Jour 124 - Tout ira bien [ft Dienelt]

Tout ira bien

La remonter du corps de la jeune marmotte à la surface fut assez rapide, bien que lourd sur le bras. Même avec entrainement porter le poids de 45Kg n’était pas des plus anodins, surtout que son dos lui faisait encore mal de son combat face à l’anguistona la veille. Il marcha tout de même à un pas rapide et soutenus jusqu’au centre de soin pour déposer le jeune éveillé, même si là tout de suite il avait l’air plus endormit qu’autre chose.

La partie médicale de Wooden Cove était des plus agité et fournis en monde avec les événements du jour d’avant et le nombre de blessé et curieux dans les lieux était assez significatif du coup de pied dans la fourmilière qui avait été réalisé. Guettant un peu pour voir un lit de libre était présent il en vit pas très loin. Peut-être est-ce que Adam avait pensé à leur en préparé un aussi près de l’entrée ou bien avait était-il été pris par la marée humaine de blessé pour aider.

Ce n’était pas non plus comme s’il y avait tout Wooden Cove dans le lieu, mais ça en faisait tout de même un bon nombre et le bruit autour était assez présent. Comme un ronronnement constant de voix diverse et varier ainsi que de geignements et de matériel qui bouge. Il posa délicatement l’enfant sur la surface plane du lit assez inquiet de le voir dans cet état. Il lui frotta doucement le haut du crâne avant de s’exprimé doucement à lui.

« Hey, Dienelt, il vas falloir ouvrir les yeux pour que les médecins t’aident un peu. »

Il avait pris le temps de lire le nom de la marmotte sur son cryopob pour le rassurer si jamais il avait paniqué en route. Quelqu’un qui nous appelle par notre prénom était toujours plus familier que quelqu’un qui semblait absolument rien savoir de nous. Le militaire leva un peu les yeux autour à la recherche d’un beta ou n’importe qui aurait des compétences de soin.

(c) Jules pour WC

Tout ira bien...

L'air chaud le frappa violement quand ils quittèrent la fraicheur de la Voûte et il gémit de douleur quand la lumière ambiante lui brula la rétine au travers même de ses paupières. Il enfonça un peu plus sa tête dans la poitrine de l'homme qui le portait et se laissa entrainer il ne savait trop où.

Finalement, la lumière se tarit en même temps qu'ils entrèrent dans un lieux extrêmement bruyant, assourdissant pour l'enfant qui venait tout juste de retrouver une partie de son sens de l'ouïe. Il trembla violement et serra la mâchoire, la seule partie de son corps qu'il arrivait à bouger sans problème. Le bruit autour de lui l'effrayait et il ne savait plus ou donner de la tête, complètement perdu entre les bruits beaucoup trop nombreux l'entourant. Des gémissement d'un cotés, des pleurs de l'autre, des cris, des engueulades... Mais aussi des pas précipités et d'autres beaucoup plus lent foulant un sol dur et claquant.

La prise de l'homme sur son corps se desserra et il se retrouva rapidement sur une surface bien plus moelleuse que tout ce qu'il avait put connaître depuis son réveil. Mais la chaleur humaine qui jusque là l'avait rassuré avait disparu et il recommença immédiatement à paniquer jusqu'à ce qu'une main se pose sur son front, douce et chaleureuse, le caressant un instant. Il huma l'air un instant comme l'aurait fait un chien et reconnu l'odeur de l'homme qui l'avait porté ici. Aussitôt, il se détendit complètement, glissant inconsciemment dans un état semi-endormi. Mais il n'eut pas le temps de s'y glisser trop profondément puisque la voix du jeune homme résonna gentiment a ses oreilles, demandant à un certain Dienelt d'ouvrir les yeux. Il les ouvrit lui aussi, s'attendant à trouver quelqu'un d'autre qu'eux dans la pièce mais il ne vit à travers son regard flou que l'homme au cheveux vert.

Il ne savait pas qui était ce Dienelt mais au travers de ses idées embrumé, il pouvait supposait qu'il s'agissait de lui. Il essaya de parler mais seul un râle roque sortit de sa gorge avant qu'il ne se mette difficilement a tousser, son corps de nouveau parcouru de dur spasme qui réveillèrent une nouvelle fois les innombrables douleur parcellant chacun de ses membres. Finalement, il renonça à parler, laissant le temps délier sa langue. Il espérait seulement que le temps la lui délierait et qu'il ne resterait pas muet toute sa vie.

©Cain

HRP:

Tout ira bien

Le corps fatigué du petit s’agite au son de la voix du militaire. Ce fut assez faible, mais la reprise de conscience semble ce faire. L’attention de Sirius se fit complétement sur les réactions de la marmotte. Le corps en alerte au cas où il aurait le moindre souci avec lui. Il ne sait pas comment réagir avec lui, déjà qu’il a semblerait-il commencer à paniqué quand il l’a posé, mais c’est calme quand il l’a touché. Il n’ose plus boucher sa main pour le moment de peur que ça panique le plus jeune. Cette peur latente est dérangeante.

« Ne tente pas de parler tout de suite. T’as dormir, très… non … trop longtemps. Ton corps il doit se souvenir doucement de comment il bouge et fonctionne. »

Il suppose que c’est cela en fait. Il n’en sait rien. Tout comme il n’est au final même pas certain du prénom du petit, après tout rien n’indique que c’est vraiment le nom de la personne dedans. Il lui demandera une fois qu’il parviendrait à parler de nouveau, s’il y parvenait un jour. Il ne voulait pas être défaitiste avec le petit, mais avec ce qui était arrivé hier il n’avait guère l’envie d’être des plus optimistes là tout de suite. Sa main commença doucement à se décalé plus sur sa joue que sur le haute de son crâne en un souci de confort. Son pousse lui se mettait à faire de petit rond pour apaiser le petit.

« Beaucoup de chose sont arrivé, on s’occupera de toi dès que possible. »

Il avait dit cela avec une certaine discrétion pour ne pas troubler le sommeil des éventuels patients à côté. Là tout de suite Sirius trouve qu’il avait eu beaucoup de chance que ç’en été presque troublant après réflexion.

(c) Jules pour WC

Hrp:

Tout ira bien...

La voix calme et apaisante de l'homme à ses côtés le rassure et l'aide à se calmer, tout comme la main chaleureuse sur son front. Il écoute attentivement ce qu'il lui dit et ne cherche pas à parler de nouveau même si des milliers de questions lui traversent l'esprit, à commencer par "où suis-je", "qui suis-je" ou encore "qui êtes vous" et "que fais-je ici"... Mais il ne peut pas parler. Alors il attend. Il attend en laissant la voix calme le rassurer encore puisque de toute façon il ne peut rien faire d'autre.

Il fait bizarrement chaud autour de lui mais il a froid. Son corps continu de frissonner, comme s'il était encore retenu prisonnier dans cet abominable congélateur. Il écoute les bruit autour de lui et se laisse tranquillement bercer par le doux touché qui se déplace le long de sa tempe avant de s'arrêter sur sa joue. Il cligne des yeux pour signifier à l'homme qu'il a compris, qu'il attendra encore.

Il se demande cependant ce qui a bien pu se passer pour qu'il avait autant d'agitation dans l'air, pour qu'il y ait autant de monde ici, autant de cri, de pleurs, de cliquetis tout autour de lui et des odeurs de médicaments et de désinfinctant à tout vas... Mais d'un autre côté, une grande lassitude s'empare de lui et malgré le fait qu'il ait "trop longtemps dormi" il se sent fatigué. Il ferme les yeux après les avoirs maintenu ouvert aussi longtemps qu'il le put et se détendit encore un peu plus dans le lit, laissant son esprit vagabonder un peu partout et la main de l'homme à ses côtés le rassurer.

Seulement, la soif l'empêche de se détendre complètement et il rouvre les yeux, cherchant une solution à son problème. Le manque de communication est une difficulté et il sait qu'il ne peut pas demander. Sa voismx ne fonctionne pas et il a encore mal au poumon de son réveil forcé. Et puis, l'homme a tellement fait pour lui qu'il n'ose pas demander. Il pourrait en avoir marre de lui, le considérer comme une épine dans le pied et l'abandonner la entre les mains de parfait inconnu dans ce qui semble être un hôpital. En fait, la peur de se retrouver seul de nouveau le pétrifit et il se rend à nouveau, fixant le plafond de son regard flou. Il remarque de nouveau que son oeil droit ne fonctionne toujours pas. Mais ce qu'il lui fait peur, c'est qu'en plus de ne pas y voir, cet oeil le brûle atrocement, comme si le jus de six oignon entier s'était collé à sa rétine et qu'il coule à flots comme s'il pleurait.

À ce point là, il en oublie presque sa soif dérangeante et ferme de nouveau les yeux dans une tentative d'arrêter et la douleur, et les larmes. Il aurait voulu hurler sa douleur, mais la seule chose qui sort de sa bouche et un pathétique gémissements, apparemment son seul moyen de communication.

©Cain

Tout ira bien

Sirius est complétement dépassé par l’état du petit. Il ne sait pas quoi faire et la seule idée qui lui viens est ce qu’il faisait pour sa sœur quand elle était malade et les parents encore une fois ailleurs. Il ferme les yeux pendant un peu pour se concentrer un peu puis se penche doucement pour murmurer l’oreille du plus jeune.

« Il faut que tu arrêtes de faire des effort, vraiment. Dort, ça ira mieux ensuite. Promis. »

Parce que si ça allait plus mal en se réveillant le petit serait simplement mort. Donc il n’y aurait plus de réveil et il n’aurait pas mentit. C’est assez horrible de pensé ainsi, mais il tente de rester logique. C’est quelque chose qu’on lui a appris rapidement, il n’est pas toujours possible de sauver tout le monde. Peut-être en se calmant se petit aurait plus de chance de vivre jusqu’à demain.

« Je connais pas belle histoire pour endormir, je sais pas chanter non plus, mais je peux te promettre que si tu me cherche plus tard je serais là. »

Il savait qu’il ne pourrait pas rester là indéfinitivement et que bientôt il devrait retourner dehors ou bien vers les enclos pour les créatures qu’abritait ce monde qui l’intriguait de plus en plus.

« T’aurais qu’a cherché une tache verte sur une tête, mais il faut que tu dormes maintenant. »

Une fois dans les bras de Morphée il le laisserait seul au soin des béta pour son plus grand bien. Les petits de cet âge-là ne devraient pas vivre cela. Qu’importe si le plus jeune ne l’était que de huit ans et guère plus, il ne devrait pas vivre ça tout de même.

(c) Jules pour WC

Tout ira bien...

La voix se rapproche de lui, plus intime, plus douce et plus proche et Dienelt s'y enfonce comme il le ferait dans un oreiller de plume, s'y accroche comme il l'aurait fait d'une bouée. Il écoute la voix et les conseils qu'elle apporte et, malgré la douleur persistante dans son oeil, malgré son estomac se tordant dans tout les sens, malgré la peur, le doute, le froid, l'inconnu... Malgré tout ça il suit aveuglément les conseils qui lui sont donné et ferme les yeux. Il ne combat plus. Il se décrispe lentement, son corps soudainement lourd s'enfonçant dans le matelas dur.

Sa tête bascule sur le côté et il reste ainsi, la bouche entrouverte à la recherche d'air à respirer. Il a peur de mourir étouffé, mais alors la douleur s'en irait, non ? S'il mourrait, tout ce qu'il ressentait jusqu’à maintenant disparaîtrait ? Après tout, il ne perdait rien. Soit il y restait, soit il se réveillait en meilleure forme. Alors enfin, il se laissa aller. Il s'enfonça dans les ténèbres qu'il avait si désespérément cherchait à quitter plus tôt et s'évanouit plus que ce qu'il s'endormit.

La bouche entrouverte, le corps relaxé, la respiration égale, Dienelt semblait enfin tranquille. La promesse de l'homme restait cependant ancré dans son esprit et il ne redoutait qu'une chose, se réveiller au milieu de parfait inconnus sans la "tâche verte sur une tête" à ses côtés. Serait-il au moins capable de se lever et de partir à sa recherche s'il n'était pas à ses côtés à son réveil ? S'y retrouverait-il dans ce lieu inconnu ? Il ne savait même pas où il était. Un hôpital ? Un laboratoire ? Etait-il un cobaye pour une certaine expérience ?

Bizarrement, alors que Dienelt dormait finalement, c'est là qu'il se mit à penser le plus activement, se posant des questions concrètes et légitimes. Inconsciemment, il déplaça sa main (enfin !) et attrapa la manche de l'homme à ses côtés, la serrant comme il n'avait jamais rien serré d'aussi fort dans sa vie. Il avait besoin de lui, voilà ce que lui criait tout son être.

Reste, s'il te plaît, je t'en supplie, reste...

©Cain

Tout ira bien

Sirius regarde la main se refermer sur sa manche en soupirant. Il est mal pour le petit, mais lui ne peut plus rien pour lui, il n’a pas les connaissances, ni les capacités. Il est juste un soldat et pour le coup rien de ce qu’il sait ne l’aidera vraiment. Il baisse un peu sur le plus jeune pour tenter de desserre l’emprise des doigts sur sa manche. Il ne peut vraiment pas rester plus longtemps, en plus il ne se sent pas utile là tout de suite. Cette inaction le tue à petit feu comme tout le reste.

« Dienelt, il va falloir me lâcher. Quelqu’un de sympa s’occupera bientôt de toi pour que tu sois rapidement sur pied. »

Il lui ébouriffe un peu les cheveux avant de s’occuper doucement de sa main pour retirer un à un chacun et ne pas lui faire mal dans le mouvement. Le petit a assez souffert comme cela il n’a pas besoin de plus là tout de suite. Il lui souhaite vraiment que ça soit simplement passager et qu’il n’ait plus à souffrir de la sorte pour la suite. Il ne survivrait pas longtemps si ça durait trop souvent ce genre d’état. Il ne se faisait pas trop de souci pour le moment, ça devait être un simple contre coup de son réveil. Tout le monde le réagissait différemment après tout.

« Il y a des animaux ici et des sortes d’énorme chiens, assez gros pour être des chevaux. C’est des Nordu, je dois vraiment aller les voir pour les étudier un peu. C’est important, toi il faut que tu te reposes. Je te promets de revenir te voir, mais il faut que tu restes calme et laisse les gens te soignée dès qu’ils le pourront. »

Par une sorte de mimétisme chiant il eut l’impression de voir Isida elle-même à sa place à lui sur ce lit et il eut le réflexe de lui embrasser le front pour lui dire en revoir. Il eut un léger mouvement de recule assez brusque en se rendant compte de son geste. Il fallait vraiment qu’il l’oubli, Isida ne serait pas là. Jamais. Il devait vraiment partir pour ne pas se laisser trop aller.

(c) Jules pour WC

Jour 124 - Tout ira bien [ft Dienelt]

Jour 124 - Tout ira bien [ft Dienelt]

Sujets similaires

Sujets similaires