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 J +183 - Réveil de Quinn Stanford

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Abgel
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MessageSujet: J +183 - Réveil de Quinn Stanford   J +183 - Réveil de Quinn Stanford EmptyMer 20 Avr - 23:49

Cryopod n°16 || segment n°4D


Même après un cauchemar terrifiant, vous n'avez jamais vécu de réveil aussi brutal que celui-ci. Vous vous sentez engourdi, comme coincé dans un carcan de coton, avec la bouche pâteuse et vous devez déployer une énergie phénoménale pour ne serait-ce qu'ouvrir les paupières. Une voix féminine délivre un message, sur un ton calme et posée mais artificiel.

❝ Invité, vous arrivez au terme de votre séjour dans un cryopod de la société Cryolab. Il se peut que vous ressentiez un léger malaise et/ou des étourdissement en ré-intégrant l'atmosphère extérieure. Vos effets personnels vous seront rendus à l'aide des compartiments usités à votre arrivée ici, se trouvant sur la droite de votre pod. La société CryoLab vous souhaite un agréable réveil. ❞

Le message se termine par un bruit de carillons et vous entendez un bruit de succion. La porte vient juste de s'ouvrir.

Citation :
Vous venez de passer un temps indéterminé à l'intérieur d'un cryopod, dans un état de sommeil cryogénique - et ça laisse des traces. Lorsque la porte s'ouvre, vous êtes toujours maintenu à un température très basse, ce qui cause une légère hypothermie. Vous allez passer un sale moment à la sortie, votre cerveau - affolé - n'a pas encore retrouvé les pleins pouvoir sur votre corps.

Vous allez être déboussolé, vous pouvez paniquer, vomir, vous évanouir, trembler etc... Les effets du sommeil cryogéniques peuvent mettre un quart d'heure comme deux, trois jours pour s'estomper. Et je ne vous parles pas des picotements dû au réchauffement.

Une fois sortis du cryopod, et un tant soit peu remis de votre réveil, vous pourrez voir qu'il y a un couloir d'ouvert, un couloir qui mène à une pièce centrale.
Mais.... Où peut bien se trouver la sortie ?

hrp : Une fois votre réponse écrite, vous êtes libres de commencer le RP dans les autres zones. Vous pouvez aussi poursuivre ce sujet-ci pour davantage d'immersion.

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Quinn Stanford
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Quinn Stanford
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MessageSujet: Re: J +183 - Réveil de Quinn Stanford   J +183 - Réveil de Quinn Stanford EmptyVen 22 Avr - 21:19

J'inspire. Ma gorge est un désert, ma bouche une terre aride, mes yeux un néant sans horizon, mes oreilles le silence et ma peau un soleil ardent qui me brûle inlassablement. J'expire. Mon nez picote en même temps que le bout de mes doigts. Non, c'est toute mon épiderme qui picote et tressaute à m'en donner la gerbe. Nouvelle inspiration Il me semble que des millions de cœurs battent sous ma peau, erratiques et fous, me donnant l'impression de n'être plus qu'une masse palpitante,  capricieuse et indisciplinée.

Ma bouche est devenue une ivrogne assoiffée, jusqu'à ce que mon souffle n'en devienne saccadé, fatigué de me faire vivre. À chaque inspirations douloureuses je comprends qu'il y a trop de temps que j'ai réellement respiré, c'est-à-dire forcé mes poumons à se gonfler d'air et à l'expirer. Énième expiration. J'ai arrête de compter après cinq. Mon cerveau est un champ de ruine qu'il me faudrait alors explorer pour en excaver des souvenirs trésors et l'histoire de ma foutue vie, mais je me sens trop groggy pour même essayer de creuser à la surface. Ma bouche est pâteuse et mes cheveux me font mal à chaque fois que ma tête dodeline ou n'essaie même d'esquisser un geste. J'ai l'impression vivace d'avoir trop bu de Martini dry la veille et d'avoir fini ma soirée à cuver des blondes et des cuivrées, de la bière et des cigarettes à la pelle.


Je pourrai tuer pour une cigarette. C'est tout ce que je suis capable de penser, à présent. À des pink elephant. Je suppose que je devais en fumer pas mal, peu importe l'identité de je, car je n'ai pas la moindre idée de ce « je » qui me trotte dans la tête, qui fait la fête, qui boit des martinis dry et de la bière aussi. J'ai l'impression furieuse d'être une inconnue dans la tête d'une autre, pas réellement inconnue puisque qu'il y a des choses qui reviennent quand je laisse mon esprit trop vagabonder.  J'ai mal au crâne putain. Mes tempes palpitent douloureusement, mes cheveux me font toujours un mal de chien. J'ai envie de m'écrouler et de dormir  tout le jour et même la nuit, mais mes muscles fourmillent et sursautent comme s'ils voulaient se tendre, s'étirer, craquer, se détendre, encore et encore jusqu'à en perdre de nouveau le souffle.



Soudain, une voix robotique s'élève. Quinn.



Ma tête se  déchire ou du moins, me donne l'impression de vouloir se déchirer, à moins que ce ne soit moi qui soit trop déchirée. Je grogne. Ou du moins j'essaie mais j'ai toujours un putain de Sahara dans le fond du gosier et mes mots se brisent sur mes lèvres craquelées, falaises abruptes. J'y passe ma langue et je me force à déglutir, mais je n'ai pas assez de bile dans la bouche. Puis, soudain, sans prévenir, mon monde s'écroule. Ou alors c'est le monde qui s'écroule. Le bas devient le haut, le haut le bas et vice versa.  J'ai mal à la tête putain. Je tombe à genoux, violemment. J'ai mal aux genoux putain. Le haut de mon corps tombe vers l'avant et fini sa course sur le sol. Putain de bordel de merde. Je traîne par terre, une seconde pétrifiée par le choc, j'en cogne mon menton sur le sol. J'ai mal. Putain. J'ai mal.

Je reste étendue. J'inspire et j'expire, tente de bouger mes bras pour me relever. Je pousse sur mes jambes flageolantes et mes bras non moins tremblant pour me remettre debout. C'est après plusieurs tentatives malheureuse que je finis par planter mes pieds dans le sol. Mon monde tourne. Comme ma salope de tête qui, prise de vertige, me fait tituber vers l'arrière. Je manque de tomber, mais mon dos rencontre une surface. Je m'y appuie et m'y étale, les mains plaquées contre mon front, mes pouces massant mes tempes pour les soulager.


Soudain, la lumière fut. Quand j'ouvre les yeux il me faut bien quelques secondes pour m'habituer à celle-ci, car mes iris sont trop habituées à contempler le noir pétrole de mes paupières abyssales. Je me concentre alors, je me concentre sur ma respiration et surtout sur un prénom. Le mien. Je mime avec mes lèvres : « Je m'appelle Quinn. » à l'infini, car j'ai bien l'impression que c'est uniquement ainsi que je pourrai retrouver des souvenirs, celle de « je » et de « elle » que je suis, mais c'est surtout ce « moi » qui m'intéresse et que je voudrais retrouver à présent pour lui foutre une dérouillée et l'insulter pour l'avoir laissé se défoncer le corps et l'esprit ainsi.


Qui que je sois, je vais me le payer. Juré, craché.
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Dorian L. Campbell
Bêta
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MessageSujet: Re: J +183 - Réveil de Quinn Stanford   J +183 - Réveil de Quinn Stanford EmptyMar 26 Avr - 13:48


Welcome baby

Deux jours. Deux jours à reprendre des forces, à voir ce qu’était un peu devenu le monde qu’il connaissait, à faire le point, à ressasser, à ne pas faire grand-chose au fond. Il avait même eu le droit à l’intervention d’une fille pas saine d’esprit tentant de lui faire rejoindre sa secte, religion, merde, au choix. Il n’avait même pas cherché à la renvoyer gentiment, de toute façon elle avait un grain. Peut-être que lui aussi en aurait un à force de vivre avec ses gens autour de lui. Un frisson de dégout remonte le fond de sa gorge et une envie de vomir lui vient.

Il serre les dents pour ne pas vomir le maigre repas du matin même. Il y avait un système de rationnement qui c’était mis en place. Bonne idée en soit vue que les réserves étaient limitées et qu’une bonne partie venait de la chasse ou de cueillette en pleine nature, seulement les repas n’étaient pas des plus nourrissants. Le fait d’en laisser au sol pour le vomir était assez insultant en soit. Avec un certain soupir il leva son cul du coin dans lequel il c’était casé et alla en direction de la voute.

Il n’en avait rien à faire de leur ronde pour récupérer les dites marmottes, il voulait simplement trouver un peu de calme. Bon si ça le faisait passer pour utile en même temps ça serait une bonne chose, sans effort en plus de cela. Il entra dans le lieu assez sereinement, même si les souvenirs d’ici n’était pas des plus agréable, le calme ambiant était quant à lui très reposant. D’ailleurs il avait entendu quelqu’un dire que ça lui rappelait des cercueils et un cimetière géant ici et cette image mentale le replongeait dans un élément assez fixe et connu pour lui.

Il a un certain besoin de vérifier le segment de son cryopob en particulier pour vérifier qu’il n’a rien oublié là-bas et commencer à étudier un peu les lieux et de comment ça fonctionne ici. Il rentre d’un pas assuré dans la pièce et se stop en voyants le corps au sol. Il s’agenouille à son niveau lui prends instinctivement le pouls de la demoiselle. Après avoir vérifié rapidement qu’elle était bien en vie, se n’ai pas parce que ça bouge que c’est forcément le cas, il retirer ses doigts et se relève.

« Tu joues la larve au sol depuis longtemps ? »

Il y a quelque chose de familier chez cette femme qu’il n’arrive pas à mettre son doigt dessus. Il n’est pas des plus agréables non plus, mais elle lui fait trop ressembler à une larve par terre pour ne pas le lui faire remarquer. Il regarde un peu autour avant de soupirer un coup et de remonter un peu dans la voute et aller hurler au niveau des marche pour accéder à l’étage supérieur.

« Il y a quelqu’un qui fait ami ami avec le sol, si quelqu’un pouvait descendre ça serait aimable à lui. »

Une fois la chose faites il revient dans la salle avec la femme et la regarde avec une certaine pitié sans chercher à l’aider plus que cela.

« Les secours arrivent, si tant soit peu ils ne sont pas mangé avant ou devenus sourd. »

C’était beau d’être rassurant et gentil avec les personnes qui souffrent.
(c) Jules pour WC
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Erika Kaldane
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MessageSujet: Re: J +183 - Réveil de Quinn Stanford   J +183 - Réveil de Quinn Stanford EmptyMer 27 Avr - 14:44

J +183 - Réveil de Quinn Stanford Giphy
Sexy marmot ...
and a real douchebag.
Un moment s'était écoulé depuis mon propre réveil. Je m'étais fondue dans ce nouvel environnement, installant une certaine routine dans ma vie : entraînement avec Yun, chasse, entraînement à nouveau, et une nouvelle journée recommençait. Je me rappelais encore des premiers jours, et de mon réveil … J'aurais préféré qu'il se passe différemment, d'ailleurs, mais je suppose que l'on ne peut pas contrôler ce genre de choses. C'était à mon tour d'ailleurs de participer une nouvelle fois à cette ronde pour aller déterrer les nouveaux éveillés, si tant est qu'il y en avait. Après avoir avalé une portion de fruit, je préparais donc de quoi faire, au cas où une marmotte apparaissait dans la voûte. Le sac de toile que je pris fut donc rempli avec deux couvertures, de l'eau, un petit fruit bien nourrissant et quelques petites choses nécessaires aux premiers soins, si jamais la nécessité se faisait sentir. J'étais loin d'avoir les compétences d'une infirmière, cela dit, mais mes compétences seraient bien suffisantes. Une fois prête, je me dirigeais donc vers le lieu où tout avait recommencé, et m'y engouffrais.


Je descendis directement au premier sous-sol, après avoir entendu une voix portante qui résonna fortement, signalant qu'effectivement, quelqu'un avait besoin d'aide. Bon, eh bien il y avait déjà quelqu'un sur le coup, tant mieux. Je me dépêchais tout de même un peu, accédant au premier sous-sol, d'où j'étais moi-même sortie. Ne sachant pas où l'homme s'était rendu, je vérifiais les couloirs des cryopods un à un, jusqu'à tomber sur le segment 4D, où se tenaient une silhouette masculine, et une marmotte féminine au sol. Je fronçais tout de même les sourcils un peu, puisque le type debout ne semblait pas lever le petit doigt pour l'éveillée. Pire, en me rapprochant, je vis dans son regard un sentiment qui me semblait être relativement hautain. Je ne pus m'empêcher de lâcher quelques mots cinglants à son égard, d'un ton autoritaire et froid. Aidés par ma carrure et ma taille, cela ferait sans doute un minimum d'impression.

« T'attends le déluge pour l'aider ? »

Je m'agenouillais près de la femme, posant une main qui se voulait rassurante sur son épaule, avant de l'aider à relever son buste, que je soutenais de mon bras, l'entourant d'une couverture prise au préalable. De ma main libre, je m'occupais de la frictionner un peu pour réchauffer sa température corporelle. Je m'adressais d'une façon adoucie à cette marmotte.

« Ca va aller. Tu viens de te réveiller d'une longue cryogénisation. Prends ton temps, et essaie de te calmer un peu. »

Sa respiration me semblait bien rapide, et elle devait sans doute être un peu stressée par les événements. Tournant la tête vers l'homme qui m'était inconnu, sans doute un nouvel éveillé lui aussi, je repris d'un ton plus neutre que tout à l'heure.

« Viens me donner un coup de main. J'ai pas trois bras, et elle doit avoir soif. »

Plutôt que de rester planter là, qu'il se rende utile un peu … Je veux bien qu'il soit nouveau, mais de là à rester les bras ballants devant quelqu'un qui a besoin d'aide, avec un regard de pitié … Tch.
(c) par elfyqchan pour Never-Utopia
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MessageSujet: Re: J +183 - Réveil de Quinn Stanford   J +183 - Réveil de Quinn Stanford EmptyJeu 28 Avr - 20:18

Un, deux, trois

Je comptais dans ma tête pour retrouver plus de conscience et de lucidité, car j'éprouvais certaines difficultées à retrouver mes repères, mes sensations. Ça ne devait pas être une gueule de bois. Ça ne pouvait pas. Si j'avais bu la veille quelqu'un avait du me finir avec un peu de ghb, car j'ai l'impression douloureuse de planer et de vivre le pire trip de l'univers. Je crachote u :

- a-erme

Mais ma bouche est trop sèche et je n'arrive pas à articuler comme je le voudrais. Fait chier. Je cligne des yeux et secoue la tête doucement.  Je vois. Ma vision, encore trouble, elle s'améliore pourtant lentement, mais sûrement. Tout est flou et je distingue mal les contours et les formes. Les couleurs éclatent dans ma rétine à la manière de feux d'artifices et semblent même crépiter quand je plisse les yeux, mes iris vomissent les couleurs et ce sont des larmes d'irritation qui viennent faire briller mes yeux.


J'entends. Les bruits, les voix les mots, les phrases, ils sont d'abord étouffés et puis soudain...Tout m'agresse et résonne dans ma tête comme si les sons que je percevais étaient amplifiés. Le monde est une cacophonie que je subis le front plissé. Des perceuses tentent d'ouvrir ma boîte crânienne ou du moins c'est ce que je ressens. Puisque je ressens. Et c'est vrai. C'est vrai que tout est encore engourdi, mais je ressens faiblement les choses. On me frictionne, je me raidis. Je n'ai cependant pas assez de force dans les muscles pour écarter la ou les personnes qui me frottent la peau avec vigueur, alors au bout d'une demie seconde j'abandonne et mes épaules se relâchent. Je soupire, d'aise, car je réalise alors que j'avais froid, vraiment froid et que ça va mieux maintenant.


Je cligne des yeux. Je distingue mieux les choses, à présent, comme si le brouillard devant mes yeux daignaient enfin s'en aller. Je distingue un homme. Je plisse les yeux un peu plus. Je ne le reconnais pas. Une femme, aussi, quand j'arrive à tourner la tête, mais toujours rien. Rien. Ce n'est pas étonnant compte tenu de mon état, me dis-je alors, instinctivement, je serai même pas en mesure de reconnaître ma foutue mère. J'aurai pu ricaner intérieurement si cette remarque véhémente ne m'avait pas tant étonné. Et puis, sans prévenir alors, je me souviens un peu de je. De moi. Je me rappelle alors les raisons qui me poussent à détester ma génitrice et je contiens difficilement un sursaut de colère dans mes phalanges qui me fait repousser d'un coup d'épaules la personne qui semblait occupée à sermonner quelqu'un. Ou peut-être que c'est le sermon en lui-même qui me fait trop écho. J'humecte une nouvelle fois mes lèvres et je m'accroupis sur le sol, plaquant mes longs cheveux vers l'arrière.


- La ferme putain. La ferme. Il y a des gens qui se remettent mal de la soirée d'hier, vous savez. Si vous comptez vous entre-tuer faites-le en silence.

Dis-je, avec plus de sarcasme que de colère. Je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'elle, la voix féminine, essayait de me raconter. Un truc de cryogénisation. Mais dans ma tête c'était le blanc total. Je répétais en murmurant alors, avec plus de ferveur :

- Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Quinn. Je m'appelle Qu-. Et merde ! Je sais foutrement pas qui je suis et putain de bordel je pige rien à ce qui se passe.

Je fronçais les sourcils et me rappelait vaguement d'une soirée dans un appart' pas trop miteux, dans le centre de Wooden Cove. Je demande, pour meubler, pendant que mes neurones essaient de faire les bonnes connexions :

- Je sais pas quel est l'enfoiré qui m'a mis cette putain de drogue dans mon putain de verre, mais croyez moi, quand ce putain monde arrêtera de tourner il va me le payer. Je ne savais pas de quelle manière du reste, mais ça, ce n'était pas l'important.



J'inspire et essaie de contrôler mon souffle, car je remarque que ma respiration s'est accélérée, à cause de ma frustration. J'expire et je rajoute, un peu d'amertume mêlé d'amusement:

- C'est vrai quoi, si c'était pour baiser on aurait pu en discuter, tranquillement, comme des gens civilisés ou carrément se retrouver quelque part pour s'expliquer.   Comme si c'était la chose la plus anodine de l'univers et puis surtout comme si j'étais la personne la plus ouverte de l'univers. Ce qui pouvait être le cas. Ça devait être le cas, en fait. Réfléchir à ça, pourtant, n'allait pas m'aider à me souvenir, alors je fermais mon clapais et je recommençais à réfléchir intérieurement.


C'était chez Marcus. La soirée ? Merde, c'était qui Marcus, déjà ? Je me questionne, comme si c'était la seule manière de tout retrouver de ces souvenirs enfouis quelque part dans mon cerveau. Je n'étais pas chez Marcus hier.  Et plus j'y repense, plus je me souviens d'un autre réveil hasardeux. Je ne devais pas être chez Marcus hier. Quand je regarde l'endroit je n'ai pas l'impression non plus d'être chez lui, car rien ne m'est familier, vraiment rien et que tout ce que je vois ce sont des espèces de boîtes et du dallage vieillis. Je ne suis pas chez Marcus. Je ne sais pas où je suis. Illumination soudaine. Je ne pouvais pas savoir où j'étais. Mais ces deux-là savaient. J'essaie de repasser le fil des événements et de me rappeler surtout de ce que disait la voix féminine que j'avais du mal à associer à un visage, mes yeux n'arrivant toujours pas à voir encore très nettement.  Je demandais, après un long silence :


- C'est quoi cette histoire de cryogénisation ? Et puis sans attendre une réponse je demande, dans la foulée. - On était pas en soirée, hier, hein. Encore moins chez Marcus. Je secoue la tête et je me masse les yeux. - On ne dirait pas vu vos fringues. Ou alors ça devait être une soirée particulièrement glauque. J'inspire et me relève en chancelant. -  Ah putain. J'ai l'impression d'être déchirée. Comme un lendemain de soirée, mais en pire. En pire. Je tuerai pour une cigarette.   -Va falloir me raconter ce que vous savez. Et donner à boire, super connard, à la jolie larve sur le sol. Tu serais presque sympa.

Et dans ma tête, je continue de compter et d'essayer de me rappeler d'hier et de moi, et d'essayer de pas penser à mes clopes, parce que c'est vrai que je pourrai vraiment tuer pour une cigarette, là, tout de suite et que c'est pas super utile comme pensée. Je fixais donc les deux autres à tour de rôle en espérant que l'un des deux puisse m'expliquer enfin ce qu'il m'était arrivé.  
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Lorelei Thompson
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MessageSujet: Re: J +183 - Réveil de Quinn Stanford   J +183 - Réveil de Quinn Stanford EmptyVen 29 Avr - 8:54

hungover

ft. Quinn & Dorian & Erika
Nouveau jour. Nouvelle ronde dans la Voûte. Lorelei a l'impression qu'elle est en retard, idée ridicule puisqu'elle n'a fixé de rendez-vous avec personne. Elle descend dans le réfectoire, équipée d'une couverture et d'une bouteille d'eau, la première enroulée autour de la deuxième et coincée sous son bras. Elle se dirige, comme à son habitude, vers la salle 4D pour commencer sa ronde.

Well, here's a fucking party. Il a dû y avoir un problème, quelque chose que Lorelei a manqué. Elle pensait être la seule à vérifier si des marmottes se sont réveillées, à l'instant, mais deux éveillées sont déjà autour de la plus récente marmotte. Et la brune n'arrive pas non plus au début de l'interaction; la marmotte semble frustrée, mais alors qu'elle s'approche Lorelei ne capte que la fin de son discours.

Malgré l'état dans lequel elle se trouve, la blonde est la définition de conventionally attractive. Ceci n'est pas une mauvaise chose, et loin de là. Mais le moment est mal choisi pour l'apprécier, alors Lorelei se concentre sur la tâche devant elle. Elle adresse un hochement de tête aux deux autres éveillés, un regard un peu perplexe, un peu méfiant vers le mec qui se tient là à ne rien faire, puis attrape la bouteille d'eau dans son paquetage.

Lorelei s’accroupit face à la blonde, et lui tend la bouteille. « Alright, hun, t'crois pouvoir boire sans aide? » Elle se demande, au passage, si avoir autant de gens autour ne l'étouffe pas. M'enfin, elle se retirera lorsque la marmotte lui aura répondu et que son travail sera fait. Ensuite, elle continuera sa ronde, sans doute, juste pour vérifier, puis elle laissera les deux ici faire.

Ou pas. On verra. Ce n'est pas comme si l'homme était très utile. Elle se demande même ce qu'il fait ici. Son air un peu hautain tape déjà sur les nerfs de Lorelei.
ϟ NANA
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Dorian L. Campbell
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MessageSujet: Re: J +183 - Réveil de Quinn Stanford   J +183 - Réveil de Quinn Stanford EmptyVen 29 Avr - 20:42


Welcome baby

Il regarde la femme se mouvoir sans rien faire pour elle. Il y avait une raison très simple s’il avait fini dans le service posthume plutôt que dans celui des vivants. L’arrivée d’une femme de forte carrure au cache œil sonnait certainement le début de la dignité de la femme crachée par le cryopob. D’un geste assez assuré elle commença à prendre soin de la marmotte alors qu’il prenait note que définitivement toute cette histoire était beaucoup trop tactile pour lui de toute manière. Il ne relava même pas sa remarque sur le déluge.

Sérieusement si ça ne tenait vraiment qu’à lui, de un il ne serait pas ici car il n’avait jamais demandé à être là et deuxième oui, il était très fort probable qu’il aurait attendus le déluge ou les plus grandes supplications de la blonde pour bouger le petit doigt pour elle. Il soupire et vas pour effectuer un mouvement, mais fut couper dans son formidable élan par la voix douce et mélodieuse de leur patiente de fortune. Ses propos le font sourire devant sa façon de réagir.

« Je crois qu’il serais mieux que je ne touche pas Quinn. Après tout une femme la rassurerais mieux qu’un homme alors qu’elle pense avoir été droguée pour être ensuite baisé dans une ruelle des plus chaleureuses. »

L’excuse est bien trop belle pour ne pas la saisir et ainsi passé son tour pour la toucher et l’approcher plus que cela. Il offre un grand sourire à la brune se foutant comme de sa première chemise du fait qu’il pouvait être un parfait connard. Une seconde femme arriva pour elle aussi aider visiblement, avec des bouteilles d’eau cette fois-ci.

« Regarde, tu as même une paire de bras en plus devant toi. Magique. »

Il se décale de son casier à lui définitivement vide et s’approche de celui de la blonde rapidement.

« Les vivants c’est pas ma tasse de thé, quand il y avait encore du thé, mais je peux toujours porter les affaire de monsieur, mademoiselle, chaton, ce qu’elle souhaite Quinn. »

Il fait un simili de révérence à la blonde.

« Je ne voulais pas gérer ça, je n’étais pas là pour l’aider à la base, mais promis la prochaine fois je serais le sauveur de la veuve et de l’orphelin. »

N’importe quoi. Il aiderait une fois, la prochaine fois qu’un corps serais rejeter des caissons de froid, il allait même prendre des note mental de comment elles faisaient, mais  il ne serait pas plus agréable. Juste plus efficace et moins passif. Pour le moment il n’en avait pas grand-chose à faire de la notion de communauté, mais il aimerait tout de même ne pas se retrouver sans rien ans son assiette car il lui a craché dessus aussi rapidement.
(c) Jules pour WC
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