Même après un cauchemar terrifiant, vous n'avez jamais vécu de réveil aussi brutal que celui-ci. Vous vous sentez engourdi, comme coincé dans un carcan de coton, avec la bouche pâteuse et vous devez déployer une énergie phénoménale pour ne serait-ce qu'ouvrir les paupières. Une voix féminine délivre un message, sur un ton calme et posée mais artificiel.
❝ Invité, vous arrivez au terme de votre séjour dans un cryopod de la société Cryolab. Il se peut que vous ressentiez un léger malaise et/ou des étourdissement en ré-intégrant l'atmosphère extérieure. Vos effets personnels vous seront rendus à l'aide des compartiments usités à votre arrivée ici, se trouvant sur la droite de votre pod. La société CryoLab vous souhaite un agréable réveil. ❞
Le message se termine par un bruit de carillons et vous entendez un bruit de succion. La porte vient juste de s'ouvrir.
Citation :
Vous venez tous les trois de passer un temps indéterminé à l'intérieur d'un cryopod, dans un état de sommeil cryogénique - et ça laisse des traces. Lorsque la porte s'ouvre, vous êtes tous toujours dans un état de refroidissement extrême. Vous allez passer un sale moment à la sortie, votre cerveau - affolé - n'a pas encore retrouvé les pleins pouvoir sur votre corps.
Vous allez être déboussolés, vous pouvez paniquer, vomir, vous évanouir, trembler etc... Les effets du sommeil cryogéniques peuvent mettre un quart d'heure comme deux, trois jours pour s'estomper.
Une fois sortis des cryopods, et un tant soit peu remis de votre réveil, chacun d'entre vous pourra voir qu'il y a un couloir d'ouvert, un couloir qui mène à une pièce centrale. Mais.... Où peut bien se trouver la sortie ?
hrp : Une fois votre réponse écrite, vous êtes libres de commencer le RP dans les autres zones. Vous pouvez aussi poursuivre ce sujet-ci pour davantage d'immersion.
Sujet: Re: J+158 - Réveil de Billie Jones, Lorelei Thompson & Maddox Svendsen Dim 27 Mar - 1:12
Je ne me souviens pas quand et comme ça a commencé. Je ne me souviens pas non plus du temps, de toutes ces secondes et ces inspirations que j'ai perdu depuis qu'ils nous ont fait rentrer dans ces machins. Je ne me souviens pas non plus des sentiments, de la frayeur ou de l'agacement, ni même de l'instant où ton mon corps s'est figé. J'ai sans doute inspiré, eu très froid et puis pouf, plus rien.
Si je ne me souviens pas, il me semble pourtant que je recommence à sentir ou ressentir. Mes doigts picotent affreusement, ma peau tiraille et mes inspirations sont presque erratiques. Mes deux paupières tremblotent et se révoltent, comme si elles voulaient voir, maintenant que ma peau s'éveille, tous mes sens veulent suivre le mouvement. Soudain, j'entends et après mille nuits de silence les mots n'en deviennent plus que douleurs, car ma tête, encore groggy, en digère un peu mal le sens, mais aussi l'intensité.
Et, avant que je ne puisse m'habituer plus encore aux sensations et que je ne m'accommode des picotements brûlants qu'à provoqué ma décryogénisation – je ne sais pas comment l'appeler autrement - la porte s'ouvre en même temps que mes yeux et après ces heures, ces jours, ces mois, ces années à ne pouvoir que fixer inconsciemment le noir pétrole sous mes paupières clauses j'ai l'impression qu'elle me brûle la rétine et je ne peux que tomber à genou, les deux mains sur mes yeux, les dents serrées je jure :
« Putain de merde. »
Ou du moins je crachote difficilement, puisque ma gorge est encore éraillée, trop muette, j'essaie de me la racler, mais sans prévenir je dégobille tout rond sur le sol. Je chiale ma vie, tandis que les hoquets me secouent le ventre douloureusement, les yeux toujours fermés. Il faut que je bouge de là, car mon nez, sensible, ne m'aide pas à contrôler mes hauts-le-cœur. Je me force à ouvrir les paupières, même si je plisse plus les yeux que je n'essaie de le garder ouvert et je m'avance, ou du moins j'essaie de le faire plutôt dignement sur mes deux genoux, tout en essayant de ne pas entrer en contact avec le contenu de mon estomac et je demande, la voix toujours éraillée :
« Dites-moi qu'il y a quelqu'un qui sait ce qui se passe dans cette foutue pièce. »
Je m'installe sur les fesses, les mains toujours sur les yeux et la bouche pincée, aussi loin que mon corps ait pu me transporter de mon cryopod. J'essaie de me rappeler des événements de la veille… Mais tout ce dont je suis capable c'est de me rappeler les premières secondes angoissantes, quand j'ai compris qu'on m'enfermait dans un caisson et que je pourrai ne pas en ressortir vivant. Un nouveau sursaut de mon estomac plutôt violent m'indique que je devrais pas trop m’appesantir là-dessus et, pour me rassurer je commence à réciter et marmonner les noms latins des plantes connues pour leur vertus apaisantes tout en essayant de temps à autre d'habituer mes yeux à la lumière… Pourtant, rien n'y fait, ma rétine me brûle et mes yeux pleurent quand je me force à les garder ouvert. J'abandonne alors, pour le moment, les mains toujours sur les yeux je demande :
« Est-ce qu'il y a quelqu'un ? »
Forcément. Il devait y en avoir d'autres. N'est-ce pas ?
Sujet: Re: J+158 - Réveil de Billie Jones, Lorelei Thompson & Maddox Svendsen Dim 27 Mar - 6:13
Wake up
ft. Billie & Maddox & ??
Froid. Doucement, ses sens se réveillent. Mais ce sont des sens détachés d'elle, comme si elle ne les ressentait pas mais les expérimentait de l'extérieur. Comme le jour d'après une soirée dont on ne se souvient pas, quand son corps rejette l'abus qu'on lui a fait subir. Un arrière goût amer d'alcool et autres substances diverses. Le nez qui pique, la bouche pâteuse et l'estomac retourné. La solution à laquelle elle n'a plus accès.
Elle entends la voix de la femme dans le cryopod comme lointaine. Puis, soudainement, le crash. Dans tous les sens du terme: elle atterrit sur ses genoux et ses mains avec un juron. « Shit! » Elle sent le haut le cœur battre sa poitrine comme un mauvais souvenir. Ses oreilles bourdonnent et l'absence de salive dans sa bouche est très désagréable.
Elle lève la tête pour regarder autour, péniblement, et ses yeux se posent sur les machines dans lesquelles se tiennent toujours des corps endormis. Elle cligne des yeux quelques fois, et amorce l'effort familier d'essayer de se rappeler de la veille. Elle commence par le moment où elle s'est endormie et essaie de retourner en arrière.
Congelée. Dans le bunker. Où elle s'est rendue par une bouche d’égout. Après avoir suivi les indications d'une plaque blanche. Qui s'était allumée alors que l'annonce des bombes avait entraîné la panique générale. Les bombes lâchées par - elle assume - les Détenteurs de la Vérité. La plaque blanche qu'on lui avait donné après qu'elle se soit enregistrée chez Cryolab... Cryolab, cryogénisation.
Voilà. Ses souvenirs en place, elle n'a plus rien sur quoi se concentrer: elle tente de combattre la nausée qui la prends, sans succès, et rends le petit déjeuner qu'elle n'a pas mangé sur le sol. « Motherfucker. » C'est un râle plus qu'une exclamation. Il lui semble entendre d'autres plaintes un peu plus loin. Mais ses priorités sont claires: le Glock dans ses affaires, puis le reste.
Pas question de se retrouver sans défense dans un endroit qu'elle ne connaît que mal. C'est une question de survie. Difficilement, elle passe ses pieds sous elle pour se tenir dessus plutôt que sur ses genoux. Elle garde ses mains par terre, pour l'équilibre, alors que ses jambes tremblent furieusement. Elle serre les dents et appuie une force constante vers le haut, lâchant le sol pour se relever.
Elle se traîne vers le compartiment qui contient ses affaires. Elle s'en sert comme appuis alors qu'elle ramasse son pistolet d'une main tremblante. Elle sait qu'il est chargé, il l'est toujours. Elle le dépose dans le compartiment à nouveau alors qu'elle agrippe ses jeans et les enfile tant bien que mal. Puis, elle ramasse le Glock et le glisse à sa ceinture.
Elle se retourne, le dos contre son cryopod, pour observer la salle. Ses yeux se posent directement sur une fille aux cheveux roses, dans un coin. Lorelei se souvient alors d'avoir entendu une voix, un peu plus tôt, sans aucun doute celle de cette fille.
Elle agrippe son manteau de cuir et titube tant bien que mal vers l'inconnue. Elle jette sur elle le manteau d'un geste qu'elle veut désinvolte. Mais dans son état, c'est plus ou moins possible. « Tiens, mets-ça, gamine. Tu dois avoir froid. » Alors que c'est elle-même qui tremble et que la chair de poule parcoure sa peau.
Le goût de vomi dans sa bouche est affreusement amer. Elle rassemble toute la salive qu'elle peut et crache sur le côté. À peu près rien ne sort. Elle s'essuie les lèvres du revers de la main. Son regard se pose à nouveau sur la gamine. « Quand tu seras mieux, on cherchera une sortie. » Son propre altruisme surprends un peu Lorelei. Mais bon, c'est vrai qu'elle a toujours été faible devant une demoiselle en détresse.
ϟ NANA
Maddox Svendsen
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Sujet: Re: J+158 - Réveil de Billie Jones, Lorelei Thompson & Maddox Svendsen Dim 27 Mar - 17:21
FEAT. BILLIE & LORELEI
396 MOTS
wake up sunshine
" yes, i like piña coladas and getting caught in the rain. "
Maddox, il est lent. Maddox, il est dans l'mal. Maddox, il est perdu. Maddox, il est con.
Bite. Tel était le premier mot qui lui vint en tête lorsqu'il reprit connaissance. Il ne compris qu'un quart de la voix robotique féminine qui l'avait accueillit lorsqu'il se réveillait. Il y avait une histoire de Cryo-je-sais-pas-quoi mais, concrètement il avait plus mal au cul qu'autre chose. Quand de nouveaux bruits se mirent à l'agresser, ce n'était plus au cul qu'il avait mal mais, au cerveau dorénavant, ou aux oreilles. Lorsqu'il essaya d'ouvrir la bouche il la referma immédiatement. Tellement de questions prenaient place dans son crâne. La porte s'ouvre finalement et comme un idiot il n'essaie même pas de prendre son temps, non, au contraire, il soulève sa jambe droite avec beaucoup d'effort pour au final se ramasser la gueule la première par terre. « Gnnnrrrrrr. » La douleur venait de partout, la question était : Où est-ce qu'il avait le plus mal. La gorge parce qu'il venait de gémir suite à sa chute ? Ou le nez qu'il venait de se péter à peine être sorti ? Il tapota de sa main droite le sol, cherchant à se remettre debout. Mais, au final, il se mit à ramper les yeux fermés à la recherche d'un mur pour l'aider à se lever. Au final il fit la rencontre d'un objet, qu'il agrippa, pour au final se demande ce que c'était. Il tapota, pressa légèrement l'objet qu'il avait attrapé. Ce n'était pas un objet. Il leva son visage, il ouvrit fébrilement un oeil et se rendit compte que ce qu'il avait dans la main n'était rien d'autres qu'un membre, du moins une cheville. Au moins ça le rassurait il n'était pas seul. Avec toute la force qui lui restait il chercha à distinguer dans toute cette luminosité un visage. Il découvrit des cheveux rose. Il pencha la tête sur le côté et se mit à penser qu'il n'était pas le seul à aimer les couleurs originales. « J'aigdsg. » Encore une fois il voulu parler mais s'arrêta pour geindre. Une victime. Il voulait sûrement lui dire : Sympa tes cheveux. Mais au final, il reposa sa tête contre le sol, gardant toujours dans sa main la cheville de la personne en cheveux rose.
Sujet: Re: J+158 - Réveil de Billie Jones, Lorelei Thompson & Maddox Svendsen Dim 27 Mar - 19:07
Les yeux toujours fermés je ne vis rien venir. Si bien que lorsque quelque chose agrippa soudainement ma cheville j'ai du me mordre la langue pour ne pas hurler et me briser les tympans. J'enlevais mes paumes de mes paupières, tandis que ma cheville commençait déjà à s'agiter pour se débarrasser d'un éventuel agresseur. Je me forçais alors à ouvrir les yeux à cet instant, malgré la douleur et une trouille monstre qui s'agrippait déjà à mes entrailles. J’entraperçus alors avec soulagement un visage humain qui ne paraissait pas se décomposer comme dans ces films sur les zombies... Je cessais presque immédiatement de mouvoir ma jambe, tendant l'oreille alors que l'homme souhaitait de toute évidence communiquer avec moi, même si je n'entendis qu'un baragouinage à peine compréhensible. Le réveil avait dû être aussi difficile pour lui. En plissant les yeux je crus même apercevoir un peu de sang s'écoulant de son nez. Par habitude, je cherchais mes poches pour y récupérer un mouchoir et lui lancer histoire de ne pas entre malencontreusement avec. Je dis une voix éraillée en pointant le mien de l'index, une grimace de dégoût fichée sur le visage :
« ça saigne. Ton nez. »
Et puis, finalement je m'autorisais à fermer les yeux pour reposer mes rétines, qui, décidément, peinaient à s'habituer à la lumière ambiante. Aussi, lorsque quelque chose tomba sur mes épaules je sursautaient de nouveau, en réprimant un grognement qui tenait d'ailleurs plus du couinement. Instinctivement mon nez farfouilla dans le col de ce qui ressemblait à une veste pour en sentir une odeur familière, ou presque. Je reconnu l'odeur du cuir, mais aussi celui d'un shampoing qu'utilisait probablement l'une de mes sœurs. J'eus, à cet instant, l'espoir un peu fou que ce soit celle-ci qui venait se porter à mon secours et cette pensée à elle seule ébranla mon cœur et le fit battre plus vite de liesse.
Cependant, une voix inconnue, toute aussi éraillée que les nôtres résonna et la déception me pris à la gorge. Ce n'était pas Karen. Ça ne pouvait pas, de toute façon. J'esquissais un sourire désabusé et murmurait un :
« Merci. » Le ton étranglé et faible.
J'enfilais la veste, à l'aveuglette et décidait dans un même temps qu'il était tant de me lever, si mes jambes daignaient me porter, ces traîtresses. Pour reprendre bonne contenance j'entrepris de mettre en place mes cheveux, comme si en replacer les mèches désordonnées suffirait à remettre aussi de l'ordre dans mes idées. Je repensais alors à la voix, la première que j'avais entendu, celle du cryopod et essayais de me rappeler ses termes exactes. Il devait y avoir une boîte avec mon dessus. Et mes affaires.
Revigoré par cette idée je pris appuie sur le sol pour me relever doucement, les yeux plissés vers le sol quand il fallait que je regarde où poser les mains. Debout, je pris une inspiration et trouva à droite de mon cryopod une boîte. Ça devait être là.
« Il faut que je récupère mes affaires. » Dis-je aux deux autres, l'air encore désorienté, mais plus vaillant qu'il y a quelques secondes. Je me traînais vers la boîte en contournant le contenu de mon estomac et l'ouvrait pour en observer les sourcils froncés le contenu. Je retrouvais mon sac en toile, mon vernis, mes boucles d'oreilles, mes barrettes, mes fioles d'huiles essentielles, mais surtout mes vêtements et mes chaussures. Je jetais alors un œil sur mon torse et remarquais seulement à cet instant que je portais une combinaison. Je sifflais entre me dents, passablement agacé, puisque j'aurais préféré me rappeler ce détail avant que les deux autres ne viennent ici.
« Il va falloir que je me change. Et que vous vous retourniez. »
J'entrepris de fourrager mes barrettes, mon vernis et mes fioles dans mon sac, récupérant au fond une clef qui avait échappé à ma première inspection ainsi qu'un kit de couture. Ensuite, je commençais à me changer, à demi caché derrière le cryopod, sans jamais m'inquiéter de l'état de mes compagnons, puisque ce qui me préoccupait le plus à cet instant c'est qu'ils se risquent à jeter un œil dans ma direction, tandis que je galérais à enfiler mon jean puisque mes jambes, ses salopent, manquaient de se dérober quand j'essayais d'enfiler une jambe. Ce que c'était pénible.
Puis finalement, après quelques minutes d'acharnement je réapparus devant le cryopod, plus ou moins prêt à décamper mes chaussures à talons pendus à ma main droite, puisque je n'étais pas certain d'avoir l'équilibre nécessaire pour trottiner à l'aise dessus. Je me frottais les yeux et farfouilla cette fois dans ma poche pour donner un mouchoir à l'homme, certain d'en avoir au moins un, même si je n'en garantissais pas l'état et tendre de nouveau
« Pour ton nez. » Même s'il avait du, depuis le temps, essuyé le sang avec sa manche, où je ne sais quoi d'autre. Berk. J'avançais, toujours les yeux plissés vers la demoiselle à l'odeur toujours aussi familière que pénible, puisqu'elle me rappelait trop Karen, non pour lui redonner sa veste, mais pour geindre :
« Je ne sais si vous allez bien ou si vous aussi vous avez du mal, mais je suis incapable de garder les yeux ouverts plus de quelques secondes, mes yeux me brûlent affreusement. »
Faire l'inventaire des bobos avant de s'en aller, me semblait une bonne idée, d'ailleurs, je demandais, presque soucieux :
« Et vous ? Vous allez bien ? »
HRP : J'ai préféré considéré que Maddox arrive AVANT Lorelei qui du récupéré ses affaires et se changer tout ça… J'ai préféré ne pas faire trop avancer l'action et je me dis que genre pendant que Billie met ses fringues, Lorelei et Maddox peuvent discuter ou faire je sais pas quoi, bref, comme vous voulez voilà voilà, j'espère que ça vous va et tout. S'il faut que je change un truc, vous me dites.
Sujet: Re: J+158 - Réveil de Billie Jones, Lorelei Thompson & Maddox Svendsen Dim 27 Mar - 22:59
Wake up
ft. Billie & Maddox & ??
Normalement, le premier réflexe de Lorelei après avoir - et en retard, en plus - remarqué qu'on s'agrippait à la cheville d'une jeune fille sans défense, ça aurait été de botter la main. Mais elle peine déjà à se tenir debout, alors lever la jambe, surtout pour un geste brusque lui semble une mauvaise idée. Puis, cheveux roses ne semble pas trop s'en formaliser, donc bon.
Elle l'observe se relever sans un mot, mais prête à la rattraper si elle tombe. Pas que ses jambes seraient capable de porter plus que son propre poids, mais c'est l'intention qui compte. Elle jette un regard en coin au mec étalé par terre, puis reporte son attention sur cheveux roses lorsqu'elle parle à nouveau.
Elle obéit et se retourne, mais se mets en marche vers son propre cryopod. Il lui faut encore enfiler son t-shirt, déjà, puis ses chaussures. Le poids du Glock à sa taille est simultanément beaucoup trop lourd et très réconfortant. C'est de gestes tremblants qu'elle enfile le reste de ses vêtements, faisant attention à ne pas se tourner du côté de la gamine.
Lorelei lâche un long soupir alors qu'elle fini de s'habiller, passant sa main dans ses cheveux. Il est arrivé quoi au monde? Elle espère qu'ils ne sont pas seuls. Qu'il y aura quelqu'un pour expliquer. Mais quelques uns des cryopods autour d'eux sont vides, donc peut-être d'autres en sont-ils sortis avant eux. Qui sait. Elle se tourne vers cheveux roses pour lui répondre. « T'as qu'à fermer les yeux. Accroche toi à moi, j'te guiderai. » Puis, elle hoche la tête à la seconde question. « Je vais bien. Je sais pas pour notre ami, là-bas, par contre. »
Fait chier. S'il n'arrive pas à se relever, elle doute être capable de le transporter jusqu'à la sortie, et attendre qu'il se sente mieux semble être une idée de merde. Elle a affreusement soif et rien ne dit que d'attendre n'aggravera pas son état. Elle marche, avec un peu plus d'assurance, vers l'homme. « Ça va, toi? Tu veux pas qu'on aille chercher de l'aide? » Faudrait déjà savoir comment sortir. Mais ça, elle s'en souciera quand elle sera devant.
ϟ NANA
Maddox Svendsen
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Sujet: Re: J+158 - Réveil de Billie Jones, Lorelei Thompson & Maddox Svendsen Dim 3 Avr - 13:38
FEAT. BILLIE & LORELEI
608 MOTS
wake up sunshine
" yes, i like piña coladas and getting caught in the rain. "
Ce n'était pas vraiment le fait qu'il soit au sol en train de geindre qui le dérangeait mais, plutôt la lumière de la pièce et le bruit qui venait lui péter les tympans. Si ça ne tenais qu'à lui, il irait se remettre dans sa prison pour dormir un peu plus. Le réveil était bien trop violent à son goût, il aurait préféré se réveiller dans un lit, avec une petite soubrette lui proposant un petit déjeuner. Plus le temps passait plus il commençait à se sentir de plus en plus conscient mais, son manque d'hydratation venait le priver de sa voix. Formuler une phrase était comme essayer de parler en ayant des bouts de verres dans la gorge, ça faisait un mal de chien. « ça saigne. Ton nez. » Il ne savait pas trop à qui c'était destiné mais, dans le doute il passa sa main en dessous de son nez pour y sentir quelque chose liquide. Certainement du sang suite à sa chute, par contre si la personne ne lui parlait pas à lui, cela devait être sans doute de la morve. Il va s'essuyer sa main sur le sol, y laissant un jolie trace de main. Il peut sentir l'inconnu qu'il tenait se lever alors, il lâche ce dernier. Décidément personne voulait l'aider, il se sentait triste.
Il reste sur le sol pendant au moins 10 bonnes minutes, attendant patiemment que son corps réponde à ses attentes. « Pour ton nez. » Il peut sentir un petit bout de tissu venir se déposer près de sa main, il grogne, sûrement pour dire merci. Il l'attrape et vient le poser à l'entré de ses narines, espérant stopper le saignement. Il ne sentait pas encore la douleur, vu toutes les autres conneries qui lui était arrivé depuis son réveil. « Et vous ? Vous allez bien ? » Une voix se fait entendre, toujours celle de son "sauveur" et alors qu'il peine à bouger sa tête il arrive tout de même à lever son pouce en l'air. Oui oui, ça allait bien, si on ne comptait pas le fait qu'il se soit mangé la gueule il y a de ça dix minutes. C'est pas comme ci un peu de son sang décorait le sol.
Il arrive finalement à bouger, difficilement mais, il se retourne pour se mettre sur le dos. Il vient déposer ses deux mains sur son visage, massant délicatement ses yeux, pensant pouvoir les préparer à faire la rencontre de la lumière éclatante. « Ça va, toi? Tu veux pas qu'on aille chercher de l'aide? » Une voix féminine se fait entendre, différente de celle précédente. Il grogne un peu, il ne savait pas si il pouvait lui répondre sans se défoncer la gorge mais, il allait essayer une nouvelle fois. Peut-être que par je ne sais quel miracle, il allait retrouver l'usage de sa voix. Alors qu'il allait ouvrir sa bouche pour formuler une phrase, il eut une idée dont il n'était que fier. « E. Fait-il une première fois. A. Continue l'homme aux cheveux bleu. U. » Même si ce n'était que quelques mots ça lui avait fait un mal de chien mais, tout de même moins mal que de formuler une phrase entière. Et puis pour répondre à la question s'il allait bien, il se mit à sourire. Un sourire con vu qu'il avait les yeux fermés et le nez qui pissait le sang.
Pendant que nous faisions l'inventaire de nos blessures, j'espérais secrètement que l'un de nous tienne la route et qu'il/qu'elle se proposerait pour prendre la tête de notre… trio. Je n'étais pas enclin à prendre les devants, déjà parce que ça n'avait jamais été mon fort, ensuite parce que je n'y voyais rien et enfin, parce qu'on ne savait pas ce qui nous attendait ou pas dehors. On ne savait pas combien de temps non plus nous avions pu passer dans ces machins. Et si jamais nous étions les trois derniers représentants de l'espèce, autant dire que l'humanité n'avait que très peu de chance de survivre. Ou alors notre famille nous attendait quelque part… Peut-être qu'un de ces scientifiques à la noix viendrait nous dire que nous avions survécu au pire ou que les choses n'étaient pas si catastrophiques que ça.
Ou alors nous étions vraiment les derniers survivants. Et il nous faudrait alors compter que sur nous-même.
Une vague d'angoisse m'assaillis et je dus lâcher mes escarpins sur le sol pour plaquer une main devant ma bouche. Un nouvel haut-le-cœur me secoua l'abdomen, je dus, cette fois mettre mes mains sur la bouche pour ne vomir cette fois qu'angoisse, bile et reste de petit déjeuner. Sans en mettre sur mes vêtements ET sur mes chaussures, ce qui était un exploit, en soi. Je toussotais et récupérais d'un air dégoûté mes chaussures et me décalais vers la jeune fille qui semblait vouloir prendre la situation en main et tout gérer. Ce qui, habituellement avait le don de m'agacer, mais j'étais pour l'instant bien content que quelqu'un le fasse à ma place.
J'attendis alors, tenant mes chaussures du bout des doigts et la main gauche prête à saisir un bout de vêtement pour me laisser guider, son bout d'étoffe me servant de fil d’Ariane. Cependant, l'autre individu, qui, avait levé le pouce en l'air pour nous indiquer le contraire ne semblait pas en très grande forme. Ce qui était sacrément dommage, quand même, parce que de nous trois il semblait avoir les épaules les plus solides, enfin, disons que de toute façon personne ne devait compter sur moi ou s'imaginer que je prenne la tête du groupe. Encore heureux.
Je tendais l'oreille, pendant qu'il commençait à articuler des sons. Cinq lettres. (enfin trois en français, mais ils sont américains D: ) De l'eau. Je cherchais frénétiquement dans mon sac, pour trouver une bouteille d'eau, mais je me rappelais soudain que tout ce que je possédais n'étais pas réellement comestible. Aussi, j'arrêtais dans la seconde pour dire :
- Je n'ai pas d'eau. Est-ce que vous avez de l'eau ? Dans votre boîte, une bouteille, n'importe quoi?
Je me grattais l'arrière de la nuque et essayais de repérer le cryomachin de l'inconnu, les yeux plissés pour essayer d'y voir clair sans pleurer, sa boîte devait se trouver à côté. Non ?
- Si mademoiselle n'a pas d'eau il faudrait que quelqu'un aille voir dans votre inventaire. Ou alors… On pourrait regarder dans les boîtes des autres ? Ou … Ou on pourrait sortir d'ici.
Je me tournais vers la demoiselle :
- Si monsieur n'arrive pas à se mettre debout on pourrait l'y aider. À nous deux on arriverait à le faire se lever. Peut-être. En espérant que vous teniez debout. Même si, de toute évidence, ça ne réglerait pas forcément sa déshydratation. [/color] Je soupire et je secoue la tête.
– Je ne sais pas ce qu'on devrait faire, mais je pense que partir seul(e) pour trouver de l'eau ou d'éventuelles personnes c'est stupi-… enfin très risqué. On ne sait pas ce qui nous attend dehors. Autant qu'on reste ensemble pour y faire face.
Et puis, de cette manière je pouvais très bien me cacher derrière l'une de ces deux personnes si on croisait quelque chose de dangereux. Tout le monde y trouvait son compte.
Sujet: Re: J+158 - Réveil de Billie Jones, Lorelei Thompson & Maddox Svendsen Jeu 7 Avr - 6:44
Wake up
ft. Billie & Maddox & ??
De l'eau. Bien sûr. Mr. Blue-hair est étalé par terre en train de crever parce qu'il est déshydraté. Au moins il est capable de communiquer, vaguement. Il semble psychologiquement... intact. Qui sait ce que cette cryogénisation aurait pu lui faire. Mais s'il peut au moins penser, communiquer, alors ils n'ont pas quelqu'un d'absolument perdu et inutile sur les bras. C'est une bonne chose.
Ya take whatcha can get. Elle secoue la tête pour signifier qu'elle n'a pas d'eau, avant de réaliser que cheveux roses a les yeux fermés, techniquement. « Non. » Elle doute que l'autre aie de l'eau lui non plus, et elle ne voudrait pas fouiller dans les affaires des autres. S'ils se réveillent... question de respect. Elle n'aurait pas aimé qu'on fouille dans ses affaires à elle, et puis, de toute manière, il y a beaucoup trop de cryopods pour que cette recherche soit tout sauf chiante. « On va sortir. » Elle ne voit pas pourquoi rester ici. Après tout, qui sait depuis quand ils dorment. Peut-être que l'eau qu'ils trouveraient serait infecte et impossible à boire.
« On arrivera pas à le soulever. » Une pause. « Je suis pas en état de supporter quel poids que ce soit autre que le mien, et je doute que tu me sois très utile pour ça. » Elle ne compte pas sur son aide, de toute façon. Même si cheveux roses avait des muscles cachés, pour l'instant elle doute fortement qu'ils soient en état de fonctionner. Après tout, si elle-même peine à se tenir debout, les autres peuvent être en bien pire état. Exhibit one, Mr. Blue-hair ici présent.
« Et c'est encore plus stupide de nous risquer tous les trois alors qu'on doit s'en traîner un. » Elle désigne l'autre qui crève par terre de la main. « On a aucune chance si on doit le transporter. Alors tu restes gentiment ici pour t'assurer qu'il ne crève pas sur place, et moi je vais voir ce qu'il y a dehors. » Elle attrape le Glock a sa ceinture et retire la safety assez bruyamment pour que cheveux roses l'entende le faire et réalise qu'elle a de quoi se défendre. Le poids de l'arme dans ses mains est rassurant, et lui assure qu'elle est bien chargée. « Compris? »
Elle se dégage doucement de l'emprise de cheveux roses sur ses vêtements. « Je reviens vite. » Le ton est presque rassurant. Et alors, d'un pas un peu tremblant, Lorelei se dirige vers la sortie de la salle, étrangement illuminée. Aucunement menaçant, en fait. Et d'ailleurs... l'électricité, elle vient d'où?
ϟ NANA
Spoiler:
J'ai pas fait revenir Lorelei pour vous laisser faire whatever pendant qu'elle est partie. Si vous avez pas assez de contenu pour continuer avec ça je peux rallonger le post tho.