Il avait sorti son couteau par réflexe à la réaction de la boule de poil, mais le rangea quand il vit que ce n’était qu’une deuxième boule de poil de la même espèce que la première qui venait d’en sortir. Elle était un peu plus grand que la première, cinq centimètre à peu près et avait le poil un peu plus abîme aussi. Elle devait être plus âgé ou être celle qui défendait les plus petites, si ce genre de créature vivait en meute. Il craignit que le nouvel arrivant attaque le premier, mais ce ne fut pas le cas. C’était plus comme s’il était là pour veiller à que tout aille bien. Un instinct de groupe alors, ou bien une mère et son petit. Enfin tout cela était de simple supposition.

Il leva les yeux aux cieux en entendant Ezrah s’émerveiller face au deux chaton-lynx. C’était bien le moment donc de faire cela. Dire qu’il avait rencontré un chaton mutant tueur moins de vingt minutes avant et que maintenant la chasse semblait bien loin. Même sa question avait été jetée aux oubliettes, comme si la réponse était plus qu’évidente. Ils étaient bons pour ramener ses deux créatures au camp, sinon il craignait la crise de larmes de son compagnon de chasse. Isida lui faisait le coup quand il était petit pour toutes les bestioles qu’elle trouvait. Malheur la fois où il avait écrasé son escargot fraichement adopté.

« … J’ai compris, on va rentrer avec eux. On dirait que la chasse est finie du coup. »

Il tendit la main vers le nouvel arrivant pour tenter d’avoir un contact amical avec lui et pourvoir espérer le ramener sans soucis et sans se battre.

La boule de poil le laissa approcher sa main et la renifla doucement sans faire de geste de recul. Une très bonne chose cela. La vision d’Ezrah avec le truc entre les bras lui avait rappelé lui quand il transportait
Peach. Il se demanda si cette créature était vraiment comme un chat et non dressable ou s’il pourrait tout de même en faire quelque chose de viable pour la chasse ou la défense du camp. Il aimait bien être dehors et même s’il avait été blessé ça avait été un apport en adrénaline relativement sain pour sa tête. Il s’approcha du coup pour tenter aussi de le prendre dans ses bras et le rapporter au camp en un seul morceau. Eu pire des cas cette brave bête ferait une ration de survie parfaitement viable. S’il arrivait à l’avoir il lui avait trouvé un nom parfait pour le coup.

« On devrait rentrer maintenant. »

Par contre avec le bruit que les zozio faisait la jungle n’était pas des plus calme et au vus de mouvements d’oreilles des boule de poils quelque chose bougeait dedans. Ou tout du moins changeait. Le respiration assez courte, Sirius était aux aguets en tentant en même temps d’attraper le chat-lynx avant que quoi ce soit qui arrive ne les surprenne. Il avait un assez mauvais pressentiment sur le dos, à moins que ça soit simplement le temps qui soit à l’orage qui lui donne cette idée en tête.

En voilà une nouvelle de bestiole. Oui, vous les attiriez et ce n’était pas forcément pour rassurer Sirius. Un chasseur qui se retrouve proie n’est jamais vraiment une bonne chose, surtout que là il était handicaper par les gros chat-lynx dans leur bras. C’est qu’il prenait de la place tout de même les bestiaux. Le boule de truc qui les approcha l’intrigua un peu, mais le geste de la main d’Ezrah eu raison de lui et il se roule en boule pour fuir dans l’autre sens aussi rapidement qu’il était arrivé. Ce n’était pas plus mal pour le coup ça par contre. Pas qu’il soit contre le fait d’avoir un gibier à pouvoir enfin attraper comme tel, mais au vus de la réaction de son camarade de chasse assez douce avec la boule-vivante il doutait que c’était pour la manger.

Il caressa doucement le cou de l’animal dans ses bras en le sentant se replier contre lui. L’autre avait une réaction sensiblement identique, comme s’il voulait se protéger de quelque chose qui allait arriver, sans que ça soit forcément dangereux pour autant. Il avança un peu en cherchant la raison avant qu’une salve de pluie ne commence à leur tomber sur le museau et que le chat-lynx mette son museau sous son aisselle comme abris de la pluie. Ok il était devenus un parapluie, certainement puant, mais un parapluie tout de même. Il se tourna vers Ezrah en secouant un peu la tête.

« Faudrait vraiment que l’on se grouille. »

C’était plus un encouragement dans sa tête qu’autre chose. Il n’était pas certain que l’autre le prenne comme cela, mais rien à faire pour le moment, il commençait à sentir l’eau qui rentrait un peu trop dans ses vêtements et ENCORE un mouvement dans la jungle se fit autour d’eaux. Au moins Sirius ne pourrais à aucun moment dire qu’il n’avait pas vus la nature aujourd’hui avec tout ça.

Il ne s’inquiétait pas, il faisait confiance à Ezrah et à ses jambes à lui pour fuir. Il ne faisait par contre pas du coup confiance à cette jungle pour les laisser vraiment tranquille. Bon certes les trois dernières rencontres avant été bien meilleur que les trois premières, mais ça ne signifiait pas que ça allait continuer ainsi. De plus la pluie sur eux ne serait pas forcément à leur avantage en cas de vrai danger sur leur gueule. C’était son côté soldat qui était en train de calculer les risque qu’ils couraient pour le moment ainsi que de tenter de réfléchir à des solutions de fuite. Il ralentit son pas et tenta de recommencer à se fondre dans la nature à pas de loup, mais son initiative fut interrompu par l’apparition sauvage d’un nouveau chat-lynx.

Il secoua la tête de droite à gauche avec un fin sourire à l’entente du fait qu’il allait les dresser comme gardien. Si ses choses avaient de la ressemblance avec des chats au niveau du comportement et bien il n’était pas sorti de l’auberge pour leur apprendre des tours utiles. Peut-être arriverait-il à servir de réveil si on les habitue à être nourris à heure fixe par une seule personne en particulier. Il se détendit un peu en le voyant de nouveau gagatiser avant de faire un bond en arrière assez violent en voyant la pauvre bête être attraper par une hideuse créature dans les arbres. Il fut touché par l’esprit combatif du petit animal et assez horrifier aussi par le spectacle qui avait lieu devant ses yeux impuissant. La bestiole dans ses bras c’était mise à geindre plaintivement en une sorte de soutient à celle qui était maintenant au sol et en mauvaise posture.

« Et merde ! »

Le premier réflexe qu’il y eu fut d’attraper une pierre au sol et de l’envoyer de toutes ses forces et aussi bien que l’on pouvait le faire avec un fardeau dans ses bars sur l’agresseur du nouveau chat-lynx. Il ne pouvait pas laisser la bestiole comme cela. Pas sans avoir tenté de lui sauver la vie. Il pria tout de même qu’Ezrah soit aussi à fond pour combattre le machin sur sa branche qui semblait avoir une force assez bonne tout de même.

Et merde. En fait son jeter de cailloux avait été le plein le plus foireux du moment. Il aurait dû prendre ses jambes à son cou. Il aurait dû, mais maintenant le mal est fait. Sa pierre a été déviée. Ezrah avait suivis le mouvement d’attaque sans que ça soit une réussite. Le chat-lynx dans ses bras lui avait été arraché et il mangeait de la boue la tête la première dedans. Il avait envie de se foutre des baffes là tout de suite.

Combien de fois l’instructeur avait-il pourtant répété que faire des actions sous le coup de l’adrénaline et sans connaitre les forces et faiblesses de l’ennemie m’était plus souvent des vies en danger que ça n’en sauvais ? Beaucoup pour qu’il ne les ait compté, pas assez pour ne pas merder pour le coup.

Il se releva du sol boueux en jurant comme un poissonnier contre lui-même et sa bêtise du moment avant de sprinter vers le chobul agonisant au sol et de le prendre contre lui. Il n’allait certainement pas pouvoir sauver celui qui avait été attrapé par la bestiole. Pas avec la force de cette chose, même s’il était arrivé à lui prendre l’animal par la surprise ça n’enlevait pas que cette chose avait de la force et il ne savait pas ses point faible ou ses faiblesse. Il prit une forte inspiration. Calant la bête blesser au mieux et tenta un sprinte dans l’autre sens pour fuir en hurlant sur ezrah.

« Rattrape le tien. On se barre. On ne pourra rien faire pour l’autre. »

Ou s’il pouvait faire autre chose pour le pauvre attraper là tout de suite il ne voyait pas quoi avec seulement leur couteau, la pluie qui tombait, les cailloux au sol que la bête se foutait complétement et leur chance de merde. Déjà que fuir avec le moins de dommage possible ça n’allait pas être de la tarte, autant limiter au plus les dégâts. Le sacrifice n'était pas gaité de cœur, mais s'ils restaient tout le monde risquait d'y passer tout bêtement.

La stabilité sur un sol boueux n’était vraiment pas des meilleur, même avec de l’entrainement pour ce genre de terrain. Les plaintes de la bête entre ses bras ne l’aidaient pas non plus à se sentir des plus à l’aise.

Il y était parvenu à courir sans glisser. Il en aurait presque hurlé de joie. Presque, mais le temps n’était pas l’étalement de bon sentiments. Les couinements de la créature lui pinçaient le cœur et les hurlements de celui laisser en arrière n’empêchait pas sa culpabilité de lui remonter en pleine gueule. Là ce n’était que des animaux, des pauvres créatures innocentes, mais si ça avait été des humain. Si ça avait été ainsi qu’Isida avait fini. Il en aurait presque envie de vomir fasse au mauvais souvenir qui remonte. Cette chasse il n’était pas vraiment près pour la vivre. Pas sans savoir tout ce qu’il y avait dehors, pas sans savoir qu’il fallait fuir plutôt que de jouer au téméraire.

Ses jambes continuaient à courir comme il pouvait et son souffle commençait à être plus court. Il ralentit sa course pour tourner sa tête vers Ezrah. Lui aussi était en vie avec la créature entre ses bras. Il relatait définitivement sa course pour s’inquiété plus en détail de la petite bête dans ses bras. Elle était salement toucher et lui faire des premiers secours serait vraiment une chose à faire maintenant. Il tourna la tête vers l’endroit qu’il venait de fuir avant de retourner la tête vers son camarade de chasse.

« On l’a semé pour le moment ? »

Il n’attendit pas la réponse et posa l’animal au sol avant d’attraper une bouteille d’eau du sac du brun et retire le bandage de fortune de son épaule. Il s’approche du petit lynx-chat et commence doucement à nettoyer les plains importants avec de l’eau de façon assez précaire avant de penser de son mieux les saignements les plus importants et de le reprendre dans ses bras.

« On doit rentrer vite si on veut pas qu’il serve simplement de repas ce soir. Par où est le camp ? »

Il espérait pourvoir arriver à temps au camp, surtout que ses soins était tellement précaire qu’il n’était pas sûr que ça tienne jusqu’à là.