Même après un cauchemar terrifiant, vous n'avez jamais vécu de réveil aussi brutal que celui-ci. Vous vous sentez engourdi, comme coincé dans un carcan de coton, avec la bouche pâteuse et vous devez déployer une énergie phénoménale pour ne serait-ce qu'ouvrir les paupières. Une voix féminine délivre un message, sur un ton calme et posée mais artificiel.
❝ Invité, vous arrivez au terme de votre séjour dans un cryopod de la société Cryolab. Il se peut que vous ressentiez un léger malaise et/ou des étourdissement en ré-intégrant l'atmosphère extérieure. Vos effets personnels vous seront rendus à l'aide des compartiments usités à votre arrivée ici, se trouvant sur la droite de votre pod. La société CryoLab vous souhaite un agréable réveil. ❞
Le message se termine par un bruit de carillons et vous entendez un bruit de succion. La porte vient juste de s'ouvrir.
Citation :
Vous venez de passer un temps indéterminé à l'intérieur d'un cryopod, dans un état de sommeil cryogénique - et ça laisse des traces. Lorsque la porte s'ouvre, vous êtes toujours maintenu à un température très basse, ce qui cause une légère hypothermie. Vous allez passer un sale moment à la sortie, votre cerveau - affolé - n'a pas encore retrouvé les pleins pouvoir sur votre corps.
Vous allez être déboussolé, vous pouvez paniquer, vomir, vous évanouir, trembler etc... Les effets du sommeil cryogéniques peuvent mettre un quart d'heure comme deux, trois jours pour s'estomper. Et je ne vous parles pas des picotements dû au réchauffement.
Une fois sortis du cryopod, et un tant soit peu remis de votre réveil, vous pourrez voir qu'il y a un couloir d'ouvert, un couloir qui mène à une pièce centrale. Mais.... Où peut bien se trouver la sortie ?
hrp : Une fois votre réponse écrite, vous êtes libres de commencer le RP dans les autres zones. Vous pouvez aussi poursuivre ce sujet-ci pour davantage d'immersion.
Ashley était en train de ronfler dans son cryopod, jusqu'au moment où une voix robotique et incroyablement fort à ses yeux se mit à s'écrier quelque chose du genre "T'es réveillé ? Ok à droite, t'as tes affaires, et ça se peut que t'ai mal en sortant." qui la réveilla en sursaut. La bouche pâteuse, et ces autres effets néfastes que la blondinette ressentait, elle les connaissaient, c'est presque une habitude depuis qu'elle prend ces petites pilules plus communément appelée Ecstasy. Elle eu d'abord juste eu l'impression d'être dans un mauvais trip, mais après quelques secondes, la jeune femme réalisa qu'en fait, c'était juste une sorte de boîte à sardine géante, mais pour humains qui l'avait enfermée, suite aux événements qui étaient arrivés auparavant, le truc avec les détenteurs de la vérité, c'était très flou d'après elle. Alors un bruit ressemblant bizarrement à quand vous vous amusez à aspirer votre peau avec l'aspirateur se fit entendre, et la laissa tomber par terre. Avant de réaliser qu'elle n'avait pas prit une seule gélule, et que tout ceci était bien réel, la petite blonde se releva, un peu maladroitement et eu le réflexe de regarder à droite, pour récupérer ses affaires.
Quelques habits, un sac à dos, son téléphone, son porte-feuille et une petite boîte. Parce qu'elle avait oublié ses clés en arrivant à son cryopod. Et oui. Elle aurait pu essayer de rentrer chez elle, pour chercher à manger, ses ressources, tout ce qui pourrait être intéressant. Mais non. Alors elle enleva la combinaison qu'on lui avait donnée, assez facilement car vu sa petite taille et sa maigreur, elle était légèrement trop grande pour Ashley. Après s'être changée, elle regarda dans son porte-feuille, toujours sa carte bancaire avec des tickets de bus, et dans la petite boîte. Une vingtaine de gélules, elle tiendrait deux, voir trois semaines en les économisant, tout au plus, les effets de cette drogue étaient presque magiques pour elle. La jeune blondinette referma la boîte et la mit dans sa poche, avant de continuer son chemin maladroitement vers le couloir, mais trop tentée par les pilules se trouvant dans sa poche, elle décida d'en prendre une, de quoi se détendre un peu. Juste avant de la mettre dans sa cavité buccale, un bruit résonna sur une plaque en métal, ce qui la fit se cacher derrière un petit mur, avec seulement sa tête qui dépassait. Elle se demandait bien ce qui se passait, avec sa main serrée sur la gélule, attendant tout ce qui pourrait apparaître.
Faire les rondes dans la Voûte est devenu une routine. Descendre, entrer dans la 4D, faire le tour deux fois, sortir, entrer dans la 3D, faire le tour deux fois, jusqu'à se retrouver en 1D, où elle recommence, mais à l'envers. Après ça, s'il elle n'a vu personne, Lorelei s'assoit, attend un peu, puis y retourne. Un tour de garde, en somme. C'est ce qu'elle peut faire, alors elle le fait. Lorsqu'elle n'est pas dehors à accompagner un Alpha pour se prouver à eux, elle fait les rondes. C'est simple, c'est efficace, et c'est utile. Puis, ça occupe sans être affreusement chiant, contrairement à... la plupart des autres choses.
Ça lui permet de penser. Enfin, pas qu'elle veuille réellement s'asseoir là et réfléchir, mais elle n'a pas trop le choix. Elle a beaucoup de choses à ruminer, et bien peu qu'elle veut ruminer. Alors elle se concentre sur sa tâche, même si ça n'aide que marginalement. Lorelei n'est jamais vraiment sûre si elle a envie de trouver quelqu'un ou pas; d'un côté, pas moyen de s'ennuyer quand on doit s'occuper d'une marmotte, de l'autre, les cas difficiles sont... Ben, difficiles.
Elle est arrachée à ses pensées alors qu'elle entre dans la salle 1D et qu'un bruit, puis du mouvement attire son attention. Elle voit bien la tête blonde qui dépasse, alors elle se dirige vers elle d'un pas assuré. « Hey, fille, ça va? » Elle contourne ce derrière quoi elle se cache. Hm. Clairement un visage qu'elle ne reconnaît pas, c'est certainement une marmotte. Puis, elle exhume ce froid caractéristique de ceux qui viennent de sortir des cryopods. Lorelei ne saurait pas trop comment l'expliquer, mais c'est quelque chose qui se remarque.
« Tu viens de te réveiller? » Elle s'accroupit à côté d'elle, la regardant de haut en bas. Elle l'analyse du regard, question de trouver lésions ou tout autres signes de malaise sur elle. Non, elle a l'air d'une de ceux qui s'en sortent absolument bien, même au réveil. « C'est quoi ton nom? T'as froid, faim, soif? Mal quelque part? » Une pause. « J't'expliquerai ce qui se passe après. »
Son regard s'arrête sur la main de la blonde, serrée comme si elle tenait quelque chose. Elle la pointe du doigt. « Tu tiens un truc? » Parce que peut-être que non, sa main est coincée comme ça. Être cryogénisé pendant des centaines d'années, ça peut faire à peu près n'importe quoi sur un corps. Lorelei préfère être sûre.
Toujours cachée derrière son mur, Ashley observait la femme qui venait d'arriver dans la salle, et se cacha derrière le mur dès que le regard de la jeune femme se tourna vers elle et sa chevelure blonde. Se tournant pour se camoufler entièrement, espérant qu'on ne l'ait pas vue, sa main serrait de plus en plus la gélule, elle n'en pouvait plus d'attendre. Pendant que la brune qui se trouvait à côté d'elle posait des question après s'être accroupit, la petit blonde l'ignorait totalement, regardant autour d'elle, laissant un vide sonore après les demandes posées. Son intérêt ne se montra vraiment que lorsqu'elle entendit ceci.
"Tu tiens un truc ?"
Cela la fit reculer d'un pas, lui rappelant quelques personnes ayant déjà essayé de lui voler sa dose. Répondant à voix basse, disant que ce n'était qu'un simple médicament dont elle avait besoin, la blondinette jeta un regard discret à sa main, en l'ouvrant légèrement pour voir si l'objet n'avait rien de cassé. Après ce rapide coup d'oeil, elle se racla la gorge, avant de lui dire que tout allait bien pour elle, à part des nausées et quelques vertiges, et lui dit enfin son prénom.
Tout ceci ne l'aidait pas vraiment à se rassurer, vu qu'elle était dans un endroit totalement inconnu, avec une inconnue. Après avoir dormi pendant je-ne-sais combien de temps, et on lui posait déjà quelques questions, certes rien de perfide, ou bizarre, mais tout de même.
La petite ne répond pas. Hm. Fâcheux. « Tu m'entends? » Lorelei fronce les sourcils. Puis, lorsqu'elle demande si la blonde tient quelque chose, celle-ci recule, apeurée. La brune arche un sourcil à cette réaction. Mais elle finit par répondre. Good. Ni sourde, ni muette. Ça aurait été assez fâcheux.
Lorelei jette un regard à ce que la petite tient, apparemment un médicament. Une gélule d'un rose pouffiasse qui ferait presque mal aux yeux. Couleur étrange pour un médoc'. Enfin, si c'est quelque chose dont elle a besoin, cela explique vaguement la réaction de la blonde à la question de Lorelei... Mais elle n'est pas si dupe. Ce genre de réaction, elle l'a vu des milliers de fois.
C'est la peur, la méfiance dans les yeux de quelqu'un qui a l'impression qu'il a besoin de quelque chose. La paranoïa qui plague l'esprit. Dans l'état, Lorelei ne fera pas d'accusations. Ça n'aiderait pas, de toute façon. Alors elle se contente de tendre la main, sans toucher Ashley. « Honey, fais voir, tu veux? » Elle ne tente pas un sourire.
Si elle l'avait dans la main, il n'y aurait plus aucun doute pour Lorelei. En vrai, elle pourrait même probablement deviner la qualité du produit d'un coup d'oeil, si c'est ce qu'elle pense. Ce genre de trucs, c'est un peu sa spécialité. Enfin... était. Est. Ce n'est pas comme si ce genre de truc s'efface. « J'te redonne ton cachet direct après. » Juste à moitié un mensonge. Si la petite dit la vérité, ouais, elle lui redonnera. Sinon...
If there's a god he better have a damn good excuse for playin' me like a fuckin' fool.
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