On va dire qu'ils s'en sont pas trop mal sorti, contrairement aux autres. Résultat ; le nez pété, quelques entailles et la sensation que le bras droit allait rendre l'âme. Mais au final, rien qui ne sera handicapant sur le long terme. Alors qu'à côté, il avait entendu parler d'une amputation sur Kiba, le seul gars qui semblait avoir la tronche d'un chef parmi ce foutoir. Alors qu'il se repassait en boucle cet instant où l'attitude exécrable de ce type de l'autre fois l'a cloué sur place, il s'est demandé c'est quoi la suite. Surtout tous les Alpha faisaient comme lui ... ? Sous prétexte qu'ils ont été choisi pour partir chasser et qu'ils ont quelque compétences physiques, ça leur donne le droit de traiter les autres comme des insectes ? De nous voir comme des choses merdiques à maintenir en vie ? Y a pas qu'eux, aussi.
C'est vrai qu'il n'a jamais réellement pensé à l'ordre ou au moins, à un semblant d'ordre. Aux yeux de certains, c'est normal que ce rôle aille à Kiba. Mais si tout ce qu'il a entendu est vrai, alors le japonais ne sera peut-être pas en mesure d'assurer la suite. Comme ceux qui ont été gravement blessé après ce foutoir, d'ailleurs. Pendant deux jours, il s'est isolé, loin des autres, tandis qu'il réfléchissait à comment confronter tout ça. À comment étaler le problème sous les yeux des autres. Les premiers éveillés, des chefs ? Et s'ils sont tous aussi connards qu'Ezrah, on a rien à dire ? Non. Définitivement non. Il n'est pas d'accord avec ça. Ça ne devrait pas fonctionner comme ça.
Enfin, il se décide à bouger en direction de la place centrale, en espérant croiser le concerné. Chose faite, il se place devant lui - qu'il soit en train de manger, de marcher, peu importe - et parle suffisamment assez fort pour que ceux qui les entoure puisse entendre. « T'as présenté des excuses à Jazmine, entre temps ? » Pas de bonjour, pas de salut - juste de quoi revenir sur un truc qui l'a bloqué il y a deux jours de ça. Une question balancée froidement, avec un regard d'une étrange impassibilité. « Ou alors ton orgueil d'alpha ancien éveillé à la con t'empêche de faire preuve de bienséance ? » Et là, la provocation. Ou du moins, la chose qui présente le problème qui devrait concerner tout le monde ici. Parce que mine de rien, ça peut causer de plus gros soucis à l'avenir. Et on va tout faire pour éviter ça.
Tu étais éveillé depuis quatre vingt cinq jours. Kiba était réveillé depuis cent vingt cinq jours. Il avait eu quarante jours de plus que toi, pour s'entraîner, pour survivre, pour apprendre le mode de vie de ce nouveau monde. Quarante jours de plus.
Cent vingt cinq jours.
Et il ne lui avait fallu qu'une demie-journée pour perdre un bras. Pas un doigts, pas une maniabilité, non... un bras. Un bras entier. L'un des bras qui entourait Wooden Cove, qui protégeait le camp, les corps et les esprits. Si Kiba avait pu y passer, qui était à l'abris ? Personne ne l'était et c'était encore plus terrifiant.
Si t'avais été avec lui. Putain si t'avais été avec lui, peut être qu'il aurait pas perdu son bras. Vous avez l'habitude de bosser ensemble, de combattre ensemble.
Si tu avais été avec lui, rien de tout ça ne serait arrivé.
Si, quand les groupes s'étaient séparés, tu n'avais pas pris un chemin différent du sien car, pour toi, il était intouchable, imbattable, implacable, il n'aurait pas perdu son bras. Si tu avais été avec lui, il n'aurait sûrement pas perdu son bras. Putain.
Tu retiens une nausée d'une grimace. Tu avais dégueulé tes tripes pendant une demie journée entière, tu n'avais rien su avant de te réveiller. Rien du tout. Rien du tout, merde, t'avais rien su, rien compris. Tu n'avais même pas vu quoique ce soit. Tu ne sais pas si c'est encore à cause de la banshee ou à cause du simple fait que Kiba avait perdu son bras... Mais tu la retiens de justesse, cette nausée.
▬ T'as présenté des excuses à Jazmine, entre temps ? Ou alors ton orgueil d'alpha ancien éveillé à la con t'empêche de faire preuve de bienséance ?
Tu sors de ton monde, de tes pensées. On vient rarement te parler. Car tu es désagréable et chiant et que tu parles rarement aux gens pour le plaisir. Jazmine. Tu fixes la personne devant toi. Ethan, si tes souvenirs sont bons.
Tu ne veux même pas répondre. C'est rare, pour toi, de vouloir éviter une confrontation, quelle soit verbale ou physique. Mais là, tu n'en as tout simplement pas envie.
▬ M'excuser car j'ai réagis quand je me suis fais insulter ? Non.
Car pour toi, c'était une insulte. Ne plus être humain, était une insulte. Perdre toute humanité, était une insulte. L'une de celle qui te faisait serrer les poings et les dents.
▬ Ecoute, sincèrement, reviens plus tard pour gueuler.
Parce que t'avais vraiment pas envie de t'énerver, pas aujourd'hui. Tu te décales pour reprendre ta route. T'allais partir chasser, ça allait te changer les idées.
M'excuser car j'ai réagis quand je me suis fais insulter ? Non. ... Quoi ? Il s'est fait insulter ? Sérieusement ? C'est ça son excuse pour avoir limite brutalisé une fille qui a limite l'air plus frêle que lui ? Pour le coup, c'est comme si qu'un gars jetait la faute sur une femme pour justifier son acte. Oh, elle m'a chauffé, je vais pas m'excuser. Il a limite manqué de lui broyer le poignet parce qu'elle a dit un ressenti et lui, il s'est senti insulté ? La prochaine fois ça sera une gifle en échange d'un mot mal compris, tant qu'à faire ? Et bien entendu, qui va se prendre la tête pour ça ? Personne, parce que tout le monde en a rien à foutre des autres. Ils sont là parce que voilà, la vie en a décidé ainsi, mais franchement jusque là ; Ethan n'a pas vu une seule once de solidarité dans ce merdier.
« Insulté hein ... » Il le regarde s'éloigner. Un pas, deux pas. Puis enfin, il se fait bien entendre, comme il faut, tout en pressant le pas pour lui barrer la route. « Espèce de sale boulet attardé pas foutu de faire son boulot correctement qu'on a failli crever à cause de ça. » Le voilà bien devant ce type, car même si lui, n'a pas envie de se prendre la tête ; ce n'est pas le cas d'Ethan, qui ne fermera pas les yeux sur ça et encore moins parce que ça ne le regarde pas.
« Ou alors ; grosse fiotte suivi d'un fils de pute ? Ou alors sale tarlouze qui assume que dalle ? » Il s'est un peu emporté vers la fin, parce qu'autant le dire tout de suite ; il est bien assez irrité. Irrité de constater à quel point certaines personnes en ont strictement rien à foutre des autres. « Là, tu vois la différence entre "dire ce qu'on ressent" et se faire "insulter" ou ... T'es sacrément con ? » Non juste au cas où si ce n'était pas assez. Là tout de suite, Ethan voit en Ezrah un abruti fini. Et encore, le mot est soft. Mais une chose est sûre, tant qu'il ne se sera pas excusé, il ne lâchera pas l'affaire et rien qu'à sa façon de le regarder, ça se fait clairement comprendre.
▬ Espèce de sale boulet attardé pas foutu de faire son boulot correctement qu'on a failli crever à cause de ça.
Il se poste devant toi, de nouveau et tu t'arrêtes. Oh. Maintenant, c'était de ta faute si vous aviez failli y passer. Evidemment. Ce n'est pas comme si t'avais pris les plus gros risques pour les protéger eux.
Il continue. Le flot de paroles se déversent sur toi et tu recules d'un pas pour mieux lui faire face. Vous faites pratiquement la même taille au centimètre près. Tu prends une grande inspiration sans même t'en rendre compte. Ce n'était pas comme si tu n'avais pas l'habitude de te faire insulter de con et d'abruti, c'était même les insultes qui ressortaient le plus souvent, tu prenais même ça comme un compliment, à force.
Mais là, ça te fatigue.
Retiens toi, retiens toi, retiens toi. Calme, Ezrah, calme toi. Dans les poches de ton jean encore couvert de sang car tu n'avais pas eu le temps d'aller faire ta lessive, tes poings se serrent.
▬ T'as pas mort, elle est pas morte, vous avez toujours vos deux jambes et vos deux bras, vous pouvez encore marcher, parler, courir et toi, tu peux même continuer à faire chier ton monde. Tout va donc bien dans le meilleur des mondes.
Tu ne te souviens même plus que tu as attrapé son poignet un peu trop fort, pour toi, seules tes paroles sont encore là, dans ta tête. Tu avais été trop occupé à penser au reste, à penser qu'une équipe était revenue dans un sale état sans savoir laquelle c'était.
Tu ne penses plus que tu lui as, éventuellement, fait mal en lui attrapant le poignet si fort, mais t'en as rien à foutre. Elle est en vie, et si elle voulait des excuses, elle allait qu'à rappliquer.
Reste calme.
Tu sais que créer plus de tensions qu'il n'en faut dans ce genre de groupe est dangereux, tu sais que ça ne ferait que compliquer les choses alors tu t'efforces au calme.
Surtout en ce moment. Ce moment où il y a bien trop de blessés au centre de soin, ce moment où les deux premiers éveillés ne sont pas en état, ce moment où tout part en couilles.
Il faut que tu calmes le jeu et que tu prennes sur toi.
T'as pas mort, elle est pas morte... Là, pour le coup, on ne pouvait que sourire. Bien sûr, mais bien sûr. Remercions les Alpha pour leur prodigieux boulot, pour leur réactivité, pour leur expertise en matière de sécurité. Qu'est-ce qu'on ferait sans eux, vraiment hein. Ils peuvent chasser, ils peuvent utiliser des armes, ils peuvent exploiter la fau- oh mais, tout ça ne serait pas faisable, s'il n'y avait pas les autres. Mis à part un soupir d'exaspération, y a pas grand chose qui sort de ses lèvres après le petit discours de l'alpha. « Mais c'est là le soucis, mon grand. Tu oses l'ouvrir, alors que t'as été aussi utile qu'un torchon. » En effet, c'est là le soucis. À ses souvenirs, Ezrah ne s'est pas manifesté. Oh bien sûr, il a foutu un coup de lame dans la gorge de la chose, mais et après ? Il a essayé de se la jouer l'homme qui murmure aux oreilles des mortes ? « Ce n'est pas toi, qui est censé avoir plus d'expériences que moi ? Que Freya ? Que l'autre qui l'a achevé ? »
Mais c'est lui qui a rappelé aux gens l'ordre des priorités. Pas la créature, la santé de notre camarade d'abord. Non vraiment, voir que même les anciens ont été aussi ... Peu utiles, ça remet en cause pas mal de choses. À commencer par savoir si les premiers éveillés sont réellement les plus compétents. « Mais ce n'est pas toi qui a dit aux autres de la buter, pendant qu'Esteban pissait le sang à côté. Mais c'est toi, qui ose beugler sur Jazmine, parce qu'elle ... » Il fait mine de réfléchir, juste pour pouvoir mieux tirer une grimace de dégoût. Parce que oui, son excuse, c'était clairement la pire chose qu'il aurait pu entendre. « ... Elle t'a insulté ... ? »
Il se masse la mâchoire, puis se gratte le menton - faisant attention à ne pas y aller trop fort, les marques sur sa tronche et la fracture du nez ne se sont pas encore envolé, malheureusement. « Donc vraiment, au lieu de faire ta tête de con, tu devrais aller t'excuser. Parce qu'elle n'oserait pas, va. Mais moi j'ose. » Et qu'on ose lui sortir mêle-toi de tes affaires, c'est juste un coup à le foutre réellement en colère. Si chacun commence à penser qu'à sa gueule ici, autant le dire tout de suite ; c'est mal parti.
Tu t'efforces au calme lorsqu'il parle. Tu le laisses même finir, tu attends que sa putain de bouche de merde arrête de bouger et que le son insupportable de sa voix arrêter d'arriver à tes oreilles. Tu essaies d'être diplomate ce qui est loin d'être ton point fort. Tu es même, habituellement, le mec le moins diplomate du monde et pourtant, pourtant, tu continues d'écouter sagement ce qu'il dit, tu respires le plus calmement possible, tu serres tes poings dans tes poches et non pas sur sa putain de gueule de merde.
Tu es calme. Très calme.
Il a fini. Il a fini depuis de longues secondes, maintenant.
▬ Adam l'a achevé, on a eu de la chance de l'avoir dans notre équipe. Et beugler ? Sincèrement ? Tu trouves pas que t'exagères un peu ? J'ai pas à m'excuser pour avoir dis ce que je pensais. Et que je pense toujours, si elle était pas capable de gérer, elle avait qu'à pas venir.
Vous ne saviez pas ce qu'il allait se passer, mais vu ce qu'il y avait à l'extérieur du camp, il était fort probable que les choses soient pareil dans un endroit où vous ne connaissiez strictement de rien.
Tu n'avais pas réussis à la tuer, bien, et pourtant tu avais de l'expérience, certes. Mais beaucoup moins qu'Adam qui avait fait parti d'un commando, il fallait remettre les choses là où elles devaient être. Maintenant, si besoin il y avait, vous saviez que cette banshee était passive, que son souffle était toxique (tu remerciais les six heures à vomir tes tripes), et que son cri était dangereux (tu avais encore un sifflement très dérangeant dans les oreilles).
▬ La seule personne à qui j'irais m'excuser, c'est Esteban. Il aurait pu perdre sa jambe parce qu'on a pas su gérer, et c'est la seule personne à qui je m'excuserai.
Bien. C'est bien Ezrah, tu es calme, et presque gentil. C'est surprenant, vraiment. Mais tu sais que s'il continue à te faire chier avec sa Jazmine, ton poing va partir sans même que tu t'en rendes compte, tu le sais.
Mais pour le moment.
Calme.
oyaoya
Freya Fawkes
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Here's the pride before the fall Oh your eyes they show it all
Une altercation avait lieu au campement, et Freya connaissait les deux garçons concernés : Ethan et Ezrah, deux de ses compagnons lors de la plus récente de ses missions. Leur petite expédition dans la station d’épuration en marquerait plus d’un, elle le savait en s’y engageant… Mais elle s’attendait à des traumatismes dus à des blessures ou d'horribles visions. De ce qu’elle entendait, il s’agissait là d’un désaccord entre équipiers. Regardant la scène de loin, curieuse et hésitante à intervenir, elle comprit que la dispute était à propos de Jazmine, l’une des bêtas qui les avait accompagné.
Elle se souvenait du comportement d’Ezrah à son égard ; Si les ossements d’enfants qu’ils avaient trouvé ne l’avaient pas secoué comme ils l’avaient fait, elle aurait eu plus d’une remarque cinglante sur ses actes, et ses paroles. Adossée contre son mur, elle se redressa quand elle entendit le ton monter, et son nom venir dans la conversation, et se dirigea vers les deux hommes, avec un visage aussi peu aimable qu’à l’habituelle.
— Hé !
Elle s’interposa entre eux, se grandissant autant qu’elle le pouvait, comme elle avait l’habitude de le faire quand elle était encore surveillante scolaire. Arrêter des bagarres entre des jeunes hommes qui devraient apprendre à gérer leur colère... Comme ça lui était familier.
— Tu te calmes.
Elle se tourna vers Ethan et lui lâcha un hargneux :
— Toi aussi.
Jour 125 Aujourd’hui, j’ai arrêté un combat au lieu de le provoquer. L’ironie du sort me surprendra toujours.
— Il se passe quoi encore ?
La semaine s'était montrée si éprouvante qu'un Loki pouvait bien marcher sur le campement, Freya ne saurait que pousser un long, et habitué soupir.
Sujet: Re: J-125 | Maybe I'm insane Δ Ezrah + libre Mar 1 Mar - 2:45
Pas de repos pour les braves
Armes d'ethan ; couteau de survie + machette
C'est quand même chier de sa part. Chier de trouver de quoi répondre à chaque fois pour justifier le fait que ouais, il avait le droit de se comporter ainsi envers les autres ? Ça tuerait d'admettre que non, il n'avait pas le droit et que bordel, balancer un ce n'est pas moi, c'est elle, c'est tellement enfantin, qu'il allait l'appeler mon petit. Parce que c'est exactement comme ça qu'Ethan le voit actuellement ; un sale gosse qui n'est pas foutu d'admettre que son excès de colère était injustifié. Au lieu de ça ... Il sort des paroles qui ne sont que plus grosses les unes après les autres. Si elle était pas capable de gérer, elle avait qu'à pas venir. Là, tout de suite, son visage vacillait entre un dégoût soudain et une colère imminente. Mais comment ose-t-il parler de cette façon, sérieusement. C'est d'un pas qu'Ethan se rapprocha et d'un geste sur l'épaule du jeune homme qu'il le bouscula tout en prononçant une réponse sous un ton incroyablement hargneux. « Et toi t'as servi à quoi mis à part reluquer la morte comme si t'étais en chi- »
Il n'a pas pu finir. Freya s'est interposée. Un Hé ! a réussi à le stopper juste à temps. Encore quelques secondes, juste quelques petites dizaines de secondes et ça aurait pu éclater violemment. Ezrah semble faire preuve d'un manque cruel de jugeotes et de savoir-vivre. Peut-être que tout le monde était encore sous le choc, peut-être que certaines personnes sont blessées, gravement si on parle de Kiba ... Mais et alors ? Est-il le seul à avoir prévu les pires scénarios possibles, dans le monde actuel ? Et justement, ce n'est pas en nous regardant mutuellement de haut qu'on avancera. Du moins, c'est comme ça qu'il pense.
Toi aussi. La voix qu'elle a employé l'incite à se calmer. Aucune obligation, juste une incitation. Mais là, encore, l'ego masculin hurle intérieurement pour se manifester et ... Non, non. C'est mauvais, c'est malsain, il ne faut pas. Ce n'est pas Freya qui mérite son animosité. Ni sa colère naissante qui a l'air d'être un chouïa plus excessive qu'on pourrait le croire. C'est lui. Il se passe quoi encore ? Ça se sent qu'elle est fatiguée. Et y a de quoi être fatigué. Sauf lui, visiblement. On peut remarquer que, de tout le groupe, il est clairement celui qui fut le moins affecté. Pourquoi ? Parce qu'ils ont fait que survivre.
C'est comme ça. Et pas autrement. « Il se passe que monsieur super alpha a du mal à admettre ses torts. Au point de trouver des excuses de chiottes. » Il y va, niveau vulgarité, faut dire qu'une fois à la limite ; c'est impossible pour lui de parler correctement. « Si je t'entends parler aux autres comme s'ils étaient des merdes sous tes petites crises, je te démembre. Et t'iras rejoindre ta copine carbonisée, compris ? » Encore une fois, il démontre que dans sa tête, cette chose n'était rien d'autre qu'un truc à éliminer. Elle était dangereuse, elle était hideuse. Donc non, aucune issue pour elle, sauf la mise à mort. Cruel ? Au moins, il est sûr de lui. À moitié, ceci dit. Il refait un pas en avant, le tout avec une provocation non dissimulée - mais Freya la barrière l'empêche d'aller plus loin. Et par respect pour elle, il évite de la brusquer ou de la toucher.
Sujet: Re: J-125 | Maybe I'm insane Δ Ezrah + libre Mar 1 Mar - 20:17
JOUR #125 MAYBE I'M INSANE feat. Ethan
Play the music !
Deux jours après l'amputation de Kiba.
Il te pousse une épaule et tu sors tes mains de tes poches, prêt à riposter immédiatement mais une voix te stoppe, t'arrêtes alors que ton poings est déjà à moitié levé. Tu le rabaisses, la mâchoire si serrée que tes dents en grincent.
Tu te calmes.
L'ordre est là, présent, si fort que tu t'obliges à te calmer. Tu n'es vraiment pas d'humeur à faire des scènes de ce genre avec un mec qui n'en vaut même pas la peine.
▬ Mes tords ? J'ai simplement dis ce que tout le monde pensait.
La menace te fait rire jaune et, lorsqu'il s'avance, comme pour mettre des gestes sur ses mots, tu t'avances aussi.
▬ Vas-y, j'attends que ça.
Il te provoque et tu y réponds facilement. Tu ne vas pas attendre, il veut te démembrer ? Qu'il tente, tu ne vas pas te laisser faire à cause de quelques nausées, d'un sifflement et quelques blessures de merde. Qu'il tente, et tu lui feras ravaler la poussière. Tu as confiance en tes capacités, tu n'as pas à t'excuser pour ce que tu as dis, tu avais raison de le dire. Tu l'as sûrement dis trop violemment, trop brusquement et tu aurais peut être du choisir tes mots. Tu as sûrement été trop brusque et trop dur, mais certaine fois, la gentillesses ne marche pas et il faut être violent pour faire comprendre les choses aux gens.
Surtout ici.
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Sujet: Re: J-125 | Maybe I'm insane Δ Ezrah + libre Mer 2 Mar - 19:14
Here's the pride before the fall Oh your eyes they show it all
Alors que Freya pensait naïvement que la crise avait été évitée, Ethan reprit de plus belle ses insultes. Elle se contenta d’abord de les éloigner un peu quand le Gamma parla de “super alpha” et “d’excuses de chiottes”, avant de violemment le pousser en arrière quand il le menaça de le démembrer. Même si elle trouvait l’attitude de l’alpa intolérable, elle ne pouvait pas rester silencieuse devant les manières du garçon, alors que le camp devait rester soudé dans des moments aussi difficiles.
— Ethan. Le concept de calme est-il trop compliqué pour toi ?
Son ton était sans appel, et son regard noir. Elle se tourna vers Ezrah, fronçant les sourcils quand il assura voir “dit ce que tout le monde pensait”. S’il faisait référence à ses mots à Jazmine, elle avait la certitude qu’Adam, à la limite, pourrait être d’accord avec son comportement, et c’était tout. Les autres se rangeraient plutôt du côté de la bêta, qui n’avait rien fait de mal. Être dans une mission qui réunissait alpha, gamma, et bêta, ça signifiait cela, aussi : Se trouver avec des gens pas forcèment formés pour l’action.
— Et toi, lâcha-t-elle, se retournant vers Ezrah, c’est un complexe de supériorité qui t’a fait agressé Jazmine, ou juste de la connerie ?
Elle s’approcha de lui, hors d’elle. Il était temps qu’elle lui dise à son tour sa façon de penser, parce qu’elle retenait ça depuis trop longtemps.
— Tu es un Alpha. Ton boulot, ce n’est pas de te foutre de la gueule de ceux qui ne savent pas se battre, mais de les protéger.
Être cool, massacrer des créatures, et explorer, ça passait au second plan.
— Si vous tenez tant que ça à vous battre, dégagez ailleurs. Tout le monde n'a pas envie de voir ça.
Sujet: Re: J-125 | Maybe I'm insane Δ Ezrah + libre Jeu 3 Mar - 17:50
Pas de repos pour les braves
Armes d'ethan ; couteau de survie + machette
Vas-y, j'attends que ça. Bon dieu qu'il avait envie de se jeter sur cette gueule arrogante pour lui déboîter la mâchoire. Un coup de coude bien foutu, juste comme il faut et il perd toutes ses dents, perdant ainsi la possibilité de sourire telle une racaille qui sait à peine utiliser deux neurones. C'est un fait, Ezrah n'est clairement pas dans l'estime d'Ethan à l'heure actuelle et bordel, va falloir traverser le mont Everest pour changer ça. Alors qu'il allait s'avancer pour lui en foutre une, la seule présence féminine - qui a eu les castagnettes de s'immiscer entre ces deux là - insiste bien sur le fait qu'elle soit là. Du genre ? En le poussant bien en arrière. Et la surprise fut telle qu'il n'a pas pu lutter contre ça.
Ethan. Le concept de calme est-il trop compliqué pour toi ? En guise de réponse, il lâche un tss dédaigneux et se contenta de rester là où il est - sans quitter Ezrah des yeux. Ce qui l'empêche de péter un câble ? Le fait qu'il n'est pas suffisamment en rogne pour ça. Du moins, pas au point de se foutre une personne comme Freya sur le dos, surtout pour un mec comme lui. Tu es un Alpha. Pour le coup, ça sonnait comme si c'était un soldat. C'est un honneur, d'être Alpha ? Et c'est de la merde, d'être Gamma ? Calme-toi, calme-toi.Ton boulot, ce n’est pas de te foutre de la gueule de ceux qui ne savent pas se battre, mais de les protéger. Au moins, Freya montre clairement qu'Ethan n'était pas totalement en tort, à vouloir recadrer l'autre abruti.
Puis vint le moment où elle leur dit d'aller se battre ailleurs. Ça aurait été avec plaisir, si seulement il n'avait pas le nez fracturé et quelques souvenirs de cette magnifique expédition. Contrairement à l'autre, qui a l'air de s'être mieux sorti. « Comme quoi, je ne suis pas le seul à l'penser. » Que tu n'es rien d'autre qu'un pauvre con qui s'est vexé comme une fillette à qui on aurait retiré la sucette. « Tu veux te battre contre un mec blessé, mister Alpha ? » Il demande, au cas où. Provocation sur provocation, mais au moins ; Ethan semble déjà prêt à passer outre. Après tout, il a eu ce qu'il voulait. Entre autre.
Sujet: Re: J-125 | Maybe I'm insane Δ Ezrah + libre Jeu 3 Mar - 18:27
JOUR #125 MAYBE I'M INSANE feat. Ethan & Freya
Play the music !
Deux jours après l'amputation de Kiba.
Tu ne fais plus attention à l'autre. Tu n'écoutes que Freya et, elle aussi, t'énerve. Agresser. Le mot te fait sourire cyniquement, ta langue claque contre ton palais et tu en lèverais presque les yeux au ciel.
Tu es un Alpha. Ton boulot, ce n’est pas de te foutre de la gueule de ceux qui ne savent pas se battre, mais de les protéger. Si vous tenez tant que ça à vous battre, dégagez ailleurs. Tout le monde n'a pas envie de voir ça.
Toute la tirade te fait serrer les poings. Sérieusement ? Sérieusement ?! Sérieusement ?!
T'étais pas le meilleur des gars, tu le savais, t'étais loin d'être tout gentil tout mignon mais ils arrivaient, en ne connaissant rien, à te dire que tu avais perdu toute humanité, à dire que tu n'étais plus humain et l'idée même te mettait dans un état lamentable. A dire que tu te foutais de leur gueule, que tu ne les protégez pas, que c'était ton boulot.
Non, c'était pas ton boulot.
Toi, t'étais pilote. Tu vivais à l'adrénaline, à la douche de champagne après une victoire, à la vitesse. C'était ça ton boulot. Pas risquer ta vie pour des petits cons qui t'insultent sans même réfléchir à la portée de leurs mots, à la claque que tu t'étais prise à la simple idée que non, tu n'étais plus humain et que oui, tu avais perdu toute humanité.
Non, tu n'avais pas hésité à assassiner quelque chose qui aurait pu être humain, avant. Non, tu n'avais pas eu l'ombre d'un doute lorsque tu avais planté ta lame dans ce que tu pensais être une ancienne carotide. Non, tu n'avais pas hésité à assassiner quelque chose qui avait été quelqu'un. Est-ce que ça faisait de toi quelqu'un qui n'était pas humain ? Quelqu'un qui n'avait pas d'émotions, quelqu'un qui n'avait pas de sentiments ?
Ils te donnent envie de vomir, l'un comme l'autre.
Les protéger, eux ? Et tu faisais quoi, à par risquer ta vie pour aller chasser, les protéger, protéger la communauté, hein ? Tu faisais quoi, à part ça ?
Tu as envie de leur dire d'aller se faire foutre.
Qu'ils aillent tous se faire foutre.
▬ Allez vous faire foutre.
Tu n'as rien à leur prouver.
Et tu tournes les talons, les poings si serrés dans tes poches que tu sens tes ongles s'enfoncer dans tes paumes, la mâchoire si serrées que tes dents en grincent et l'esprit tellement chaotique que la nausée revient.
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Sujet: Re: J-125 | Maybe I'm insane Δ Ezrah + libre Ven 4 Mar - 19:25
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Plus leur débat progressait, et plus les regards de Freya devenaient menaçants. Résistant à la petite voix dans sa tête qui lui disait qu’un coup sur la tête des deux hommes terminerait leur scène, elle se contentait de chercher une issue rapide et définitive à leurs problèmes, qui ne contenait rien de trop… Violent. Il y avait assez de blessés au camp pour le moment : En rajouter ne servirait à rien.
Surveillant l’attitude de l’autre Alpha, elle vit ce dernier serrer les poings, et se prépara à réagir à la moindre agression. Bloquer son bras, puis le mettre au sol. Inutile d’aller plus loin : Une nouvelle perspective l’aiderait déjà à avoir les idées plus claires. Et c’était fort difficile, avec Ethan qui continuait ses provocations derrière elle. Impossible de conclure cette mésaventure sur un statu quo : Et avec leurs forts caractères, imaginer les deux survivants se serrer joyeusement la main pour le bien de la communauté était une image ridicule et idéaliste.
Pourtant, Ezrah n’éclata pas. Il leur lâcha une insulte - et parce qu’elle lui était aussi dirigée, cette fois, Freya manqua de l’attraper et de se laisser aller à sa colère une bonne fois pour toute. Allez vous faire foutre. Sur le point d’exploser, elle se ravisa en se rappelant que ce n’était qu’un gamin en colère. Et elle ne frappait pas les gamins en colère… La plupart du temps. En général, elle s’asseyait à côté d’eux, au calme, et leur parlait pour pouvoir mieux les comprendre. L’occasion ne s’était pas présentée aujourd’hui : Ezrah était parti. Mais le camp était petit : Nul doute qu’elle le recroiserait.
Laissée seule avec Ethan, elle finit par lui dire, non sans exaspération :
— Peut être que le mec blessé devrait y réfléchir à deux fois avant de provoquer les gens. Il pourrait lui arriver des malheurs.
Sujet: Re: J-125 | Maybe I'm insane Δ Ezrah + libre Sam 5 Mar - 11:05
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Armes d'ethan ; couteau de survie + machette
Il s'était préparé, en vain. Il espérait qu'Ezrah pète un câble, que son ego hurle de cogner ceux qui ont eu l'audace de lui tenir tête, en plus de lui étaler ses caprices sur le visage. Honnêtement, il aurait aimé le voir se battre, juste pour savoir si ce type méritait clairement le droit d'être aussi arrogant ... Ou si c'était juste pour se donner un genre. Allez vous faire foutre. Ah, déception ... Monsieur tire sa révérence et se casse en mode grognon mal aimé. Et c'est en souriant de toutes ses dents, avec toute l'arrogance dont il sait faire preuve, que son regard voit la silhouette de l'autre râleur s'évaporer. Et le voilà nez à nez avec Freya, qui n'a pas du tout l'air d'être contente, en fait.
Peut être que le mec blessé devrait y réfléchir à deux fois avant de provoquer les gens. Haussement d'épaules, sans réelle conviction. Il pourrait lui arriver des malheurs. Et il rigole, légèrement. C'était quoi ça ? Des menaces ? Ou de simples préventions ? « Ou sinon vous allez décider si j'ai le droit de rester en vie ? » Il veut bien écouter les conseils, il veut bien s'abstenir, il veut bien respecter ... Mais jusque là, il ne faut pas abuser. À l'heure actuelle, il n'y a pas grand monde qui serait capable de lui dire quoi faire. « Après tout ça, quelqu'un lui aurait craché ses torts ? Vraiment ? » Non. Personne ne s'en serait rappelé, parce que tout le monde est focalisé sur les blessés, sur la panique. L'attitude de ce type n'aura jamais été corrigé.
Mais en soi, y a quoi ? Des morts ? Des grosses pertes ? Une équipe entière décimée ... ? « Je vais poser une question, tiens ... » Il renifle légèrement - son nez lui fait mal, mais il le cache du mieux que possible. « Si un ... Ancien éveillé meurt, on meurt avec lui ? » Parce qu'en toute honnêteté, c'est presque ça. De tout ce qu'il entendu et constate, encore un peu et la sensation d'une autre fin du monde. La majorité des anciens sont gravement blessés et tout le monde est dépité, triste ou peu importe. « Y a vraiment autant de blessés ? 'Fin, je ne sais pas hein. J'ai le nez pété, pourtant j'ai l'intention de retourner bosser. » Ou comment sous-entendre que certains se laissent TROP aller dans leur mélancolie. Égoïste ? Cruel ? Ou simplement réaliste ? Après tout, dès qu'on entend le monde d'avant n'existe plus, ça veut dire ce que ça veut dire. Pour lui.
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Sujet: Re: J-125 | Maybe I'm insane Δ Ezrah + libre Dim 6 Mar - 2:10
Here's the pride before the fall Oh your eyes they show it all
À la remarque d’Ethan, Freya ne put retenir un regard consterné.
— Tu me prends pour quoi ? lâcha-t-elle, visiblement agacée par son interprétation de ce qu’elle pensait sonner comme un simple conseil.
À croire que même dans le plus simple des dialogues, on pensait chacun de ses mots comme ceux d’une brute sans délicatesse. Une description qui lui avait collé à la peau toute sa vie, qui s’était empirée depuis sa cicatrice faciale, et qu’elle n’appréciait pas du tout. Son humeur déjà exécrable se changeait d’agacement à peine, et elle affichait désormais une expression blessée. Après un claquement de langue, elle finit par s’expliquer :
— Je veux juste pas ramasser tes petits morceaux après une autre provocation. L'ambiance du camp est tendue - tu as dû le remarquer - alors attends un peu avant de dire leurs quatre vérités aux gens.
Et elle détestait s’expliquer. Elle croisait maintenant les bras, avant de presque cracher:
— On est un camp de survivants, pas de meurtriers. Si un meurtre venait à être commis au campement... Elle ne voulait même pas l'imaginer.
Elle dégagea la mèche blanche qui s’était déposée devant ses yeux tandis qu’elle parlait. Vivement qu’elle trouve un moyen d’attacher cette maudite chevelure avant de la couper sur un coup de tête. Quand il lui parla des torts de d’Ezrah, elle se contenta d’un haussement d’épaule. Tout le monde se remettait des derniers évènements à sa façon, mais Ethan ne semblait pas considérer que les autres ne partageait pas son abilité naturelle à la survie. Avant d’appeler les uns et les autres sur des écarts de comportements, ils devaient essuyer leur peine, et pleurer les dangers de ce monde. Les survivant du campement se doutaient tous des risques qui les guettaient, mais c’était bien la première fois que tous en apercevaient aussi directement les conséquences. Le froid qui régnait depuis quelques temps à Wooden Cove était tout à fait compréhensible.
— Et, non. On ne meurt pas avec lui. Nos vies ne sont pas directement liées, mais le chagrin pourrait bien en tuer plus d’un, si c’est ce que tu demandes.
Elle regarda aux alentours, et espéra que rien de trop affreux arriverait encore, le temps qu’ils se remettent de leurs émotions.
— Tout le monde n’a pas ta force, Ethan. Et je pense que tu vas survivre à un nez pété, oui. Mais pour Esteban et sa jambe ? Tu t’attends à ce qu’il courre un marathon dans les jours qui suivent ?
Sujet: Re: J-125 | Maybe I'm insane Δ Ezrah + libre Jeu 10 Mar - 3:38
Pas de repos pour les braves
Armes d'ethan ; couteau de survie + machette
Tu me prends pour quoi ? Il se rétracte et pourrait presque regretter de s'être laissé aller dans ses mots. Une fois lancé, c'est terriblement difficile de s'arrêter - vieilles habitudes quand tu nous tiens ... Mais c'est bien, d'un côté, ça prouve juste qu'il redevient petit à petit ce qu'il était avant tout ça ; un foutu hyperactif. Mais bon, la différence de maintenant, c'est que la survie compte énormément sur la collaboration et le respect de chacun ici. C'est ce qu'il se persuade, en tout cas. De ce fait, par respect envers Freya, il la laisse parler et l'écoute. Mâchoire crispée, dents serrés, mais il écoute. On est un camp de survivants, pas de meurtriers. Enfin quelque chose d'intelligent. Ça fait plaisir.
Et la suite ne pouvait que le calmer, petit à petit. Au fur et à mesure qu'il entendait les mots de cette femme, son tempérament baissait petit à petit. La colère s'en va, l'arrogance aussi et l'ego se calme. Soit parce qu'un quelque chose le maintient en place, soit ... Il ne sait pas. Tout le monde n'a pas ta force. Quelle blague. Il n'est pas fort. Ce n'est pas de la force, de s'attendre toujours au pire et de savoir l'anticiper. Juste de la peur. Mais pour Esteban et sa jambe ? Tu t’attends à ce qu’il courre un marathon dans les jours qui suivent ? Il secoue sa tête, pousse un léger soupir et regarde les alentours. Voir les gens allés et venir le rend quelque peu confiant. Mais alors pourquoi diable a-t-il cette vision affreuse ... « N'extrapole pas, c'est mal. » C'est vrai que bon, obliger les vrais blessés à se bouger, ce n'est pas vraiment humain. « Je dis juste que certains donnent la fâcheuse impression d'en rajouter une couche. » Il le dit, comme ça, d'une traite. Et n'importe qui serait d'accord sur le fait que cette impression est réelle.
« Ezrah et d'autres sont ici depuis plus longtemps, aucun n'a envisagé le pire ? Comme la mort d'un plus ancien ? » Sauf lui ? Peut-être. Il la regarde, puis se frotte la nuque pour mieux poursuivre avant de se faire interrompre. « Réponds-moi franchement. Si j'étais pas venu lui secouer les puces, qui l'aurait fait ? » Personne, surement et il le sait. « Le temps qu'on se donne, c'est aussi le temps dans lequel il se serait cru dans son bon droit. » Comme un petit de cité, en fait. En toute honnêteté, il ne sait pas comment si Ezrah aurait pensé de la sorte ... Mais vu les réponses que ses lèvres ont déballé jusque là ...
Il souffle et se contente de fixer son interlocutrice, pendant un instant, pour ensuite laisser la pression se relâcher. Comme ça, d'un coup. « ... Je te demande pardon. » Pour quoi exactement ? Sans doute pour le fait de l'avoir froissé. Et d'avoir laissé ne serait-ce que deux pour cent de son venin s'évacuer. C'est minime, mais tout de même.
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Sujet: Re: J-125 | Maybe I'm insane Δ Ezrah + libre Dim 13 Mar - 17:39
Here's the pride before the fall Oh your eyes they show it all
Au fil de ses paroles, le garçon se calmait, tout comme elle. Ce qui s’était annoncée comme une dispute sur l’état du camp ressemblait maintenant à une conversation sur son devenir. La jeune alpha préférait ne pas trop y penser, prenant le jour comme il venait : Prévoir et organiser n’était pas des verbes qui occupaient normalement ses pensées, alors elle se contenta d’hausser les épaules quand il lui parla d’Ezrah. Un tel comportement de sa part ne serait passé qu’une fois auprès des justes du camp… Du moins, elle l’espérait.
— De toute façon, la question ne se pose pas, puisque tu lui as dit ta façon de penser.
Elle croisa les bras, regardant le gamma dans les yeux.
— Et que tu t’en es sorti sans blessure supplémentaires.
Une façon discrète de lui conseiller de faire plus attention, la prochaine fois. Les grandes gueules qui ne savaient pas la fermer, elle connaissait : Elle en était une. C’était quelque qu’on ne pouvait se permettre qu’en sachant se défendre. Heureusement, Ethan n’était pas estropié, mais il lui était inutile d’aggraver encore ses plaies. Pour ce qui était de ses capacités de combat, elle ne les avait jamais vu en action.
— Certains sont peut être vraiment secoués par ce qui s’est passé.
Elle soupira, voyant bien que ce débat ne les mènerait nulle part. Et comme elle ne comptait pas le quitter en criant son point de vue, elle préféra ne rien ajouter, trop fatiguée pour continuer sur cette controverse.
La jeune femme lâcha un soupir à ses excuses, qu’elle acceptait évidemment. Elle avait ses propres torts dans cette histoire, après tout. Elle secoua la tête, en symbole de “ce n’est pas toi, c’est moi”, avant de lâcher :
— Non, je comprends.
Elle regarda le sol, puis lui, puis finit par ajouter - et l’avouer lui coûtait sans nul doute :
— Ton initiative était dangereuse et stupide.
Et elle se rendait compte qu’elle aurait pu être à sa place dans d’autres circonstances.
— ... Mais juste. Évites simplement de te blesser, c'est tout ce que je te demande.
Sujet: Re: J-125 | Maybe I'm insane Δ Ezrah + libre Mar 15 Mar - 16:06
Pas de repos pour les braves
Armes d'ethan ; couteau de survie + machette
Voilà qu'il avait cette sensation de se faire reprendre comme si qu'il était encore au collège. Du moins, c'est la sensation que donne Freya lorsqu'elle est en colère, encore un peu et il pourrait la rapprocher d'une surveillante ... Ce qui pourrait lui convenir, d'ailleurs, vu comment elle sait parler, sans pour autant foutre une facette hautaine. Dommage qu'il n'y ait pas plus de femmes comme elle, ici. Ça changerait bien les choses. Certains sont peut être vraiment secoués par ce qui s’est passé. Il se retient de répondre un ; alors ils sont faibles et de ce fait, on a pas besoin d'eux. Parce que oui, si on veut que les choses avancent, faut savoir se motiver. Sans l'aide des anciens.
Ton initiative était dangereuse et stupide. Il hausse les épaules. Le monde actuel est dangereux et stupide, alors un peu plus, un peu moins ... ... Mais juste. Évites simplement de te blesser, c'est tout ce que je te demande. Il pousse un autre soupir. Puis hoche la tête, en douceur pour mieux se frotter la nuque ensuite. « Aide-moi, dans ce cas ? » Avoir le soutien de quelques uns ne serait pas de refus, maintenant qu'il y réfléchit. « On commence à être de trop, ici. Et nos réserves vont bientôt s'épuiser. » Il parle de nourriture, principalement et si la majorité des alpha ne font que ramener des animaux de compagnies, on ira pas loin question viande ou autre. Faut vraiment que certains arrêtent avec leurs côtés "ami des animaux", ça devient juste lourd.
« Et pour ça, j'ai songé à retourner dans cette ville, là. » En effet, la ville qu'ils ont découverts il y a quelques jours et où les choses ont pris une tournure assez désastreuses ... Mais en soi, faut bien y réfléchir, non ? « Si on en fait un deuxième repaire, bien qu'éloigné, ça pourrait alléger les choses. Et ça serait un avantage monstre. »
Y a sans doute des monstres qu'ils n'ont encore jamais vu et puis bon, cette ville a encore des bâtiments qui tiennent debout, des toits et autres ... Mieux que les constructions façon Robinson d'ici. « Si je veux ouvrir une expédition pour conquérir cette ville, tu serais d'accord ? » Trop tôt ? Jamais tôt pour penser à l'avenir. Et attendre encore après les autres, ce n'est jamais bon. Du moins, c'est ce qu'il a toujours pensé.
Here's the pride before the fall Oh your eyes they show it all
Dès sa réponse initiale, Freya comprit qu’Ethan avait quelque chose derrière la tête. Elle le dévisagea, le regard meurtrier, espérant que ça le dissuaderait de proposer une idée stupide et dangereuse… Cela ne fonctionna évidemment pas. Bien sûr, elle avait pensé à retourner à Blue Heaven, puisque c’était là où le camp avait fait ses plus grandes découvertes, avec l’expédition dans la voûte… Mais c’était aussi l’endroit où ils avaient pris le plus de risques. Aussi éloigné du camp, leur seule option en cas de grands dangers, c’était de courir pour sa vie.
— Putain de bordel Ethan. Je te dis de ne rien faire de stupide et dangereux et tu me proposes un truc stupide et dangereux la seconde d’après.
Elle se massa les tempes, ne comprenant pas l’impatience de certains à se faire tuer.
— Si tu crains pour nos réserves, va chasser. On n’a pas besoin de faire ça à 20 kilomètres du camp.
C’est vrai que dans la jungle, maintenant, il ne restait que de petits animaux qui suffisait à peine à nourrir une ou deux personnes, mais la situation n’était pas si dramatique. Commencer à chasser dans la montagne suffirait amplement à ramener quelque chose de plus conséquent.
— C’est avec des tanks qu’on conquiert une ville, pas des couteaux et des bâtons pointus.
Et les armes à feu de l’armurie devait servir à protéger le camp, pas à le diviser. Séparer Wooden Cove en deux, à tant de distance, ne lui semblait pas être une bonne idée non plus. Peut être en créant d’autre base entre le camp et Blue Heaven ? Mais ça prendrait des jours et des jours…
— Présentement, non, c’est hors de question. On n’est pas assez puissants pour s’y risquer. Ce serait une mission suicide.
Puis elle se dit : “Il faut demander à Kiba de toute façon”. Cette pensée lui arracha un sourire triste, et elle croisa les bras, en pleine réflexion. Etant donné son état, il valait mieux le laisse en paix. Ils ne pouvaient pas attendre la fin non plus. S’ils n’agissaient pas, alors rien n’arriverait, et ils crèveraient sans avoir le fin mot de cette histoire.
— Mais si on trouve les moyens de le faire, alors oui, je te suis.