Sujet: j+141 - Réveil de Tallulah Galt Mer 9 Mar - 9:19
Cryopod n°1 || segment n°3D
Même après un cauchemar terrifiant, vous n'avez jamais vécu de réveil aussi brutal que celui-ci. Vous vous sentez engourdi, comme coincé dans un carcan de coton, avec la bouche pâteuse et vous devez déployer une énergie phénoménale pour ne serait-ce qu'ouvrir les paupières. Une voix féminine délivre un message, sur un ton calme et posée mais artificiel.
❝ Invité, vous arrivez au terme de votre séjour dans un cryopod de la société Cryolab. Il se peut que vous ressentiez un léger malaise et/ou des étourdissement en ré-intégrant l'atmosphère extérieure. Vos effets personnels vous seront rendus à l'aide des compartiments usités à votre arrivée ici, se trouvant sur la droite de votre pod. La société CryoLab vous souhaite un agréable réveil. ❞
Le message se termine par un bruit de carillons et vous entendez un bruit de succion. La porte vient juste de s'ouvrir.
Citation :
Vous venez de passer un temps indéterminé à l'intérieur d'un cryopod, dans un état de sommeil cryogénique - et ça laisse des traces. Lorsque la porte s'ouvre, vous êtes toujours maintenu à un température très basse, ce qui cause une légère hypothermie. Vous allez passer un sale moment à la sortie, votre cerveau - affolé - n'a pas encore retrouvé les pleins pouvoir sur votre corps.
Vous allez être déboussolé, vous pouvez paniquer, vomir, vous évanouir, trembler etc... Les effets du sommeil cryogéniques peuvent mettre un quart d'heure comme deux, trois jours pour s'estomper. Et je ne vous parles pas des picotements dû au réchauffement.
Une fois sortis du cryopod, et un tant soit peu remis de votre réveil, vous pourrez voir qu'il y a un couloir d'ouvert, un couloir qui mène à une pièce centrale. Mais.... Où peut bien se trouver la sortie ?
hrp : Une fois votre réponse écrite, vous êtes libres de commencer le RP dans les autres zones. Vous pouvez aussi poursuivre ce sujet-ci pour davantage d'immersion.
Sujet: Re: j+141 - Réveil de Tallulah Galt Mer 9 Mar - 13:59
Debout marmotte
Quelqu'un aurait un peu de chocolat ?
ft. Une âme charitable
Un sursaut, une inspiration, une brûlure. Les trois à la fois, en un seul moment. L’air qui rentre dans tes poumons, s’infiltre dans ta trachée, cet air qui brûle tout sur son passage sans même en avoir quelque chose à faire, celui qui semble reprendre sa place maintenant dans le rythme que doit avoir ton corps. Depuis combien de temps cet air n’avait-il pas fait son œuvre pour que sa simple température soit si brûlant à la première respiration ? Ton corps entier avait ressenti cette intrusion si chaude, le sursaut avait douloureux en lui-même. Tout ton organisme semblait avoir oublié de vivre beaucoup trop longtemps pour son propre bien. Depuis combien de temps dormais-tu ? Pourquoi dormais-tu dans ce froid ?
Puis, il a eu cette voix. Tu ne la connaissais pas, tellement impersonnelle, tellement mécanique, si peu humaine. Elle avait dit ton nom, parlé de tes affaires, d’autre chose qui pour le moment te passe au-dessus de la conscience et le puzzle dans ton crâne franchement éveillé tente de se faire. Il voudrait se créer, tu as toute les pièces, des souvenirs bien en place, mais le froid engourdi tes membres et un nouveau son arrête tes pensées. Un bruit comme lorsqu’on ouvre un nouveau pot de confiture, celle à la framboise précisément, il manque cruellement l’odeur à ton avis. Est-ce que tu pourrais avoir une tartine de framboise pour ton petit déjeuné après ce douloureux réveil ?
L’interrogation disparue aussi rapidement que ton corps tomba au sol comme une simple poupée de chiffon. Tes fils ont été coupés, la marionnette finie au sol et le froid semble mordre de partout. Tes yeux ne sont toujours pas ouverts, mais le reste de ton être hurle de froid, d’une douleur sourde, et d’une brulure en même temps, comme s’il ne savait plus comment faire, quoi réagir. Tu ne sais pas non plus. Tu n’as jamais été super active sans ton chocolat chaud ou ton thé au lait quand le chocolat a été fini plutôt par un petit ventre sur pattes. Ton ventre à toi se révulse et s’il avait quelque chose dedans tu l’aurais rendu sur le sol, c’était certain, seulement il est vide.
Tu avais fuis sans rien mangé. Ta mémoire t’éclate dans la tête et tu veux pleurer ce qui te remonte dessus. Tu replis sur toi-même et tes yeux ne s’ouvrent pas, tes larmes sortiraient trop facilement. Tu ne comprends plus rien, tu n’as jamais eu aussi mauvais réveil de toute ta vie. Tu as envie de hurlé à l’aide, mais ta voix est coincée dans ta gorge et c’est encore plus horrible pour toi. Comme si on t’avait coupé ce qui te permet de faire savoir que tu es en vie. Les vêtements sur ta peau qui ne sont pas les tiens semblent te rendre encore plus malade et maladroitement, tout en restant prostré tu les retires pour finir en simple sous-vêtements. Toutes tes forces t’ont laissé tomber suite à sa et tu replis encore plus en serrant contre toi cette combinaison étrange. Au moins ça servirait de mouchoir si tes larmes arrivent et continuerait à te cacher le monde. Quand tu iras mieux tu penseras peut-être à finir de t’habiller, à prendre tes affaires, à ne plus rester là à simplement aller mal, en attendant tu vis juste le pire des réveilles au monde selon toi.
Sujet: Re: j+141 - Réveil de Tallulah Galt Jeu 24 Mar - 15:14
WAKE UP BITCH
Nikita X Tallulah
Il faisait tellement froid dans cette Voûte, et on l'y envoyait si souvent. Nikita n'en pouvait plus de ça, de revenir dans ces lieux obscurs nullement éclairés par la lueur rassurante d'un écran. Ses pas résonnaient sur le sol métallique de la pièce alors qu'il patrouillait. Pourquoi donc ? Parce que ce pauvre chou ne pouvait pas sortir du campement à cause de sa narcolepsie. Ne serait-ce que pour leur prouver qu'ils avaient tort, qu'ils étaient stupides de penser à lui comme à un enfant ridicule et faiblard, il aurait bien voulu en sortir, ne serait-ce que par amusement. Il aurait voulu jouer au plus malin, comme toujours, et se barrer de là, même si au fond de lui il savait qu'il n'avait aucune chance de survie. Il allait se faire blesser, revenir comme un légume, mourir ou que sais-je, mais au moins il aurait la capacité de dire qu'il était plus malin qu'eux, qu'il avait échappé à leur surveillance. Oui, Nikita avait atteint un point assez bas pour se moquer de mettre sa propre vie en danger.
Soudain, il plaqua sa main contre sa bouche pour réprimer un baillement. Dieu qu'il avait sommeil... Foutue maladie à la con. Il détestait cette sensation d'endormissement constant, ce problème éternel qui lui collait à la peau, cette envie de dormir permanente et si tentante, à laquelle il pouvait succomber à tout instant, si ce n'était pas plus grave.
Son conte préféré avait toujours été la Belle au Bois Dormant.
Et puis il l'aperçut, une ombre recroquevillée sur elle-même. Une nouvelle arrivante, car cette silhouette ne pouvait appartenir qu'à une jeune femme. Et elle lui... disait quelque chose. Quelque chose de familier. Aussitôt, Nikita se précipita vers elle, pour la couvrir de ses bras.
"Eve... ?"
Sa vue était floue à cause du sommeil, mais cette fille ressemblait tellement à sa soeur... ça ne pouvait être qu'elle, il ne pouvait pas s'être trompé. Nikita était après tout incapable de faire erreur.
"Tu dois crever de froid... habille-toi, bon sang..."
Bordel, elle était là... et il aurait voulu l'engueuler, avoir avec elle quelques chamailleries habituelles, mais il était, à son propre étonnement, trop content de la revoir pour cela. Non, il ne pleurait pas. Il avait juste les larmes aux yeux. Mais ça ne se voyait pas, hein ? Il espérait en tout cas. Et puis merde, un homme, et surtout un narcissique comme lui, ça ne pleure pas.
"Tu m'avais manqué..."
Il la lâcha d'une main pour soulever ses lunettes et essuyer les perles salées au coin de ses yeux au passage, avant de retourner à la nouvelle arrivante.
"Ecoute, nous sommes à Wooden Cove, mais c'est devenu une sorte de ville post-apocalyptique. Il va falloir lutter pour survivre, mais je vais t'aider, ok ? Tu vas t'en sortir."
Sujet: Re: j+141 - Réveil de Tallulah Galt Mar 29 Mar - 12:34
Debout marmotte
Quelqu'un aurait un peu de chocolat ?
ft. Une âme charitable
Eve ? Qui est Eve ? Pourquoi Eve ? Ce gars-là était Adam ? Comme dans la bible ? Il était dans un remake du livre saint ? Ou dans quelque chose de complètement différent ? Pourquoi sa tête était-elle alors pleine d’exposition, d’elle qui se perd dans la foule à suivre une position improbable à la recherche de sa famille ? L’angoisse lui monte dansa sa gorge et son corps tremble encore plus de l’incompréhension constante qui naît dans son esprits. Il y a un problème dans la matrice, il y a un souci avec le cœur de tout cela. Comment savoir ce qui se passe vraiment ?
Sa bouche s’ouvre dans l’espoir de lui répondre quelque chose quand il lui demande de s’habillé, quelque chose de simple. N’importe quoi, même le simple fait qu’elle n’a aucune idée d’où sont ses vêtements, de comment faire encore bouger son corps avec la douleur de son réveil, qu’elle sait pas ou plus qui il est, qu’elle veut un câlin, se réveillé de son cauchemar, revoir sa famille, comprendre, ne plus être là, avoir une couverture chaude sur le dos, vraiment n’importe quoi seulement encore une fois les mots reste coincé dans sa gorge et ne veuille pas sortir. Elle fait une imitation parfaite du poisson rouge hors de son bocal. Son fils en a sorti un une fois, elle sait comment ça fait, enfin elle croit. Soudain un doute énorme lui vient et sa respiration se saccade encore plus.
Le mot post-apocalypse en plus à une signification dans son crâne, une qui est belle est bien moche et plein de sang, comme dans les films. Il y a des zombis dehors ? Comme dans les scénarios catastrophes vus sur grand écran ? Tout tourne beaucoup trop rapidement dans sa tête et s’emboite dans le mauvais ordre. Elle lève enfin la tête et ouvre les yeux vers son supposé sauveur, ça doit être ainsi qu’il faut le représenté. La luminosité nouvelle les lui fait refermer presque aussitôt avec un grognement d’inconfort qui lui brûle l’œsophage, mais au moins c’est le premier son qu’elle arrive à produire. Avec plusieurs inspirations poussées et beaucoup de volonté elle arrive à sortir deux mots.
« Qui …tu… »
Il manque les verbes au milieu, les politesses, tout ce qui ferais de ses mots une phrase, mais c’est sorti de sa gorge et elle commence à pleurer de soulagement d’avoir au moins réussi cela sans aucune considération en plus pour la fait d’être en sous-vêtements ou de laisser en plan cet homme qui semble attendre un truc d’elle.