J +91 - Réveil de Yun Xiao & Azraël Lovegood & Ana Dio

— Messages : 729 — Réveillé(e) le : 14/12/2015

Cryopod n°8 || segment n°2A & Cryopod n°8 || segment n°1B & Cryopod n°2 || segment n°3B & Cryopod n°4 || segment n°1C

Aussi soudain que peut-être un réveil, tu n'en avez jamais vécu des comme celui-ci. Tu te sens engourdi, comme coincé dans un état comateux, avec la bouche pâteuse et tu dois déployer une énergie phénoménale pour simplement ouvrir les paupières. Une voix féminine délivre alors un message, sur un ton calme et posée mais artificiel.

«
Invité, vous arrivez au terme de votre séjour dans un cryopod de la société Cryolab. Il se peut que vous ressentiez un léger malaise et/ou des étourdissement en ré-intégrant l'atmosphère extérieure. Vos effets personnels vous seront rendus à l'aide des compartiments usités à votre arrivée ici, se trouvant sur la droite de votre pod. La société CryoLab vous souhaite un agréable réveil.
»

Le message se termine et tu entends un bruit de succion. La porte s'ouvre.

Citation :: Vous venez toutes les quatre de passer un temps indéterminé à l'intérieur d'un cryopod, dans un état de sommeil cryogénique - et ça laisse des traces. Lorsque la porte s'ouvre, vous êtes tous toujours dans un état de refroidissement extrême. Vous allez passer un sale moment à la sortie, votre cerveau - affolé - n'a pas encore retrouvé les pleins pouvoir sur votre corps.

Vous allez être déboussolées, vous pouvez paniquer, vomir, vous évanouir, trembler etc... Les effets du sommeil cryogéniques peuvent mettre un quart d'heure comme deux, trois jours pour s'estomper.

Une fois sortis des cryopods, et un tant soit peu remis de votre réveil, chacune d'entre vous pourra voir qu'il y a un couloir d'ouvert, un couloir qui mène à une pièce centrale.
Mais.... Où peut bien se trouver la sortie ?

hrp : Une fois votre réponse écrite, vous êtes libres de commencer le RP dans les autres zones. Vous pouvez aussi poursuivre ce sujet-ci pour davantage d'immersion.

A cet instant, une voix hurla pour la première fois dans mon rêve : pas comme si elle venait de loin, mais juste de devant moi. Aussi pus-je l’entendre distinctement, pour une fois qu'elle n'était pas cachée derrière un écran acoustique.

Je ne réfléchissais pas, mon cerveau était en miette et dans mon état actuel je n’étais pas capable d’en reconstituer le puzzle. J’avais quelques vagues souvenirs plantée dans la boite de mon imagination, nourrie d’une chronique vieille de… combien de temps ? J’avais l’impression d’avoir été droguée et que Morphée était le nom du médicament le plus puissant qu’on m’avait donné. Bref, cette imagination devenait une terreur passagère, provoquée par des innocents débordements de quelques souvenirs d’anciens films, avait grandi, s’était boursouflée comme une culture de mauvaises herbes et avait commencée à déborder.

Avant que je puisse faire un premier pas hors de ce « congélateur », je sentis mon genou me lâcher. Mon articulation avait rouillée, mes muscles étaient mous et je n’osais pas me prononcer sur la circulation de mon sang. Je suis tombée une première fois, une seconde, une troisième fois. Minable de ramper sur quelques mètres, mais m’aidant de mes bras je pus enfin me relever. Je n’avais qu’entre ouvert mes yeux : les couleurs se fanaient et les détails disparaissaient.

Pendant les minutes qui succédèrent le tintement épais d’une succion, j’essayai de trouver une explication un tant soit peu logique et acceptable à toute cette histoire. Que faisais-je là ? Je me persuadai que les gens qui, depuis les coulisses, tiraient les ficelles de cette intrigue à tiroirs complexe qui n’avait de sens que pour eux étaient capables d’organiser une mise en scène pareil. Imiter une scène futuriste ? On est où la ? Dans un immeuble ?

« Il y a quelqu’un ?! »

Malheureusement aucun son n’était sorti de ma bouche, mieux valait de rester les lèvres closes. J’avançais vers ce qui me semblait être une porte, ou un couloir. Je m’appuyais sur le mur pour avancer et une fois arrivée à ce qui semblait être un hall, je laissais ma stupéfaction me saisir et plongeai le regard. Des couloirs comme le mien, il y’en avait sur toute la façade comme si c’était des fenêtres. J’avais beau coller ma joue contre mon épaule et rouler des yeux à en avoir mal, seule cette mosaïque se présentait à moi.

Vaincu et assourdi, mon cerveau tomba en torpeur ; un hurlement traversa mon esprit pour céder à un silence de sépulcre, comme si je n’avais jamais parlé de ma vie. Le cauchemar dura une bonne dizaine de minute, et seul le diable savait quelle apparence je devais avoir pour avoir des poumons et des cordes vocales capables d’endurer de tels efforts.

« Aidez-moi… »

Comme vainqueur d'une solitude extrême, mon corps était retombé à terre. J'attendais adossée aux murs un quelconque signe humain ou extraterrestre, mais que quelqu'un m'explique...

L ' éveil

Sommeil&Peur ;

Tout commença par une voix. Féminine lui semble-t-il. Elle parle de malaise, d'atmosphère, de cryotruc. La jeune fille dans le cryopod ne comprend pas tout. L'esprit encore embrumé par ce réveil un peu soudain après une longue « hibernation ». Elle ouvre les yeux, elle aimerait bien les frotter mais ses bras refusent de bouger. Il lui semble que l'effort même de les lever est une corvée sans nom. Elle se sent comme prisonnière de son corps. Glacée. Immobile.

La porte de la cabine où l'on avait enfermé Yun s'ouvre alors, il lui semble étrange d'être éveillé, dans ce lieu froid et sombre. C'est étrange car la jeune asiatique se sent comme dans un rêve, alors même qu'elle vient de se réveiller. Elle fixe l'extérieur du regard, comme méfiante de ce qu'il pourrait arriver. Rien ne bouge, pas un bruit, tout semble figé, comme elle l'était. Après une forte résistance de la part de son corps, elle réussit à bouger une jambe, puis la deuxième, pour tout de suite tomber à genoux. La tête lui tourne et il lui semble que c'est bien la première fois que son équilibre lui joue des tours ainsi. Elle est sortie de la cabine, à genou au sol, juste à l'entrée de cette dernière elle observe la pièce. Il y a sept autres cabines, certaines sont ouvertes, d'autres non. Yun est perdue, elle ne se souvient pas trop ce qui lui est arrivée avant cela, on l'a appelée ici ? Où elle est venue chercher de l'aide ? Quelque chose n'allait pas, ça, c'est une certitude.

Dans un coin de la tête, Yun se dit que tout cela n'est pas normal, une pointe de panique la prend. Elle se sent impuissante, elle est à terre, ses membres refusent de lui répondre et même respirer est un supplice. Comme si ses poumons, ses bronches, jusqu'aux alvéoles, étaient en feu. Chaque inspiration est oppressante et chaque expiration est douloureuse. Les larmes lui monteraient aux yeux si ces derniers le pouvaient, mais tout son corps semble prendre un malin plaisir à ne surtout pas lui obéir. Un comble pour l'acrobate pour qui son corps est l'essence même de son métier et de ce qu'elle ait. Que se passera-t-il si elle ne peut plus jamais se lever ? Et si elle reste ici, impuissante pour toujours ? Et si personne ne la trouve maintenant ? La pensée de finir ici ses jours dans le froid, le silence et la solitude lui font avoir spasme, une espèce de hoquet de panique. Elle a la nausée, le tête lui tourne et son coeur ne semble pas vouloir s'arrêter de battre de plus en plus vite. Le monde semble s’effondrer sur elle, un sentiment d'oppression se fait de plus en plus fort et sa respiration est irrégulière. Elle n'est pas loin de la crise de panique. Elle a l'impression que si tout cela continue, son corps va exploser. Elle voudrait que tout s'arrête, mourir lui semble moins douloureux que cette sensation qui se fait de plus en plus présente et qui la fait souffrir. Elle arrive à porter une main à sa poitrine. Intérieurement elle tente de se calmer. « Ok Yun, on se calme, t'es pas morte encore, au contraire, on t'a réveillée. Tu vis. Calme toi. » La jeune femme se recentre sur elle même, elle tente de maitriser sa respiration, de ne penser qu'à cela. Son inspiration roque et son expiration un peu sifflante. Elle les entend. Elle n'entend que cela. Elle respire vite et brièvement. Elle se concentre et tente de ralentir le rythme. Elle tente de faire le vide dans cette tête qui n'en fini pas de tourner.

Finalement, après une bonne vingtaine de minutes elle arrive enfin à retrouver son souffle, Yun ressent de nouveau son corps et sa vie. Elle éprouve encore comme une sensation d'engourdissement de tous ses muscles, chaque cellules de son corps semblent souffrir, mais au moins, la panique est partie, sa respiration se veut plus calme, moins saccader et les pulsations de son coeur sont redescendus en dessous de la centaine. Elle ouvre les yeux. Elle est toujours dans cette pièce étrange. Elle tente de se lever et doit s'y reprendre par trois fois avant de réussir à tenir complètement sur ses deux jambes. La tête lui tourne encore un peu et la sensation de nausée n'est toujours pas partie, mais au moins elle est debout. Elle ne pourra pas monter en haut d'une corde avant quelques jours c'est certain.

Elle observe de nouveau l'endroit. Elle ne se souvient pas trop de ce qui la réveillée ni de ce que la voix racontait. Une chose est sure, elle ne doit pas être seule à en juger par les cabines déjà ouverte. Elle s'approche de quelque pas d'une des cabines qui est encore fermée, quelqu'un y dort encore surement, mais finalement, elle s'arrête après à peine deux pénibles pas. Elle n'a pas envie de voir cela. Yun est perdue, elle ne sait pas ce qu'elle doit faire. Appeler au secours ? Mais sa voix refuse encore de s'exprimer, attendre qu'on vienne à elle ? Mais si personne ne vient…

Soudain il lui semble entendre un murmure au loin. Il faut qu'elle sorte d'ici. Yun ne peut pas rester immobile ici, elle l'a déjà été trop longtemps. Sans regarder plus en détail la pièce elle décide d'en sortir, toujours vêtu de cette drôle de combinaison qu'elle ne se rappelle même plus avoir mise. La jeune femme arrive tant bien que de mal à se traîner jusqu'à l'encadrure de la pièce. Deux chemins s'offrent à elle l'un continu tout droit et l'autre s'enfonce vers la droite. Yun choisit de continuer d'abord tout droit, pour voir où cela mène. Chaque pas se fait avec lenteur, c'est comme si le moindre de ses muscles hurlaient de douleur à chaque sollicitation.

Elle arrive finalement dans une grande salle, il y a plusieurs couloirs ressemblant à celui qu'elle vient d'emprunter. Yun n'en peut plus, marcher jusque là lui a sembler être un effort surhumain. Ses jambes se dérobent à nouveau et elle tombe à terre.

« Y a quelqu'un ? »

C'est tout ce qu'elle parvient à faire. Et c'est quatre mots ont été comme un supplice à prononcer... L'angoisse recommence à monter… et si elle était vraiment seule ?

réveil

ft. Yun & Ana & Stella

Qui suis-je ? Depuis que cette voix l'avait sortie de cet état comateux avec tous ces rêves étranges. Elle était perdue. Elle ne savait pas où elle était. Ni pourquoi. Ni qui elle était. Pourtant, elle avait cette impression qu'elle avait été quelqu'un. Mais elle était perdue. Elle avait l'impression d'être en hélium. Qu'elle flottait dans un brouillard si épais qu'il la maintenait plus ou moins. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait. Elle ne comprenait pas. Elle se mit à paniquer.

Qui suis-je ? Si elle avait pu, si elle avait été véritablement consciente, elle aurait frappé la vitre ou peu importe ce qu'il avait en face d'elle. Sauf que non, elle n'eut même pas le temps d'y penser. Très vite, ou du moins ce qui lui sembla être vite, un bruit affreux de succion, puis l'ouverture. Elle tomba, sans préavis, juste boom. Avec sa première vrai bouffée d'air s'activa sa réelle conscience. Même si elle ne comprenait plus qui elle était, ni ce qu'elle faisait là, elle avait conscience d'être là. Son esprit rouillé par le long sommeil. Là, étalée par terre sans vraiment être capable de se remuer, elle enclencha son système de réflexion. Elle ne se souvenait de rien. Elle savait visiblement lire. Son nom était Azraël Lovegood. Mais ça s'arrêtait là. C'était tout ce qu'elle savait d'elle.

Pourquoi ? La panique était toujours là. La peur aussi. Elle n'était pas à l'aise ici. L'endroit n'avait rien de chaleureux. Mais au moins, elle était sûre d'une chose : d'être en vie. Et ça lui semblait déjà être une victoire. Petit à petit elle sentit de la douleur lui parcourir le corps entier. Ca lui paraissait insupportable. Mais peut-être n'était-ce que la réaction de son corps éveil. Sauf qu'elle n'y pensait pas. Elle ne comprenait pas. Elle était seulement animé par un certain instinct de survie. Il fallait qu'elle se lève si elle voulait vivre.

De l'aide... Elle était bloquée. Par la douleur. La peur. Son mécanisme intérieur sembler tenter de pallier à l'inactivité évidente de son corps par une surdéveloppement de ses sens. Elle paniquait tellement. Ses yeux ne restaient pas une seconde au même endroit. Toujours à la recherche d'un possible menace dont elle ne pourrait, de toute façon, pas se défendre. Mais elle voulait savoir. Faire face. Plus tard ça deviendrait sans doute l'une de ses valeurs. Son esprit semblait aller à toute vitesse. Elle s'emportait dans des pensées dépourvu de tout sens. Décousues.

Où suis-je ? Rien ne lui était familier. Pas même la couleur de ses cheveux qui lui tombaient sur le nez. Alors, plus que la panique et la peur, ce fut une certaine forme de colère qui l'attrapa et la fit bouger. Qui la sortit de cet état de torpeur. Elle n'était pas capable de marcher. C'était sans doute trop tôt. Mais elle remua au moins un peu. Elle se redressa. Elle était toujours perdue. Elle ne savait pas où aller. Encore une chose qui s'ajoutait à la liste.

C'est à moi. Malgré tout, elle ne se sentait pas prête. A faire le grand plongeon. Peut-être qu'elle aurait mieux fait de retourner dans ce tube. Se rendormir. Et ne plus jamais se réveiller. Sa colère n'ôtait pas toute sa peur. Dans sa tête quelque chose fit tilt. Elle se souvint vaguement des mots. Il y avait des affaires à elle. Des choses à elle. Qui lui appartenait. Des indices potentiel sur son identité. Et alors, qu'elle essayait de se relever, elle se rendit compte qu'elle était essoufflée. Elle prit conscience de son souffle, par la buée qu'il créait autour d'elle. Et elle prit aussi conscience de son environnement. Bien sûr, pendant tout ce temps qu'elle avait passé étalée, elle avait vu. Scruté. Mais elle se rendit compte qu'elle tremblait à cause du froid. Elle trouva la buée belle. Elle n'avait aucune idée de ce que c'était, ça non plus. Mais quelque part, elle se rendit compte que le monde ne limitait pas à cet endroit si sombre. Si froid. Si méchant. Et elle pleurait. Le liquide tiède avec un goût trop salé arriva jusqu'à ses lèvres.

« Qu'est-ce qui m'arrive ? »

Assise, là, par terre, les yeux rivé sur le compartiment où logeaient ses affaires, elle pleurait comme une enfant. Et toute la colère qu'elle avait en elle, sommeillait de nouveau. Elle paniquait de nouveau.

— Messages : 729 — Réveillé(e) le : 14/12/2015

Mesdemoiselles freak

Considérez le cryopod de Stella comme étant plus long que le votre à s'ouvrir et continuez votre sujet à trois jusqu'à ce qu'elle poste.

réveil

ft. Yun & Ana & Stella

Elle n'avait aucune idée du temps qu'elle avait passé là. Par terre. A regarder. A attendre. Mais quoi ? TOut ce temps où elle avait tenté de comprendre. Tenté de savoir. Tout ce qu'elle avait oublié. Elle se sentait seule. Abandonnée. ELle avait peur de se lever et d'échouer. De ne pas tenir sur ses jambes. Et puis, il y avait l'adrénaline qui affluait en elle. Alors elle cessa de regarder. Elle se leva. Elle avait le sentiment d'être sur le point de se rappeler. De retrouver son identité. Enfin, d'en savoir plus que son nom.

Même si elle n'avait pas vraiment marché, elle avait rampé, ou s'était traînée à son box. Et c'était ridicule. Il était juste à côté d'elle. Elle commençait à sentir divers sentiments à son égard. Comme une certaine animosité. Oui, c'était à elle qu'elle en voulait. ELle s'en voulait d'avoir oublier. Elle s'en voulait d'être là, comme une larve. Incapable de se remuer. Et puis, sans doute qu'elle en voulait à la vie de l'avoir foutue là. Elle était relativement sûre qu'elle n'avait rien demandée. Quoique. Elle n'en savait rien. Elle ne faisait que supposer. Elle voulait se donner la force d'aller au-delà de cet endroits sombres.

Se mettant sur les genoux, c'était sans doute le mieux qu'elle puisse faire pour l'instant, elle se mit à fouiller le petit compartiment. Peut-être bien qu'elle aurait été soulagée de ne rien y trouver. Peut-être que ça l'aurait libérée d'un certain poids. le poids de son ancienne elle. Même si ça lui faisait peur, elle n'aurait peut-être plus espéré. Alors que là, C'était plein. Il y avait des vêtements qu'elle jeta au sol, ne comprenant pas vraiment à quoi ça allait lui servir. Il faisait froid. Elle aurait bien eu besoin d'une couette. D'un pull. N'importe quoi. Et puis en lançant tout, comme un enfant mécontent, elle vit une photo s'envoler. Elle l'attrapa comme si sa vie en dépendait. Ayant presque fait un plongeon digne d'un footballeur.

Elle ne reconnaissait pas une seule des personne présente. Même pas elle. Etait-elle au moins dessus ? Pourtant, elle voyait le morceau de papier comme son bien le plus précieux.

L ' éveil

Sommeil&Peur ;

Le froid est partout, c'est comme-ci, malgré sa libération, Yun se sentait encore emprisonner dans ce cryopod. C'est comme si chaque membres, chaque muscles, chaque cellules de son corps était encore gelé. Combien de temps est-elle rester dans cette machine ? Que s'est-il passer ? Pourquoi n'y a t-il plus rien. Où sont ces gens qui lui on fait enfiler cette combinaison et qui lui ont assuré que tout irait bien… Ils ont menti. Comme tout le monde. Un sentiment de colère commence à l'envahir. Voilà ce que cela lui a coûter d'écouter des étrangers et de leurs faire confiance. Elle tousse. L'air irrite ses poumons encore glacé. Yun se sent impuissante et reste appuyer contre ce mur, haletante et recroqueviller sur elle même.

Elle se sent seule. La solitude ne l'a jamais autant effrayer qu'aujourd'hui. Qu'a-t-il bien pu se passer ? Elle ne se souvient pas bien.Elle est allée dans un labo… ils disaient qu'ils pouvaient l'aider, ils l'avaient appeler… Ils avaient dit qu'il fallait pénétrer dans la capsule et ils l'avaient abandonner. Si ses muscles l'avaient bien voulu, elle aurait serrer le poing, mais elle ne peut pas.

« Arh ! »

Cette immobilité est frustrante. Yun n'y est pas habituée. Elle qui d'habitude est capable des plus incroyables acrobatie sur un fil tendu dans les airs. Ne pas réussir à se tenir sur ses jambes en ce moment est d'une grande frustration. Elle ne peut pas rester affaibli comme cela. Perdante. Ce n'est pas son genre. Ce n'est pas Yun. Yun se bat. Yun ne renonce pas. Yun ne perd pas. Elle prend une grande inspiration et se concentre. Elle tente de concentrer son energie interne. De sentir sa peau, ses muscles en dessous, ses organes jusqu'à la moindre cellules. Elle relâche une longue expiration, puis doucement, elle parvient à plier une jambe, lentement, très lentement, c'est comme si elle avait des courbatures de courbatures. L'autre jambe suit et bientôt elle arrive à se mettre debout. La tête lui tourne. Elle s'appuie encore contre le mur et se repose. Elle doit aller doucement.

Un pas, puis un autre. Elle arrive à avancer de nouveau. Très bien, où doit-elle aller maintenant. Elle n'en a pas la moindre idée. Il y a tellement de couloir qui s'offre à elle. Soudain elle semble entendre un bruit venant de l'un d'eux, sur la gauche, si son ouïe s'est bien rétablie. Elle avance pas à pas dans la direction du couloir, il est aussi glacé que l'ensemble de ces lieux. Au loin, elle voit une pièce. Elle y sera bientôt, quelques mètres l'en séparent, quelques mètres qui lui semblent être des centaines des kilomètres. Elle espère pouvoir récupérer de cet état diminué.

Elle arrive enfin dans la pièce et toute l'angoisse de solitude la quitte instantanément. Il y a quelqu'un. Une jeune fille, blonde, elle ne semble pas en meilleure état qu'elle. Elle regarde un bout de papier.

« Hey... »

Elle aurait aimé dire plus de choses, mais ses cordes vocales l'en empêchent. Au moins, elle n'est pas seule. C'est rassurant. Elle se laisse tomber au pied de la jeune blonde, épuisée.

wake up & walk ❧

Lancée dans une nouvelle ronde à la Voûte, Evy aurait du attendre Nora à l'entrée pour qu'elles puissent y aller ensemble.
Mais la patience limitée de la jeune femme et l'angoisse que quelqu'un puisse être en train de mourir de froid dans un coin l'avait finalement poussée à entrer sans son acolyte.
Elle laissa tout de même la porte ouverte, la petite puis la grande, pour signaler qu'elle était entré.

Il lui fallut quelques minutes pour parcourir les salles remplies de cryo 1A et 2A. En revenant au niveau du Hall, elle prit une petit instant pour écouter les alentours. La Voûte était, certes, grande mais le silence qui y régnait en temps normal permettait quelque fois d'entendre les marmottes.
Encore fallait-il qu'elles puissent parler...
Evy prit finalement la décision de continue sa ronde comme d'ordinaire.
D'abord le 2B puis le 1B... Si elle avait été dans un jeu, elle aurait pu crier jackpot.

Mais c'était loin d’être une partie de plaisir, alors elle se contenta de venir rapidement auprès des deux jeunes femmes qui se trouvaient. Sur un ton calme, elle s'adressa aux marmottes :

« Hé... Asseyez-vous, calmez vous, vous risquez d'aller encore plus mal sinon... »

S'asseoir, se calmer. Une chose pour l'une, une autre pour l'autre.
Elle déposa rapidement une couverture sur le dos de chacune, en priant pour que Nora arrive rapidement, au vue de l'agitation dont faisait preuve la petite blonde.

(c) Jules

— Messages : 269 — Feat. : Devola - NieR — Réveillé(e) le : 14/01/2016

Feat. Yun, Azraël, Ana, Stella, Evy & Nora.

And again...

Nora fit au plus vite lorsqu'on vint dépêcher la jeune femme pour une nouvelle ronde, et avec Evy cette fois. Elle était partagée entre la "joie" d'être utile, car visiblement ses "services de réveil" étaient appréciés, et la déception car elle pensait que d'autres se porteraient volontaires. Peut-être avaient-ils peur de ré-affronter cet endroit ? Même si elle s'intégrait plutôt bien, ça lui faisait toujours un petit quelque chose.

Elle tiqua lorsqu'on lui dit qu'Evy était déjà sur place. La jeune femme paniqua et se prépara en deux temps trois mouvements. Elle arriva sur place, débraillée, son pantalon craqué, les cheveux en bataille mais au moins, tout était là : Boissons, couvertures, nourritures. Même si Evy risquait fortement d'en prendre elle aussi... Il valait mieux trop que pas assez.

Elle scruta l'entrée du bâtiment n'y voyant pas la "doyenne" et comprit vite lorsqu'elle vit les deux premières portes ouvertes, laissant la lumière entrer dans l'Estomac de fer.
Elle y entra à son tour, moins prudemment que d'habitude, sachant qu'elle voulait assez vite rejoindre sa prédécesseur. Elle aurait sûrement besoin d'aide.

Elle arriva facilement dans la salle repérée par le son de la voix d'Evy et y entra alors à son tour :

«Ah... Evy... Désolée du retard...» fit-elle avec un léger mouvement de tête en s'approchant d'avantage.

Elle se planta devant les deux jeunes femmes rassemblées, et se mit à leur niveau en s'accroupissant, posant les autres affaires juste à côté d'elle.

«Bonjour, je m'appelle Nora, vous êtes en sécurité. Vous sauriez vous présenter à votre tour, parler un minimum ?»
Nora parlait doucement, avec des gestes pour marquer ses propos, essayant d'être un minimum rassurante pour les nouvelles Éveillées. Même si parler de sécurité était ironique au nouveau Wooden Cove qui allait s'offrir à elles...

réveil

ft. Yun & Ana & Stella

Voilà, elle n'était plus seule. Et qu'est-ce que ça changeait ? Rien. Elle était toujours aussi perdu. Même s'il y avait cette tête rousse. Elle n'avait pas l'air méchante. Au contraire, elle avait l'air aussi perdue qu'Azraël. Ce qui était à la fois rassurant et bouleversant. Parce que voilà, elle ne s'attendait pas vraiment à ce que la première tête qu'elle voit soit dans le même état qu'elle. En plus, elle ne savait même pas quoi lui répondre. Pas comment faire. Enfin, si. Mais à quoi ça aurait mené ? Rien. Alors, la blonde resta là, par terre, regardant la rousse. Sans savoir quoi dire. Sans savoir quoi faire. Même si déjà, elle n'était plus seule.

Ce qui était une bonne chose, c'était de savoir que d'autre gens allait peut-être arriver. Même si sa pensée n'était pas allée jusque là. Ca voulait aussi dire qu'il y avait certainement d'autre personne. Et sans aucun doute, d'autre qui allait pouvoir les aider. Parce que, de l'aide elle en avait sacrément besoin. Et puis, elle se demanda si tout le monde était dans le même cas qu'elle. Etranger à soi-même. Par chance, elle n'y pensa pas plus. Une nouvelle tête arriva. Elle était brune. Et elle savait savoir ce qui se passait. Ce qu'il fallait faire.

Elle leur donna à toute les deux une couverture. C'était pas un luxe. Il faisait si froid. Mais si on écoutait Azraël, rien n'allait. C'était la fin du monde. Si seulement elle savait... Elle se roula dans la couverture, comme une boule. C'était un réflexe naturel, il n'y avait pas besoin de réfléchir pour faire un truc pareil. La blonde n'était plus qu'un concentré d'instincts, et de sentiments incompris. Alors, c'était bien qu'il y ait des gens pour la repêcher. Et bientôt une autre rousse se pointa. Elle était bien plus amicale que la brune.

Et puis, voilà, on entrait dans le sujet qui fache. Se présenter. Elle en était incapable. Que dire ? Comment ? Et là, elle comprit. Ce n'était finalement pas normal d'être dans son état. Pas du tout. Comment aurait-elle pu se présenter ? Elle ne savait plus rien. Même pas capable de mettre un nom sur les têtes présentes sur la photo. Incapable de se rappeler de son âge. Sa date de naissance, elle ne savait d'ailleurs même pas ce que c'était. Elle était juste Azraël Lovegood. Et c'était une chance que la machine infernale le dise.

« Azraël Lovegood. »

C'est tout ce qu'elle dit. Et même en le disant, ça n'y faisait rien. Sa voix était nouée. Elle sonnait faux. Et pas seulement parce qu'elle était nouvelle. Juste parce que c'était comme si elle avait rouillé. D'ailleurs, c'était comme si ce n'était pas elle. Elle était personne. Et rien de plus. Pourtant, elle voulait savoir. Et elle avait tant de questions qu'elle ne savait pas par où commencer. Elle ne savait même plus quoi demander.

« Je sais rien de plus. »

Elle avait fini par le dire. Peut-être bien qu'une de ces nanas-là pourraient l'aider. Elle n'en savait rien. Et c'était tout le problème. Elle avait tellement peur de son ignorance. Ca lui retournait les tripes.

« C'est quoi ici ? »

Voilà, elle attaquait finalement avec ces questions.

L ' éveil

Sommeil&Peur ;

Étrangement, Yun se senti rassurée d'être avec quelqu'un et d'un autre côté au fond d'elle, une voix lui murmure que ce n'est pas normal. Elle regarde la blonde sans rien dire, elle a l'air encore plus paniquée que la chinoise. Mais alors qu'elle allait tenter de la rassurer tant bien que de mal, d'autres personnes firent leur apparition. Une jeune femme au cheveux noir, puis un peu après une rouquine, elles ont l'air en bien meilleur état qu'elle. Peut-être sont-elles de cryolab. Peut-être qu'elles savent ce qu'il se passe… Ou pas.

En tous les cas, elles sont venus pour les aider d'après leur dire. Yun sentit une couverture lui couvrir les épaules et rien que l'épaisseur du tissu commença à la réchauffer. La chinoise s'enroule dans la couverture. Les deux jeunes femmes se mettent à parler, mais Yun ne les comprends pas, c'est comme si sont cerveau n'avait pas encore dégivré la case « anglais » et elle se rendit compte qu'il allait lui falloir un effort monstrueux pour retrouver les mots et s'exprimer dans la même langue. Néanmoins, elle comprit que sa voisine s'appelait Azraël. Elle réussit finalement à lâcher seulement un… « Yun. » avant de retourner dans son mutisme.

Elle observe les deux jeunes femmes, peut elle vraiment leur faire confiance. Toute cette situation semble être un rêve, tout est étrange, tout est glauque et tout est malsain. Elle se décale un peu des femmes, médiante.

« Qu'est-ce qui se passe ?» dit-elle, mais avec surprise, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas encore réussi à intervertir sa langue maternelle de l'anglais et venait de parler en chinois. On pouvait lire la surprise sur son visage en entendant les mots dans sa langue. Elle ferme un instant les yeux, se concentre sur les deux dernières années de sa vie et commence petit à petit à revoir tout ce qu'elle a vécu, à entendre cette langue qu'elle a du apprendre avec beaucoup de difficulté au début et finalement elle réussit.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? »

Peut-être qu'elle ne le savent pas, peut être que personne ne le sait, peut être sont-elles aussi perdue qu'elle ou à l'inverse peut-être sont-elle les coupables, peut-être leur veulent-elles du mal. Comment faire. Yun se sent coincée dans ce corps rigide qui refuse de bouger... Insupportable. Elle tente de se relever, elle ne veut pas rester dans cet endroit froid, elle veut partir, mais son corps refuse de soutenir son poids. Elle manque dé trébucher et se rapproche du mur pour s'y laisser glisser sur son long. Elle est bloquée.

«Pourquoi je ne peux pas bouger» dit-elle tout haut, de nouveau en chinois. Tout se mélange dans sa tête, ça tourne et rien ne semble vouloir rester en place...

wake up & walk ❧

Evy fut soulagée de voir enfin Nora apparaître. Elle lui offrit un léger sourire de reconnaissance avant de se retourner vers les deux jeunes femmes. Nora était bien plus rassurante et chaleureuse qu'elle-même ne pouvait l'être, et ça arrangeait plutôt bien la jeune femme.
Tandis que les deux marmottes exprimaient leurs inquiétudes, Evy en profita pour les examiner rapidement. Pas de sang autour des pods, pas d'odeur suspectes dans l'air. L'asiatique était déboussolée et en légère hypothermie mais sa situation aurait pu être bien pire. Quand à la jeune femme blonde..
Evy était plus inquiète à son sujet.
Elle était complètement prostrée.

« Ici nous sommes dans une des salles de la Voûte.... »

Il y avait bien quelque chose qui clochait chez cette jeune fille, mais quoi...
Evy se rapprocha d'elle et frictionna ses bras puis son dos dans le but de l'aider à se réchauffer. Tout en continuant son geste, elle répondit à la petite rousse :

« Vous venez tout juste d'être libérées de vos cryopods. Nora et moi sommes là pour vous aider à vous réchauffer et pour veiller à ce que vous soyez pleinement consciente pour pouvoir sortir d'ici. »

Elle n'en ajouta pas plus dans l'immédiat. Cet exercice n'avait jamais été – et ne serait jamais – une partie de plaisir pour elle. Elle laissait à Nora le soin de continuer, tandis qu'elle réitérait la friction sur l'autre marmotte cette fois-ci.

(c) Jules

— Messages : 269 — Feat. : Devola - NieR — Réveillé(e) le : 14/01/2016

Feat. Yun, Azraël, Ana, Stella, Evy & Nora.

And again...

Nora ne savait pas par où commencer. Ce réveil allait possiblement le pire qu'elle n'ai vécu... Allons bon, une étrangère, et une amnésique.
Elle scruta aussi machinalement la pièce, pas de trace de vomis, de sang... avant de revenir sur Azraël. La rouquine étant accroupie toujours en face de l'endroit où les deux jeunes filles étaient rassemblées et Evy s'occupant maintenant de frictionner l'asiatique, il était préférable qu'elle ne laisse pas seule la deuxième marmotte. Elle parlait, comprenait et savait répondre, c'était déjà ça. Même si les réponses étaient maigres, elles étaient capables de dialoguer (ou presque) et voulait des réponses.

« Je sais rien de plus. »

Nora tiqua sur les quelques mots de la jeune fille blonde et la rassura doucement, frottant sa main contre le dos de cette dernière après s'être penchée doucement vers elle, afin de ne pas lui faire peur :

«Ce n'est pas grave, si tu ne sais rien... Tu as passé pas mal de temps enfermée dans un sommeil profond, ça arrive parfois que des personnes mettent du temps à remettre leurs idées en place... Tu comprends ?»

Comprendre était la clé pour elles, ne pas les brusquer, mais solliciter assez de matières grises pour ne pas les laisser en état de légumes. Nora aurait donné cher pour éviter les heures passées contre ce carrelage glacé, sans personne pour la stimuler.

Quant à « Yun. », elle avait l'air aussi vouloir du repos... Et bizarrement, elle avait répondu à sa question, alors qu'elle ne parlait pas sa langue. Encore un effet secondaire du cryopod ?

Nora haussa doucement les épaules et se pencha vers son sac, afin d'y sortir quelques baies comestibles et deux petites poches de peau contenant de l'eau et en balança une en direction d'Evy.

«On va s'occuper de vous, chaque chose en son temps...» dit-elle d'un ton calme, accordant un sourire aux jeunes femmes présentes dans la salle.

réveil

ft. Yun & Ana & Stella

Elle n'était plus seule. C'était déjà quelque chose. Et même si elle ne pitait pas la moitié de ce qu'elle disait. Un long sommeil ? Pas grave ? Pour la blonde ça avait l'air grave. Mais elle était tellement sonnée. Tellement, à l'ouest. Et si frigorifiée. Qu'elle était bien prête à tout accepter. Il y avait quelqu'un pour l'aider, l'épauler. Et ça semblait plus que ce qu'elle aurait pu demander. Ces gens avaient l'air de savoir. De comprendre ce qu'il se passait. Pourquoi elle ne souvenait de rien ? Ca avait l'air d'avoir un rapport avec le cryo-machin. Mais ça non plus, elle n'avait pas bien compris.

C'était à s'en donner mal au crane. Et se le cogner contre le mur. Mais la présence de la rousse, Nora, était rassurante. Avec la manière dont elle prenait les choses en mains. Comprendre était un bien grand mots. Elle comprenait ce qu'elle disait, mais pas le sens complet.

« Je crois... Mais pourquoi le sommeil profond ? »

Ca la perturbait énormément. Elle sentait que l'origine de ses troubles était là. Mais elle ne comprenait pas comment. Elle avait envie d'hurler. Mais ça non plus elle comprenait pas. Ca n'allait pas beaucoup l'aider. Pourtant, elle en avait envie. C'était son ignorance. C'était tout ça. Elle avait l'impression de n'être qu'à moitié là tant elle était paumée. Et pourtant, elle sentait cet appel de la réalité lui mettre des claques brutales.

C'était toujours la même chose. Elle essayait de comprendre ce qu'elle faisait. Mais non. Ca ne voulait pas. Il y avait ce foutu blocage dans sa tête. Elle n'y arrivait pas. Elle ne comprenait même pas ce qu'était ces choses qu'elle avait dans ces mains. La gourde qu'elle lança non plus. Mais elle n'avait plus peur, c'était déjà ça. Un bon début. Plus ou moins.

« C'est quoi ? »

L ' éveil

Sommeil&Peur ;

Tout s'embrouille et se mélange dans sa tête. Yun a du mal à passer d'une langue à l'autre. Elle ne comprend pas tout ce que les deux jeunes femmes disent. Elle porte les mains à ses tempes, elle a du mal à faire le vide dans sa tête et à se concentrer. Les paroles des femmes autour d'elle raisonne en écho dans sa tête, le bruit est insupportable, elle aimerait qu'il s'arrête. Elle veut être seule. Elle veut que tout cela cesse. Elle veut se réveiller, sortir de se cauchemar qui lui semble interminable.

Elle sent soudain une main se poser sur son dos, elle sursaute, lève la tête et s'aperçoit que la jeune femme aux cheveux noirs s'était rapprochée d'elle. Elle a peur et a un mouvement de recule, néanmoins, le geste protecteur de l'inconnue finit par apaiser la chinoise qui se laisse faire. Tout ceci semble bien réel, cette main qui la réchauffe, cette fille qui la rassure et ce froid qui peu à peu semble s'effacer. Elle ne se souvient pas s'être sentie aussi faible et angoissée qu'à ce moment et elle commence à comprendre que tout ceci est bien la réalité. Yun s'est réveillée d'un long sommeil, un sommeil glacial qui l'a affaibli, qui a engourdi tous ces membres et qui brouille la moindre pensée. Elle observe la brunette, silencieuse, elle attend. Elle sent peu à peu ses sens lui revenir. Ses doigts de pieds qui touchent le sol glacial, son dos que la jeune femme réchauffe et ses bras recroquevillés sur ses genoux. Elle voudrait parler, elle voudrait remercier cette femme qu'elle ne connaît absolument pas, mais sa voix se casse, sa gorge lui fait toujours un mal atroce, sa respiration est toujours aussi glaciale et l'irrite.

« De l'eau ? » finit-elle par réussir à dire après un long effort. Malheureusement en chinois de nouveau. Elle porte une main à sa gorge, surprise de s'entendre parler, elle va y arriver avec cette foutue langue… Ça va lui revenir. Elle ne peut pas l'avoir oubliée.

wake up & walk ❧

Ce réveil semble des plus compliqué, tant pour la petite blonde que l'asiatique qui, encore sous le choc, ne semble pas réussir à se défaire de sa langue maternelle. Et, malheureusement pour elle, si Evy connait quelques mots de suédois, elle est inculte en matière de chinois.
Elle hausse un sourcil interrogateur en face de la rousse. L'inflexion de sa voix lui permet au moins de comprendre qu'elle pose une question. Mais laquelle.
Evy n'a pas la réponse. Elle se retourne vers Nora, l'air contrariée.

« Dès qu'elle pourront se relever, il faudra directement se diriger jusqu'à hall. Plus vite elles seront sortie, plus vite elles se réchaufferont. »

Leurs physiques respectifs, sans réserve de matière grasse qui leur aurait permit de brûler quelques calories pour se réchauffer, ne leur permettrait pas de sentir mieux plus vite. Evy sortit tout de même un fruit de son sac, qu'elle partagea en deux pour en offrir chaque moitié à chacune des jeunes filles.

Ça n'était, certes, pas suffisant mais ça leur permettraient de tirer un peu d'énergie pour pouvoir se déplacer jusqu'à la sortie. Ces fruits semblable à des grandes étaient très sucrés et très désaltérants. Ils faisaient partie des choses les plus agréables à manger ici.

« Mangez. »

(c) Jules

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Feat. Yun, Azraël, Ana, Stella, Evy & Nora.

And again...

Nora resta près d'Azraël, lui répondant calment et avec une voix assez claire :

«C'est de l'eau... C'est pour toi. Si tu n'as pas confiance, je peux boire avant toi.»
Et lui souria légèrement peu après, mais pas trop; La rouquine ne voulait pas paraître suspicieuse. Être prise pour une agent de Cryolab était un peu la crainte principale qu'elle avait en "réveillant" des marmottes.

La jeune femme, entendant Evy, se redressa et écouta ce que son aînée avait à dire, elle hocha la tête de manière à lui répondre positivement avant de tendre sa main vers la jeune femme blonde encore au sol, attendant qu'elle ai fini de boire un peu :

«Ne traînons pas, tu te sens capable de te lever ? Je suis là au besoin.»

réveil

ft. Yun & Ana & Stella

De l'eau ? Elle crut comprendre. En tout cas, son corps prit l'initiative. C'était inné. Elle attrapa la gourde. Elle avait confiance. Et alors, elle la porta à sa bouche. Et elle but. Elle se rendit compte combien sa gorge était sèche.Et ça lui fit du bien, de sentir le liquide couler. Elle eut l'impression de ne quasiment rien boire. Ce n'était qu'une impression. Elle avait du vider la moitié de la gourde.

Se lever ? Oui, certainement. Elle était plus calme maintenant qu'elle était entourée. Qu'elle était prise en charge. Elle avait aussi cet espoir qu'on lui donne un remède pour son ignorance. Elle était rassurée. Elle avait toujours froid. Toujours peur. Mais on pouvait l'aider.

« Je crois... »

Là dessus, elle se mit à l'oeuvre. Enroulée dans la couette, elle se redressa d'abord sur ses genoux. Et de là, elle se mit sur ses deux pieds. Son équilibre était mauvais. Elle manqua de retomber. Mais tint le coup. Elle allait finalement pouvoir découvrir le monde.

L ' éveil

Sommeil&Peur ;

Jamais elle n'avait penser vivre une telle épreuve. Même les entraînement les plus intensif au cirque n'avait pas cassé autant la chinoise. Yun n'est pas fière d'elle, incapable de bouger correctement, elle se sent comme enfermé dans un corps de glace. Une poupée, refusant d'obéir au moindre de ses ordres. Elle se demande combien de temps cela va durer. Cela fait déjà un moment qu'elle est sortie du frigo et pourtant elle se sent toujours faible. Moins qu'à son réveil c'est vrai, mais ce n'est toujours pas la grande forme.

La jeune brune lui tend un morceau d'une espèce de fruit qu'elle ne se souvient pas avoir déjà vu que ce soit en Amérique ou en Asie. Elle suppose que la jeune femme lui tend pouqu'elle le mange. Elle ne comprend pas ce qu'elle raconte. Elle tend la main, lentement, un effort presque surhumain, il lui semble que des minutes entière sont passées avant qu'elle ne réussisse à attraper le morceau. Elle le ramène doucement vers elle et le regarde. Elle a honte. Honte d'être dans un état si pitoyable, honte qu'on soit témoin de cela, honte d'être aussi misérable…

Yun croque dans le fruit. Il est sucré et juteux. Elle mâche avec prudence, de peur que ses dents ne se cassent ou n'avale de travers. Elle mange petit bout par petit bout. La sensation rafraîchissante du fruit dans sa gorge semble apaiser son irritation. Après une quinzaine de minutes, elle finit par enfin finir le morceau qu'on lui avait donné.

« Merci »

Ses yeux s'illumine, elle a parlé en anglais. Elle a réussi, c'est comme s'il y avait eu un déclic dans sa tête. Tout lui revenant. Elle observe avec un peu plus d'attention son interlocutrice. Elle se demande s'ils sont beaucoup dans son cas. Elle semble avoir l'habitude. Ce quartier de fruit semble avoir revigoré l'asiatique, elle sent ses forces lui revenir petit à petit. Doucement, elle tente de se mettre debout comme sa camarade. Non sans peine, elle arrive néanmoins à se mettre sur ses deux jambes, s'aidant du mur. Ils avaient parlé de sorti et Yun n'avait qu'une hâte, sortir de cette chambre froide.

wake up & walk ❧

Après avoir bu et mangé un peu, les deux jeune filles semblaient avoir repris quelques couleurs, quelques forces aussi. Elles se levèrent, chacune à son tour. Leurs tentatives respectives étaient maladroites et vacillantes mais au bout de quelques efforts, chacune étaient sur pieds. Evy offrit un sourire bienveillant et proposa son épaule à la petite rousse afin qu'elle y prenne appui.
Il était temps maintenant, temps de sortir d'ici et d'offrir une nouvelle épreuve aux jeunes femmes : l'extérieur. Chaque réveil était différent – et similaire à la fois – suivant le point de vue que l'on prenait. Evy appréhendait chaque sortie parce qu'il fallait y offrir des réponse qu'elle n'avait pas forcément.

Elle poussa un petit soupir et s'adressa à Nora :

« Allez, on y va. »

Et bon gré mal gré, elle prit la direction du hall et, par la même occasion, de la sortie.

(c) Jules

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Feat. Yun, Azraël, Ana, Stella, Evy & Nora.

And again...

Nora suivait Evy dans ses gestes. Elle resta avec Azraël en tant que soutien, au cas où la jeune femme serait dans le besoin. Elle l'aida à quitter cet endroit sordide, et puis il fallait au plus vide regagner la surface. De une, pour la température de leur corps, et de deux, pour qu'elles voient enfin à quoi s'attendre, au final. Le plus dur restait à venir, surtout pour elles.

Personne ne s'attend à ce genre de choses lorsque chaque marmotte franchissait la porte de la Voûte. Elle soupira légèrement, laissant entendre sa voix :

«Ça risque de vous faire tout drôle, une fois dehors... Mais au moins, vous vous réchaufferez plus vite.»

Elle fallait être positif. Oui, bien sûr.

J +91 - Réveil de Yun Xiao & Azraël Lovegood & Ana Dio

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