Fin de matinée, pas tout à fait midi au soleil, et Evy attendait patiemment que la botaniste dégénérée dont elle gardait un très mauvais souvenir, daigne apparaître. Elles avaient pour unique mission du jour de récolter une certains quantité de plantes sur les bords du sentiers de chasse. Elles ne s’éloigneraient pas tellement du campement mais Evy n'était pour autant, pas très rassurée à l'idée d'aller se balader en dehors du camp avec une excitée de la caboche telle qu'Eirin.
Elle devait déjà faire maints efforts pour ne pas rebrousser chemin et aller exiger que quelqu'un d'autre s'en charge. Le malaise qu'avait laissé l'incident du centre de recherche ne l'avait pas encore quitté et elle doutait que cette excursion soit agréable.
Mais soit, de toute manière, elles n'étaient amenées à être ensemble que pour aujourd'hui – et juste pour de simples fleurs. Evy soupira, serrant sa gourde dans sa main gauche. Quand est-ce qu’elle va se décider à venir, grommela-t-elle intérieurement.
L'échantillon de plante lumineuse que j'avais ramené de ma précédente excursion avec Oprah s'était avéré extrêmement utile dans des domaines très différents. Cependant, on venait à bout de cet extrait, et il allait en falloir de nouveaux à étudier, mais aussi à planter dans la serre. Une excursion s'imposait donc, pour en recueillir une certaine quantité suffisante à tous ces projets. J'étais prête à y aller seule, mais au final, c'était en tandem que cette collecte allait se faire. Et mon duo n'était pas des moindres : Evy. Notre premier et unique contact ne lui avait pas laissé un très bon souvenir je crois. En même temps, elle n'était pas connue pour son infinie gaieté, autour du camp. Kiba était sans doute l'une des seules personnes, si ce n'est l'unique, à pouvoir en tirer quelque chose. C'est dommage, mais bon, j'imagine que j'allais devoir faire avec.
Au cas où, j'avais prévu de quoi administrer les premiers secours si besoin, de l'eau et beaucoup de bouts de tissus pour servir de gants longs afin de contrer l'aspect collant du végétal. Ces derniers m'avaient demandé pas mal de temps pour les réunir, devant courir de droite à gauche dans tout le campement. Ce n'est qu'une fois un nombre satisfaisant de ces pièces obtenues que je me dirigeais vers l'entrée de Wooden Cove, où Evy m'attendait. Je ne sais pas depuis combien de temps elle était plantée là, mais je m'attendais à la voir renfrognée. Je la saluais de loin, d'un geste de la main, souriant quand même. Elle ne m'empêcherait pas d'être de bonne humeur, de toute façon. Arrivant à sa hauteur, je pris la parole.
« Hey, désolée, il n'y avait plus assez de tissu, j'ai dû faire le tour du camp pour en trouver. On y va ? »
Je me mis en route en direction du sentier de chasse. Depuis la dernière fois, j'avais demandé aux Alphas de si possible rapporter tout lieu où la plante lumineuse se trouvait. Leurs récents rapports avaient permis de découvrir qu'il y en avait pas mal près du sentier où nous allions, lieu relativement peu dangereux.
« J'imagine que tu sais à quoi ressemble la plante ? Pas de question dessus ? »
Il était possible que ma partenaire ne soit pas totalement au fait des détails à propos de cette plante. Il me semble que sa spécialité était plutôt tournée du côté animalier, ou lié à la médecine, pas à l'étude des végétaux. Et puis, j'avais envie de tenter de renouer le dialogue, essayer d'atténuer le malaise qu'elle mettait entre nous. Je n'avais rien contre elle, mais la réciproque avait l'air clairement fausse, vu le début d'ambiance qui se mettait en place. Qu'est-ce que je pouvais dire ou faire pour essayer de faire en sorte que cette excursion ne soit pas une obligation ou un fardeau pour elle ? Percer sa carapace d'indifférence risquait d'être très compliquée, surtout vu à quel point je suis à l'aise avec ce genre de situation ...
Å. Evy Blomkvist
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Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Mar 23 Fév - 13:43
erratum
jour 108
Il se passa encore une dizaine de minutes avant qu'Eirin n'apparaisse de derrière l'horizon. Elle avait l'air joyeuse et ça rendait Evy encore plus morose. Renfrognée, elle rendit à peine son salut à la Botaniste, hochant la tête positivement. Allons-y gaiement, pensa-t-elle un brin ironique. Outre le fait que le caractère naturel de la Botaniste n'était vraiment pas compatible avec celui de la jeune femme, la situation qu'elles avaient vécu de concert au sein du centre de recherches rendait Eirin encore plus antipathique aux yeux d'Evy.
Elle prenait bien garde à rester à une distance raisonnable de sa partenaire du jour qui, non contente d'être guillerette comme un pinson, posait des questions qui devenaient agaçantes aux oreilles de la Brune.
« Oui je sais à quoi elle ressemble. »
Et ce fut tout. Elles continuèrent ainsi leur chemin un peu plus en avant, Evy jetait de temps à autre des regards inquiets vers le campement. La situation ne lui plaisait décidément pas du tout. Elle n'arrêtait pas de se repasser en boucle le peu de souvenirs clairs qu'elle gardait de leur rencontre avec cette plante monstrueuse. Et elle avait beau essayer de laisser le bénéfice du doute à la Botaniste, le souvenir que sa tirade délirante face à la plante la faisait constamment se dire que cette nana était complètement ravagée du cerveau.
« Tiens, ce n'est pas ça là, un petit plus bas dans le creux ? » dit-elle en se plantant soudainement au beau milieu du chemin, pointant du doigt un petit parterre de végétaux.
Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Mer 24 Fév - 0:05
ft. Eirin Narshe
ft. Evy Blomkvist
Oh shit.
Une réponse sèche, courte, concise à ma question. Un « ta gueule » aurait été tout aussi évocateur. Je soupirais longuement, hésitant à abandonner tout espoir avec elle. Pourquoi fallait-elle qu'elle soit tout le temps blasée et trop sérieuse ? Quelque part, j'avais un peu de peine pour elle. Le silence était pesant. C'était même pire que ça, je voyais bien qu'Evy n'avait pas du tout envie de faire équipe avec moi. J'avais envie de lui dire de rentrer, si elle le voulait, que je pouvais m'en charger seule, et qu'elle ne gâche pas sa journée à faire quelque chose qu'elle n'avait strictement pas envie de faire, avec visiblement une personne qu'elle n'apprécie pas. Je n'ai pas de problème avec ses sentiments envers moi, mais plutôt qu'elle se force. A tous les coups, si je lui révélais mes pensées à voix haute, elle risquerait d'encore plus mal le prendre … Argh, cette fille est un véritable casse-tête ambulant ! Un voile de contrariété drapait mon visage. C'était quoi, le problème, au final ? Je n'étais même pas sûre de vouloir le savoir.
Un nouveau soupir passa mes lèvres. Mon équipière du jour me tira de ces pensées, bien qu'elle soit à quelques mètres de moi, me pointant du doigt un petit parterre de végétaux en contrebas, dans un creux. Je dus plisser des yeux, Evy étant la plus proche, afin de comparer avec mes souvenirs. En journée, la lueur si caractéristique de cette espèce n'était pas visible, il fallait donc se fier à sa couleur et sa taille. Et effectivement, elle avait raison. C'était bien la plante que nous cherchions, et en quantité bien suffisante pour l'instant. Il y avait juste un gros buisson qui les cachait, mais ça ne serait pas un problème normalement. Je finis par lui répondre, afin de confirmer sa pensée.
« Oui. »
Tant qu'à faire, autant limiter les dégâts collatéraux possibles, et l'imiter. Des réponses courtes et précises. Je me rapprochais d'elle et du fameux creux, coffre à trésor de notre quête. La pente semblait rude, tout de même. Cherchant de mon côté, dos tourné à ma partenaire, les bouts de tissus dans mon sac, je finis par le poser et m'accroupir. Seulement, une racine épaisse se trouvait sous mon pied, et le geste me fit temporairement perdre l'équilibre, donnant un coup de fesses à Evy au passage, involontairement. La faute à ma taille, sans doute, et à la distance entre nous qu'elle devait avoir mal jugée, à moins qu'elle ne se soit autant rapprochée sciemment. C'est à ce moment précis que je me suis dit que les emmerdes, pas les petites, mais les grosses, allaient commencer. Je me sentis chuter à mon tour, dégringolant avec la Bêta le long de la pente, jusqu'à tomber en plein milieu du buisson, sous elle. Ecorchée par les brindilles, saignant un peu, je rouvris les yeux pour fixer l'arrière-train d'Evy. Urgh … A tous les coups, ça allait être de ma faute cette histoire. Avant toute chose, s'assurer qu'elle aille bien, quitte à essuyer vents et marées, insultes cinglantes, coups ou n'importe quoi d'autre traduisant la colère sans doute noire de la jeune femme.
« Ca va, rien de cassé ? »
Ceci étant fait, tenter de bouger. Je fis mon possible, mais écrasée par la jeune femme, bien que poids plume pour moi, et entravée par les buissons et les plantes, impossible de m'en sortir. Un détail me frappa soudainement l'esprit. Les plantes … leur sève … Oh, non, non, non … Elles la sécrétaient proportionnellement en réaction à un stimuli extérieur du toucher. Plus nous allions nous débattre, plus elles allaient nous « baver » dessus … et nous coller l'une à l'autre. Suuuper … parmi toutes les personnes à Wooden Cove, il fallait que cette situation se produise avec celle qui doit me détester le plus. Je fis la grimace, espérant qu'elle ne se soit pas renseignée sur cet aspect de la plante plutôt … dérangeant, dans le cas présent. Si elle n'était pas au courant, mieux valait « Evy-ter » de l'affoler et de la faire se débattre comme une possédée pour s'en sortir avant que ses pires cauchemars ne deviennent réalité.
Å. Evy Blomkvist
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Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Mer 24 Fév - 19:24
erratum
jour 108
Le doigt pointé en avant, Evy n'était pas entièrement sure d'elle – mais l'admettre aurait été une torture. Cependant il s'avéra que son œil avait vu juste et qu'elles étaient tombées bien rapidement sur ces fameuses plantes. Evy aurait presque pu être contente si elle ne s'attendait pas toujours à ce que quelque chose se passe. Empreinte d'un certain pessimisme, elle laissa son regard parcourir un bonne partie des alentours pour vérifier que rien de dangereux ne se trouvait à portée d'yeux. Puis elle jugea la pente qui les séparait de leur but ; pas franchement l'Everest mais bien raide quand même. Et alors qu'Evy allait proposer quelque chose, elle se retrouva propulsé hors du chemin, dévala la pente dans une suite de juron et de cris plaintifs pour finir sa course la tête la première dans un buisson.
Et Eirin ne tarda pas à la rejoindre. De rage, Evy se débattit au moment de l'impact, jusqu'à ce qu'elle se rende compte comme une grande que la plante était... Collante.
« Non, j'ai pas l'impression. Mais je crois que mon arcade saigne. »
Elle le sentait, le sang, dégouliner lentement le long de son visage. Rien de bien grave mais chiotte qu'est-ce que ça pouvait être humiliant. Elle laissa pendre mollement sa tête dans un soupir de profond désespoir.
« Ce truc colle, n'est-ce pas ? »
Non contente d'être coincée dans un buisson avec les fesses à moitié à l'air à cause de la chute, elle était coincée parce que Madame la Géante ne savait pas évaluer les distances et que son postérieur prenait une place affolante. Si son visage n'exprimait pas plus qu'une grande lassitude, intérieurement elle était aussi bouillante que l'Enfer.
Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Jeu 25 Fév - 17:53
ft. Eirin Narshe
ft. Evy Blomkvist
Worst. Mission. Ever.
Dès les premières secondes, mes espoirs de s'en sortir calmement s'envolèrent. Evy se débattait, sans doute par réflexe, me donnant quelques coups au passage. J'avais envie de lui dire de se calmer, mais vu la situation, je n'étais pas sûre de l'efficacité de la chose. Heureusement que je n'avais pas mis ma robe bleue aujourd'hui, préférant un pantalon et un débardeur récupéré ici, certes petit mais suffisant pour moi. Le buisson l'avait un peu troué par endroits, mais ça, c'était le cadet de mes soucis. Evy m'informa qu'elle allait bien, excepté son arcade. Bon, au moins elle n'avait rien de cassé, foulé ou je ne sais quoi qui aurait énormément compliqué la situation. Je soupirais de soulagement. En revanche, je sentis mes muscles se tendre suite à la question de la jeune femme. Alors, elle n'était pas au courant. Génial.
« … ce truc colle, oui. Et sacrément. Comme de la super glue, dans le temps. »
Je tournais la tête pour éventuellement voir une solution au problème. Il y avait de quoi dissiper l'effet collant dans le sac, à quelques mètres de nous … hors de portée, si proche et pourtant si loin, comme pour nous narguer dans notre situation burlesque.
« Si on pouvait atteindre le sac, on pourrait s'en sortir. Le problème, c'est que ces plantes sont sensibles au toucher. La sécrétion de sève est proportionnelle au stimulus. Ce qui signifie que plus on va bouger, plus on va être collées. »
Par extension, nos vêtements eux aussi allaient coller. C'était déjà mon cas, mon dos ayant écrasé l'une des plantes complètement. Je ne pouvais pas me relever, Evy étant sur moi, sans doute encore plus empêtrée que moi. Je pouvais voir la naissance de ses fesses, et j'en venais à me demander si je ne préférais pas ma vision hallucinatoire d'elle en train de danser en string banane. C'était moins dangereux, en un sens. Nous étions dans une impasse. J'avais beau réfléchir, je voyais mal comment nous en sortir sans aide extérieure. C'est alors que je sentis quelque chose gigoter dans le bas de mon dos nu, qui me chatouilla. Evidemment, mon réflexe fut de bouger, nous entortillant encore plus l'une à l'autre. A présent, j'avais une jambe autour d'elle, la joue collée contre son fessier, une main par-dessus sa cuisse. On dirait vraiment une partie de Twister … le côté fun en moins.
« Y'a un truc sous moi qui vient de bouger, Evy. »
Aucun moyen de savoir ce que c'était. Si c'était un animal, je priais pour que ce soit un curefeu, ou quelque chose de petit et inoffensif. J'essayais de tourner à nouveau la tête en direction du sac, poussant au passage un peu l'arrière-train de la jeune femme, pour constater sa disparition.
« Le sac … Il n'est plus là. »
Je fermais les yeux, un soupir las s'échappant de mes lèvres. C'était définitif, nous étions très mal barrées. Si un animal l'avait emporté, il y avait quelques petites chances qu'il soit encore dans les environs. Si c'était autre chose en revanche …
Å. Evy Blomkvist
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Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Ven 26 Fév - 18:22
erratum
jour 108
Plus les secondes s'accumulaient, plus la situation devenait grotesque. À chaque esquisse de mouvement, la plante recrachait un peu plus de sève, collant et scellant les deux jeune femmes au milieu de l'épaisse broussaille. Evy était en proie à une irrépressible envie de hurler, mais elle se contentait de pousser soupirs agacés sur soupirs agacés. Et chaque mot qui sortaient de la bouche d'Eirin ne faisait qu'ajouter à son irritation une nouvelle dimension. Et si les circonstances de cet incident étaient risibles, les conséquences qu'il pouvait induire l'étaient beaucoup moins. Et si une bête énorme passait par ici, trouverait-elle le fessier d'Evy assez appétissant pour se faire un casse-croûte ? Se dirait-elle qu'un wrap de botaniste et de petite femme furieuse serait un plat de choix ?
Evy poussa un énième soupir, sentant l'autre s'agiter sous elle. Elle dit que ça colle et elle gigote quand même, se disait-elle, exaspérée. Et voilà qu'elle lui annonçait que le sac avait disparu et qu'une bête se glissait joyeusement sous elles.
« Est-ce que c'est un blague ? »
Elle serra les dents si fort que sa mâchoire lui fit mal. Ses yeux cherchaient en vain les traces de passage d'un quelconque animal. Son champ de vision était si réduit par la position dans laquelle elle se trouvait qu'il était inutile de se dire que si quelque chose arrivait, elle le verrait. Bien. Génial.
« Arrête de gigoter à la fin. » lança-t-elle, agacée. « Je vois rien de là où je suis, si quelque chose de gros et de carnivore arrive.... »
Elle ne prit même pas le temps de finir sa phrase.
« J'espère que la seule option qui nous reste c'est pas de prier pour un miracle.... »
Mais pourquoi est-ce que ça tombait sur elle ?... Et que dire du courant qui chatouillait joyeusement la peau de ses fesses. Vie de merde.
Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Dim 28 Fév - 16:42
ft. Eirin Narshe
ft. Evy Blomkvist
It's rapin' time !
Evy bouillait intérieurement, ça s'entendait très clairement, mais aussi cela se voyait. Ce que je veux dire par là, c'est que la colère la faisait se contracter, et je le sentais sur mon corps, là où nous étions scellées l'une à l'autre, mais je pouvais aussi le constater en regarder sa paire de fesses dépassant de son pantalon. Consciente qu'une créature potentiellement mortelle pouvait venir nous cueillir comme deux fruits sur un arbre, cette petite pensée positive d'avoir pu voir un joli derrière avant de mourir était quelque peu … réconfortante ? J'informais Evy de la situation plutôt désespérée, en tout honnêteté. De toute façon, quoi que je dise ou quoi que je fasse, le résultat sera le même : la colère du Schtroumpf Grognon s'attisera encore plus.
« Je sais que je suis du type à plaisanter sur tout et n'importe quoi, mais là, je suis vraiment sérieuse. »
Je me laissais aller, puisque de toute façon, à moins de trouver une solution miracle, la seule chose qu'il nous restait à faire était d'attendre qu'on vienne nous chercher. Heureusement, nous n'étions pas si éloignées du campement, aussi, je doute qu'un truc affreux au possible et mortel du moindre de ses orteils à ses dents ne vienne pour nous manger. Tant qu'à faire, autant contempler la magnifique vue qui s'offrait à moi. Nos derniers mouvements avaient d'ailleurs encore un peu plus présenté au monde l'arrière-train de la vieille chouette en chef. Vu d'ici, il ressemblait un peu à deux crânes chauves. Cette idée me fit hurler de rire intérieurement, et je faisais tout mon possible pour ne pas extérioriser cette vision dans laquelle son derrière se parlait, d'une fesse à l'autre, comme si de rien n'était. Cela dit, impossible d'empêcher les spasmes de mes abdominaux, mon souffle qui alla s'écraser sur sa peau nue et le sourire qui venait se poser sur mes lèvres. Cela nous fit bouger davantage, et Evy râla encore une fois. Fallait-il toujours qu'elle ne voit les choses que négativement ?
« Je doute que quelque chose de vraiment horrible ne vienne pour nous. On est encore relativement près de Wooden Cove, et le sentier est quand même régulièrement fréquenté … Dans le pire des cas, on nous trouvera facilement. »
Je sentis alors à nouveau quelque chose bouger, derrière nous, dans mon angle mort. Un bruit distinct et persistant accompagna ce mouvement : le même que quelqu'un qui se traîne. Malheureusement, impossible pour Evy de me renseigner sur sa nature. Il fallait prendre une décision, et vite.
« J'imagine que t'as entendu, alors je vais devoir bouger pour voir ce que ... »
Je me stoppais net, la créature venant de passer dans mon champ de vision.
« Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? De la gélatine sur pattes ? »
La bestiole, translucide et qui avait l'air de fondre, se déplaçait tranquillement à côté de nous, ignorant royalement notre présence. Elle semblait être plutôt attirée par la sève produite par les plantes. Une créature herbivore ?
« Ca aurait pu être pire. Elle a pas l'air de faire attentiAAAAAAH CA PIIIIIQUE, BORDEL ! »
La créature rampait sur mon bras, mangeant au passage un bout de plante, lentement, absolument pas gênée par ce qui se passait. Mon bras un peu dégoulinant était comme en feu, et l'envie de me gratter était insoutenable. Je ne pus m'empêcher d'ailleurs d'envoyer valser Monsieur Gélatine plus loin dans un grand geste de la main, nous faisant à nouveau bouger, gigotant vivement, mettant une petite claque légèrement sonore, involontairement, sur la fesse d'Evy, y étalant un peu cet élément appartenant au monstre par la même occasion. Je rabattis mon autre bras pour me gratter vivement, les larmes aux yeux.
« Oh putain c'est affreux comme ça gratte ! »
Je vis la créature revenir vers nous, plus rapidement, grimpant sur les reins de ma compagne d'infortune. Mais pour l'heure, j'étais trop obnubilée par ma propre souffrance pour ne pas y faire très attention. Plus je me grattais, plus l'envie de continuer devenait encore plus forte ...
Å. Evy Blomkvist
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Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Mar 1 Mar - 13:29
erratum
jour 108
Plus elle y pensait, plus la situation lui paraissait terrible. Et humiliante. Si seulement elle avait pu, ne serait-ce que s'éviter de subir un tel courant d'air. Si seulement elle avait juste pu se décaler une seconde avant qu'Eirin ne la pousse. Si seulement elle était resté au fond de ce qui lui servait de lit. Elle savait par avance que la journée allait être désagréable, mais tout ce qu'elle avait imaginé n'avait rien à voir avec ce qui venait de se passer. Dans tout les scenarii plausible concernant cette excursion, tout se terminaient juste par la fin de cette balade et l'espoir de ne plus avoir à supporter Eirin pendant un très, très, très long moment.
Et voilà qu'elle se retrouvait collée à la botaniste et – outre le fait que la proximité physique la dérangeait – elles étaient dans une telle mauvaise posture qu'il ne restait que le miracle pour les sauver. Le miracle... L'humiliation cuisante laisserait son empreinte sur Evy pendant un certain temps.... Et la plaque rouge et insupportablement dérangeante qui se formait actuellement sur ses reins aussi.
Evy se mordit la lèvre dans une tentative de retenir un cri de douleur et de frustration. Un blob rampait tranquillement autour d'elles et si il venait à la toucher une autre fois, elles risquait toute deux une crise d'urticaire aigu et, pourquoi pas, un choc anaphylactique. Les miracles n'existaient plus depuis longtemps.
C'est alors que, involontairement, la main d'Eirin vint claquer sur la fesse à découvert d'Evy. Et tandis que la Botaniste se plaignait, Evy n'avait jamais été aussi proche de l'implosion. Elle était devenue rouge de colère, se doigts se crispant tellement fort que l'on pouvait sans peine compter les articulations de ses doigts. Enragée de ne pouvoir ni bouger, ni faire quoi que ce soit, elle poussa un cri hargneux.
« ce truc c'est un blob, et ce truc, si il continue de nous grimper dessus, on risque le choc allergique.... Et je te serais gré d'arrêter de te gratter, tu stimules cette horreur végétale. »
La jeune femme se fit la réflexion que les végétaux semblaient en avoir après elle, et elle aurait certainement sourit si sa peau ne la brûlait pas autant.
Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Mar 1 Mar - 17:46
ft. Eirin Narshe
ft. Evy Blomkvist
Hell on Earth is coming
Mon bras me brûlait atrocement. C'était pire qu'un concentré d'orties, de cactus, de piment et d'autres choses bien violentes. J'en avais même des spasmes incontrôlés dans le bras. Impossible de ne pas me gratter, l'urticaire était bien trop difficile à supporter dans mon cas. J'imagine que ma peau était plus sensible face à ce genre de problèmes que celle d'Evy. Ma compagne d'infortune se laissa aller à sa colère et sa frustration, poussant un hurlement hargneux. Ses muscles se tendirent tous, je le sentais contre ma peau. Je ne l'avais jamais vue comme ça, et c'est une vision que j'aurais préféré éviter d'avoir. Un Schtroumpf grognon qui devient le Schtroumpf harpie, c'est pas vraiment ma tasse de thé. Seulement voilà, le hasard a fait que nous étions toutes les deux embarquées dans cette galère, et que le caractère de la jeune femme n'aidait en rien. Si à sa place cela avait été Nora, Rose ou même quelqu'un d'autre, la situation aurait été bien plus supportable. Là, c'était une véritable accumulation de négativité comme on en faisait rarement.
Evy m'informa du doux nom de la créature. Un blob, super. Heureusement qu'il n'avait pas de tentacules, c'était toujours ça de gagné. Dans un geste d'énervement, suite à l'humeur massacrante de la première éveillée combinée à la sensation extrêmement désagréable que subissait mon bras, je donnais un grand coup avec ce dernier pour envoyer valser la créature hors du buisson. Je serrais les dents, tentant de m'empêcher de me gratter, mais l'envie était bien trop forte. De toute façon, nous étions déjà bien collées, alors un peu plus, un peu moins …
« Désolée, mais vu la situation, je doute qu'être un peu plus scotchée l'une à l'autre change quoi que ce soit, maintenant. On ne peut déjà plus se décoller sans se déchirer les vêtements ou s'arracher la peau. »
Je continuais donc de tenter de soulager mon bras, constatant que j'avais déjà gratté un peu à sang. Je soupirais, frustrée comme jamais je ne l'ai été. Un grognement déplaisant s'échappa de ma gorge, entre douleur, irritation et mécontentement. Allons, relativisons. Au moins ce n'était pas un jiguanra, ou toute autre saloperie qui nous aurait dévorées en deux coups de mâchoires.
« Bon, voyons le côté positif. Nous ne sommes pas trop loin du camp, sur un sentier parcouru régulièrement, dans un coin où peu de prédateurs carnivores passent. Il suffit juste d'attendre un peu … En tout cas, ça pourrait … être … pire … ? Oh, merde. J'aurais pas dû dire ça. »
Ce que je vis me fit lever les yeux au ciel, et pousser un loooong soupir de lassitude. Merci, Murphy, de nous faire appliquer ta si bien nommée loi. Quand tu penses que les choses pourraient être pire, elles le deviennent réellement. Un bruit visqueux constant se faisait entendre, et c'est en tournant la tête vers son origine que je vis la définition littérale de l'Enfer sur Terre. Une ARMEE de blobs. Impossible de les compter d'ici, et ils semblaient se diriger droit vers nous. Evy l'avait sans doute vu aussi. Celui que j'avais éjecté de son dos, lui, semblait revenir à la charge, grignotant une des plantes sur lesquelles nous avions atterri. Cette espèce serait-elle par le plus grand des hasards très fortement attirée par elles ?
« … on fait quoi ? »
Question rhétorique. Il n'y avait rien à faire, si ce n'est prier pour nos âmes. Pauvre Evy, fesses à l'air … Si un blob lui rentrait dans le pantalon, bonjour le chaos qui se déchaînerait. A côté, je restais persuadée que la catastrophe nucléaire ne serait rien comparée à sa folie meurtrière.
Å. Evy Blomkvist
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Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Mar 1 Mar - 21:59
erratum
jour 108
Et puisqu'elle pensait avoir atteint le fond du fond, l’abîme n'en avait pas encore finit avec elle. Non seulement Eirin se grattait constamment, augmentant la quantité de sève ultra-collante générée pas la plante mais en plus de cela, ce n'était plus un mais une bonne douzaine de blobs qui s'agglutinaient autour d'elles. Et ils étaient visiblement plus attirés par la plante et sa sève que par les deux crétines coincées au milieu. Un bon point dans ce chaos... Ou peut-être pas. Ou peut-être puisque, non effrayées, les bêtes se rapprochaient dangereusement, et les craintes de choc allergique d'Evy de plus en plus pressantes. Elle se mit à réfléchir à tout allure mais aucune solution ne lui apparaissait. Aucune sauf bien sur....
« À L'AIDE !! AU SECOURS ! »
Sortez moi de là, sortez moi de ce cauchemar. Elle hurlait comme elle ne l'avait jamais fait, elle était presque impressionnée par sa propre voix. Mais la situation était si catastrophique et si délirante que ses considérations pudiques sur l'excès n'avaient plus tant d'importance. Elle voulait juste que la situation s'arrange, qu'on la débarrasse de ces blobs dégoûtants, des ces démangeaisons, de la morsure brûlante des plaques d'urticaire et surtout... SURTOUT ! D'Eirin.
Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Sam 5 Mar - 17:37
ft. Eirin Narshe
ft. Evy Blomkvist
Is this ... HOPE !?
J'attendais une proposition, la moindre petite idée qu'Evy aurait pu avoir pour éviter que la situation ne devienne réellement l'Enfer sur Terre. La seule solution qui avait germé dans mon esprit aurait été de me lever brusquement, la jeune femme serrée dans mes bras, abandonnant au passage la bonne majorité des bouts de tissus recouvrant mon corps, et de fuir d'ici. Problème : la sève était réellement une sorte de super glue. A ce jour, nous n'avions pas trouvé de dissolvant pour contrer ces effets, ce qui signifiait qu'Evy et moi risquions de rester soudées au sens propre du terme. Et ça, hors de question, que ce soit de son point de vue ou du mien. Même si cela avait été Nora à sa place, je n'avais pas envie de perdre autant de liberté, et de réapprendre à vivre sous certaines contraintes très lourdes.
Finalement, l'idée de génie de ma compagne d'infortune fut révélée par sa voix : un appel à l'aide. Oh. Eh bien, ma foi, c'était une solution. Ses hurlements me vrillaient les tympans, mais bon. En revanche, le revers de la médaille était en train d'arriver. Les cris d'Evy semblaient exciter davantage les blobs, qui commençaient à se désintéresser petit à petit des plantes autour de nous pour s'approcher encore un peu. La bonne douzaine de créatures commençait à nous grimper dessus, et je ne pus endiguer cette vague, malgré mes tentatives pour donner un bon coup dans chacune des créatures qui s'approchait un peu trop pour les réexpédier plus loin. Cette sensation de brûlure était insupportable. Je hurlais à mon tour, mais pas d'appel à l'aide : de douleur et d'irritation. Les blobs continuaient tranquillement leur bout de chemin, continuant leur escalade sur nos corps, jusqu'à les recouvrir intégralement. Je m'agitais comme une diablesse, tentant de virer un maximum de ces bestioles, sans succès. De grands bouts de mes vêtements commençaient à s'arracher, dévoilant ma peau par endroits, rougie instantanément par le passage des espèces de slime.
Ce cirque continua pendant quelques minutes, jusqu'à ce que dans un élan de désespoir et d'intolérance à ce traitement, je me relevais en partie, appuyée sur un coude. Evy fut logiquement entraînée avec moi, les blobs sur mon torse tombant au sol. En revanche, du fait de nos positions antérieures, elle avait à présent le visage entre mes jambes, lui laissant apparemment suffisamment d'espace pour respirer. Je pensais devenir folle, cette torture devenant clairement insupportable. En gigotant encore un peu, je commençais à m'apercevoir de quelque chose qui me semblait être une lueur d'espoir dans ce désastre. Il y avait moins de sève ! Je riais nerveusement, comme possédée par le démon, avant de prendre la parole d'un ton excité, luttant contre la douleur, mâchoires serrées.
« E-Evy … Héhéhé ! On dirait qu'il y a moins de sève que tout à l'heure. Je … Je crois que … nngh … que le corps des blobs … aaaaaargh … qu'ils la dissolvent ! »
La situation me fit avoir un fou rire incontrôlée, me raccrochant à cette dernière lueur comme dernier rempart à ma sanité mentale. Cette torture n'avait que trop duré.
Å. Evy Blomkvist
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Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Sam 5 Mar - 20:16
erratum
jour 108
Elle criait, et criait encore jusqu'à ce que sa voix devienne rauque et que ses cris se cassent dans sa gorge irritée. Personne ne semblait vouloir apparaître comme par magie et elle se disait que, vraiment, la réalité n'avait rien d'un film où un sauveur/une sauveuse inespéré(e) pouvait sortir de nulle part à la dernière minute. Et plus encore elle se demanda comment des générations entières de petites filles avaient pu croire au prince charmant et à son timing parfait.
Un énième hurlement eut raison de sa gorge, les Blobs agités continuaient de grimper et de grimper encore et encore sur le corps des deux jeunes femmes et chaque nouvelle plaque rouge était un supplice de plus à ajouter sur la liste de l'humiliation. Ses vêtements tendaient à ne plus ressembler à rien et une partie de son pantalon était si englué dans le buisson qu'elle avait abandonné l'idée de sauver le peu de pudeur qui lui restait.
Mais voilà qu'au moment où l'espoir quittait définitivement la jeune femme, Eirin réussit à se relever légèrement. Et la position plus qu'indélicate dans laquelle se trouvait Evy lui parut soudain dérisoire face à l'infime possibilité d'enfin mettre fin à ce cauchemar.
« Arrête de rire bêtement et pousse moi vers l'avant, j'vais essayer d’attraper une racine. »
Si elle parvenait à atteindre ce morceau de racine bien ancré dans le sol, avec un peu de force et l'action du mucus des Blobs, peut-être qu'elle réussirait à se dégager.
« Pousse... Sur mes fesses Eirin s'il te plaît. »
Jamais de sa vie elle n'aurait cru dire une chose pareille.
Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Jeu 10 Mar - 19:01
ft. Eirin Narshe
ft. Evy Blomkvist
Blobs totally ruined it.
Les hurlements de détresse d'Evy cessèrent, en même temps que la clarté de sa voix. Elle s'était cassée les cordes vocales afin d'appeler à l'aide, et maintenant sa voix ressemblait à celle d'un camionneur ayant abusé du tabac, et j'exagérais à peine. Alors que ses appels à l'aide durent se terminer, je pris le relais à sa place, remplaçant mes propres cris de douleurs et d'irritations par des cris désespérés à l'attention d'éventuels promeneurs du camp. Je tentais également de chasser le plus de blobs possible de nos corps respectifs, mais la tâche était bien trop ardue, et nos adversaires bien trop tenaces. A peine l'un d'entre eux éjecté par mon bras, deux autres nous sautaient à la tête. Une véritable hydre, le corps unique en moins, quoi. Mes mouvements pour tenter de nous défendre faisant inévitablement gigoter Evy, les vêtements de celle-ci, et plus particulièrement son pantalon profondément englué dans le buisson lui sapaient de plus en plus de pudeur et de dignité au fil du temps. Si la situation n'était pas aussi désespérée, j'aurais pu me laisser aller à quelques regards indiscrets, mais là …
C'est alors que je pus me relever, étonnamment, toujours soudée au sol mais la résistance de la sève se faisant moindre. Ce constat fut comme une bénédiction pour moi, et je me devais de le partager à ma compagne d'infortune. L'excitation me faisait rire, et ça n'allait sans doute pas plaire à la jeune femme. En l'état, j'étais même capable de l'embrasser langoureusement et longuement, tant la joie d'apercevoir enfin une lueur d'espoir à cette situation incongrue me transcendait. Elle semblait d'ailleurs avoir un plan de son côté, demandant de la pousser vers une racine visible pour elle. Elle râla, comme à son habitude, mais je n'y prêtais même plus attention. Elle voulait que je la pousse, soit, mais comment ? Sa dernière phrase me fit rater un battement de cœur, entre deux rires extatiques. « Pousse sur mes fesses Eirin s'il te plaît ». Avais-je bien entendu ? Evy, schtroumpf grognon par excellence, impératrice des emos, miss caustique me demandait de lui … pousser les fesses pour atteindre son objectif ? Je doutais très fortement qu'elle se soit dit qu'un jour, elle prononcerait ces mots, encore plus à une personne qu'elle déteste nettement. Là encore, si l'urgence de la situation ne me le permettait pas, j'aurais pu en profiter un peu pour la taquiner – après tout, je doute qu'elle puisse me haïr plus que maintenant – mais toute ma concentration actuelle passait dans cette simple pensée : faites que mes mains ne glissent pas en poussant son arrière-train. A cause de la sève attaquée par les blobs, c'était une éventualité. J'inspirais longuement, expirant tout aussi longtemps, avant de placer délicatement mes mains sur chacune de ses fesses, les saisissant le plus fermement possible, concentrée.
« Désolée d'avance si ça glisse, c'est involontaire et ce ne sera pas ma faute. »
Je serrais donc ses fesses entre mes doigts, le regard un peu hésitant. Putain, c'était le cul d'Evy, merde ! Et il était d'enfer, il figurait sans doute dans les Rolls Royce des fessiers ! Je pouvais sentir sa forme, l'entretien et le soin qu'elle lui accordait, et toutes ces sensations firent papillonner mes pensées et accélérer un peu mon rythme cardiaque. Ah, si j'avais pu être hétéro … Sans détourner le regard de cette sublime paire de miches offertes à mon appréciation, je poussais, doucement, puis plus fortement, la résistance de ses vêtements m'empêchant de mener à bien la tâche qu'elle m'avait donnée. De mon côté, le bout de tissu qui servait à couvrir mon dos et mon torse se déchira définitivement, laissant les lambeaux dorsaux retomber au sol. Comme je m'y attendais, ou plutôt comme je le redoutais, la fin de mon aide à la jeune femme se termina sur une certaine note très désagréable pour elle à n'en pas douter. S'il n'y avait pas eu son sous-vêtement pour éviter un contact direct, et ayant les bras à présent tendus, mes pouces auraient été en contact direct avec son intimité. Mon cœur s'accéléra encore, tentant de pousser sur les derniers millimètres, jusqu'à ce qu'elle me somme d'arrêter. Pitié, que cette torture autant physique que psychologique s'arrête, cela devenait bien trop difficile à supporter, entre les plaques rouges, le caractère d'Evy, son corps attirant, les blobs, la sève, le buisson qui m'avait entaillé la peau, nos vêtements qui s'arrachaient, l'absence de secours ...
Å. Evy Blomkvist
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Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Mer 16 Mar - 16:52
erratum
jour 108
Chaque seconde qui passaient ajouter un peu plus à la gêne que ressentait Evy. Et, tendant sa main le plus loin devant, elle crut un instant se démettre le bras tant elle mettait de volonté d'aller vers l'avant. Le contact des mains d'Eirin la chatouillait et la rendait de plus en plus nerveuse. Elle serrait les dents si fort que sa mâchoire émit un craquement jusqu'à ce que, finalement, elle réussisse à attraper du bout des doigts la racine convoitée. Elle ne pu retenir un petit cri de joie, tirant le fort possible pour se dégager. La brûlure des plaques d'urticaires rendant la manœuvre douloureuse et ses yeux pleuraient face à la douleur. Mais, petit à petit, elle se sentait aller en avant, petit à petit elle sentait qu'elle se dégageait des miasme et du marasme dans lequel elle était englué avec sa camarade d'infortune. Et dans un ultime effort, elle parvint enfin à dégager entièrement son torse. Attrapant des mains la racines, elle se mit à tirer de plus belle, glissant finalement hors du buisson, dans un rire nerveux. Ses yeux rouges et sa voix rauque en faisait une figure effrayante au milieu des broussailles. Elle souffla un coup et, entreprit de tirer Eirin par les pieds, coinçant au maximum es siens sous la racine afin de ne pas retourner là d'où elle venait..
« J'y suis preeeeeeeees- »
Et la phrase resta en suspens, elle avait mit tellement de force dans son geste qu'une fois Eirin décollée du buisson, l'élan l'avait projeté un mètre en arrière, le cul dans la boue Elle finit par se laisser tomber par terre et poussa un grand soupir de soulagement entre de éclat de rire un peu effrayant.... La boue soulageait un peu la douleur cuisante et à vrai dire, même si elle avait mal, elle était tellement soulagée d'être décollée de la plante que plus grand chose d'autre n'avait d'importance.
Sujet: Re: jour 108 ; erratum — eirin Sam 26 Mar - 21:53
ft. Eirin Narshe
ft. Evy Blomkvist
Is hope finally coming back !?
Je m'étais totalement focalisée sur la tâche qui m'incombait : extraire Evy de ce buisson la première, en poussant sur son fessier ma fois très à mon goût. J'aurai même peut-être considéré à lui faire un peu de rentre-dedans, si son caractère n'était pas aussi exécrable. Faire fi de la douleur était cependant difficile, tant les blobs avaient décidé d'envahir notre espace vital, ainsi que nos épidermes. Si Evy avait de plus en plus les fesses à l'air, son pantalon décidant que non, il ne suivrait pas correctement son avancée, moi, c'était mon dos qui était mis à nu. Il me restait à peine de tissu pour garder le col de mon vêtement intact. Un bref coup d’œil derrière moi m'indiquait que les blobs marchaient dessus sans y faire attention, mangeant les plantes à cause desquelles nous nous sommes retrouvées dans cette situation. Je comptais tout de même récupérer ce bout de tissu, à défaut de pouvoir sauver le pantalon d'Evy – et si toutefois j'y arrivais, ce serait toujours du matériau en plus – pour sauver le peu de pudeur qu'il devait rester à la jeune femme, si tant est qu'elle en avait au départ.
Les mains tremblantes, j'obéissais à sa demande du mieux que je pouvais, grimaçant, me focalisant sur ses pêches de chair, des larmes coulant sur mes joues en réaction à l'irritation si intense que je me demandais si je n'allais pas tomber dans les pommes d'ici peu. Je sentais qu'on progressait, très lentement certes, mais que ces efforts n'étaient pas vains. Je sentais la silhouette d'Evy se débourber de là.Fermant les yeux, dans un dernier grand cri guerrier, je pris un peu d'élan en la faisant reculer, puis je la poussais brusquement en avant. Cela sembla porter ses fruits, puisqu'un gloussement de joie s'échappa de la bouche de ma compagne d'infortune. J'accompagnais ses derniers gestes, sentant ce fessier s'échapper à mon emprise, un peu à contrecœur il fallait l'avouer, pour être sûre qu'Evy puisse se tirer de là sans rechuter et se blesser. Un peu plus, et son sous-vêtement s'en serait allé avec mes doigts, mais fort heureusement pour nous deux, cela ne s'est pas produit. Je l'observais s'extirper de là, tentant de cogner un maximum de blobs pour passer ma rage et mon inconfort, lié à leur substance. Mais heureusement qu'ils étaient venus au final. Grâce à eux, nous venions de trouver une nouvelle propriété à leur chair : un puissant dissolvant pour contrer la meilleure source de glue que nous avions jusqu'à présent. Bien des problèmes allaient être résolus à présent, il fallait voir le positif.
« Ca va, tu t'en es extirpée ? »
Je voulais quand même m'assurer qu'elle allait bien, que les propriétés urticantes des blobs n'avaient pas eu raison de sa conscience, qu'elle m'entendait, qu'elle était tout simplement presque hors de danger. Je me sentis finalement tirée par les pieds, sans doute l’œuvre de la Bêta. Je me sentais traînée lentement, difficilement, comme si mon dos se râpait contre du crépi – sensation extrêmement désagréable et incommodante, vous vous en doutez – en dehors de ce satané buisson. J'aidais les efforts de ma partenaire du mieux que je pouvais, poussant avec mes bras, récupérant au passage le bout de tissu qui me couvrait le dos il y avait encore un moment de cela, tentant également de sortir le pantalon d'Evy de là, sans grand succès. Pas assez de créatures n'étaient passées dessus pour le libérer suffisamment de la sève collante, et ces derniers étaient affairés ailleurs, toujours à mes côtés. J'entendis Evy dans une plainte d'effort physique, alors que d'un seul coup, je me sentis comme déscotchée du sol. Un bruit lourd s'entendit presque immédiatement, et je pus deviner aisément que c'était la jeune femme qui venait de s'écraser au sol, ne sentant plus son contact autour de mes chevilles. Je me débattais encore un peu pour sortir de cet enfer, me griffant de partout au passage. Je saignais sur plusieurs endroits, égratignés par le buisson. Bras, jambes, énormément le dos, le visage … Chaque parcelle de mon corps dévoilée y avait eu droit. Me relevant en titubant, les jambes flageolantes à cause de l'irritation encore violente et brûlante, je finis par rire nerveusement comme une démente, sautillant un peu sur place. Je ne fis pas attention au fait que la terre était devenue boue, et glissais dessus en avant, en écrasant presque Evy au passage, tombant à ses côtés. L'euphorie de la victoire me fit saisir ses épaules entre mes mains, un large sourire heureux sur le visage, ricanant nerveusement.
« On … On s'en est sorties … On s'en est sorties ! »
L'adrénaline et tout le bonheur lié à cette information me fit embrasser à pleine bouche la jeune femme, avec douceur mais sans m'en rendre compte, pendant quelques secondes, tout en lui faisant un énorme câlin. Finalement, je la relâchais, continuant de m'extasier, sans doute comme une échappée d'asile de son point de vue. Reprenant finalement mon souffle, j'observais l'intégrité physique de ma partenaire, qui semblait mieux lotie. Puis, mes yeux se fixèrent sur la pente très raide et boueuse qui nous séparait du sentier de chasse. La joie retomba comme un soufflé, me laissant morose l'espace d'un instant.
« Il va falloir trouver une solution pour ça, maintenant ... »
Tout en réfléchissant, je me souvenais que je tenais le bout de tissu arraché à mon dos. Je le tendis à Evy, qu'elle couvre un peu ses jambes si elle le souhaitait.
« Tiens, je n'ai pas pu sauver ton pantalon. Ca peut te servir de jupe, ou peut-être de semblant de paréo ... »
J'observais les possibilités qui s'offraient à nous. Il y avait un arbre auquel grimper, mais un saut assez long, haut et dangereux nous attendait pour retourner sur le sentier de chasse. On pouvait toujours essayer de remonter la pente boueuse à mains nues, mais nous risquions de glisser. Trois mètres et demi, quatre peut-être nous séparaient du haut. Je soupirais en me grattant derrière la nuque face à ce problème.
« J'ai peut-être une idée … Si on trouve de quoi servir de pseudo-piolets, je peux essayer de te servir d'échelle. Je m'accroche à mi-hauteur, tu grimpes jusqu'à mes épaules, et après, tu sautes pour t'agripper au rebord. A moins que tu aies un autre plan mieux ficelé ? Je t'avoue qu'à part ça, je ne vois rien qui nous permettrait de remonter. »
Quant aux blobs, ils finissaient de dévorer ce qu'il restait des plantes pour lesquelles nous avions fait cette sortie. tant pis, nous rentrerions bredouilles ...